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Hypnose et Pierres, le blog!

Un chemin vers soi,

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Bienvenue sur le blog d’Hypnose & Pierres

Un espace dédié à l’exploration de la psyché humaine, où se croisent psychologie, neurosciences, spiritualité et questionnements sur notre réalité.

Bienvenue dans un espace où la science rencontre la conscience, où tradition et innovation se répondent, et où chaque question ouvre un chemin vers une exploration profonde.

Depuis toujours, l’être humain cherche à dialoguer avec le vivant qui l’entoure : la terre sous ses pieds, les étoiles au-dessus de lui, les pierres qu’il sculpte comme des fragments de mémoire du temps. Aujourd’hui encore, nous explorons les liens invisibles qui unissent toutes choses, conciliant l’intuition ancestrale et la connaissance scientifique.

Je ne prétends pas détenir de vérité absolue, mais une conviction m’anime : l’humain est bien plus que ce que nous en connaissons aujourd’hui. Et cette idée me remplit d’émerveillement. Chaque question, chaque découverte, chaque dialogue entre passé et futur nous ouvre à de nouvelles perspectives.

Ici, je partage mes réflexions, mes expériences et mes explorations. Hypnose, psychologie, pierres, états modifiés de conscience… autant de voies pour mieux nous comprendre, retrouver notre lien avec la nature et nous réinscrire dans l’harmonie du vivant.

Depuis des millénaires, les traditions parlent de chakras, d’énergie, de prana, de chi, de pneuma, de ki… Pendant ce temps, les neurosciences et la psychologie continuent de percer les mystères de la conscience et de la mémoire. Nous tentons de comprendre ce qui façonne nos perceptions, nos émotions, nos interactions avec le monde.

Et si ces deux chemins menaient au même espace, mais par des sentiers différents ?

Allier science et conscience, modernité et tradition est une quête fascinante. Ce blog est mon espace d’exploration, un lieu d’échange où curiosité et émerveillement guident chaque réflexion.

Alors, avançons ensemble, avec humilité et ouverture. Car au fond, nous sommes tous des fragments d’étoiles, des poussières de cosmos en quête de sens, tissant sans relâche des liens entre le visible et l’invisible, entre la matière et le rêve.

Chaque mois, un nouveau thème vous invite à élargir votre regard et à nourrir votre évolution intérieure. Parce que toute transformation est un passage, et qu’un simple changement de regard peut parfois suffire à éclairer le chemin.

une homme travail sur son pc portable, dans un bureau avec une baie vitrée sur l'exétrieur

Comprendre, ressentir, transformer.
 Vivez en conscience.

une foret résiliente qui accueille la vie après avoir été devastée, quelque décénnies plus tard les ornières ont été remplacée par des marres plein de vie.
Méthodes et expériences
admin7779

Trauma et thérapie : les approches corps-esprit pour soigner le stress post-traumatique »

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admin7779

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Ecoutez vos voix intérieures pour un meilleur équilibre émotionnel

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Récits et Métaphore
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admin7779

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31 janvier 2025 Aucun commentaire
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Trauma et thérapie : les approches corps-esprit pour soigner le stress post-traumatique »

21 mars 2025 Aucun commentaire

La neurobiologie du psychotraumatisme

Table des matières

 Nous commençons à comprendre de mieux en mieux les causes et les conséquences des psychotraumatismes, mais dire que nous avons tout compris serait présomptueux.

Comme expliqué dans l’article précédent, nous ne sommes pas égaux face au traumatisme, et un événement traumatogène ne crée pas forcément un trouble de stress post-traumatique.

Le trauma naît, d’après ce que l’on comprend aujourd’hui, du fait que l’être humain n’est pas capable d’intégrer psychologiquement et physiologiquement l’événement de manière ordinaire, ce qui dérègle profondément sa physiologie et sa psyché. 

Ce dérèglement affecte notamment le système nerveux autonome et le nerf vague, responsables de la gestion des réactions au stress (sympathique et parasympathique). Il impacte également l’amygdale, qui gère les réponses émotionnelles et l’alerte face au danger, ainsi que l’hippocampe, impliqué dans la mémoire et la contextualisation des expériences.

L’objectif thérapeutique va donc être de permettre à ces structures cérébrales et nerveuses de retrouver un fonctionnement équilibré. Pour cela, il existe diverses approches thérapeutiques qui peuvent souvent se combiner pour obtenir de meilleurs résultats.

Les rythmes et leur rôle thérapeutique

Des rythmes partout autour de nous

Qu’est-ce qu’un rythme exactement ? C’est un mouvement régulier, une répétition, une cadence. Et quand on y prête attention, on s’aperçoit que notre monde est rempli de rythmes.

Les rythmes naturels nous entourent : les années qui passent, les saisons qui se succèdent, le jour et la nuit qui alternent. Même la lumière, qui marque le passage des journées et des saisons, est en réalité composée d’ondes qui vibrent à différentes fréquences – et une fréquence, c’est simplement un rythme.

Notre corps lui-même fonctionne comme une symphonie de rythmes :

  • Les battements de notre cœur
  • Notre respiration qui se soulève et s’abaisse
  • Nos pas lorsque nous marchons
  • La production d’hormones qui suit des cycles précis (appelés rythmes circadiens)
  • L’activité électrique de notre cerveau

 

Pourquoi les rythmes sont importants pour notre équilibre

Dans tout le vivant, les rythmes jouent un rôle crucial de régulateur. Notre bien-être physique et mental dépend en grande partie de l’harmonie entre ces différents rythmes.

Lors d’un traumatisme psychologique, certains de ces rythmes naturels peuvent être perturbés. Le système nerveux autonome, qui contrôle nos réponses au stress, peut se dérégler. Des structures cérébrales comme l’amygdale (centre de nos émotions) et l’hippocampe (impliqué dans la mémoire) peuvent fonctionner de façon chaotique.

C’est là qu’interviennent les thérapies basées sur le rythme.

 

Des thérapies qui utilisent le pouvoir du rythme

L'EFT : tapoter pour se libérer

L’EFT (Techniques de Libération Émotionnelle) consiste à tapoter rythmiquement avec les doigts sur certains points du corps, souvent les mêmes que ceux utilisés en acupuncture. Pendant ces tapotements, on évoque les émotions difficiles ou les souvenirs douloureux.

Cette méthode, bien que relativement récente dans la recherche scientifique et pas encore aussi documentée que l’EMDR, compte de nombreux témoignages positifs. Elle aide à diminuer l’intensité émotionnelle liée aux souvenirs traumatiques.

 

L'EMDR et le Rythmo : stimuler pour retraiter

L’EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) utilise des mouvements rythmiques des yeux de gauche à droite. Pendant que la personne suit ces mouvements, elle se remémore légèrement l’événement traumatique.

Le Rythmo, quant à lui, fonctionne sur des principes similaires à l’EMDR mais utilise des sons ou des tapotements rythmiques plutôt que des mouvements oculaires.

Ces deux méthodes sont bien documentées scientifiquement, bien que le Rythmo soit plus récent et moins documenté, les approches sont très similaires.

Elles aident le cerveau à « retraiter » les souvenirs traumatiques, c’est-à-dire à les ranger dans la mémoire d’une façon plus saine, moins chargée émotionnellement. Tous les processus mis en jeu dans ces pratiques ne sont pas encore totalement compris et sont encore à l’étude, mais leur efficacité est bien montrée par de nombreuses études, en particulier pour l’EMDR.

 

La respiration : le rythme que nous pouvons contrôler

Parmi tous les rythmes de notre corps, la respiration occupe une place spéciale. C’est le seul processus vital sur lequel nous avons un contrôle direct et qui influence de nombreux autres rythmes internes.

Habituellement, nous respirons sans y penser. Notre respiration reflète alors notre état intérieur : rapide et saccadée quand nous sommes stressés, lente et profonde quand nous sommes détendus.

Mais à tout moment, nous pouvons choisir de respirer consciemment. En contrôlant notre respiration, nous pouvons :

  • Calmer notre système nerveux
  • Réduire notre stress et notre anxiété
  • Améliorer notre concentration
  • Favoriser un meilleur sommeil

 

Les bienfaits de la respiration sont vraiment nombreux. Il existe de nombreuses techniques, faciles à trouver sur le net. L’important, c’est de trouver la/les techniques qui nous conviennent le mieux et de respirer en conscience.

De nombreuses traditions (yoga, méditation, tai-chi) utilisent la respiration comme outil principal. Aujourd’hui, la science confirme ce que ces pratiques savaient depuis longtemps : respirer consciemment transforme notre physiologie et notre psychologie.

 

un homme marche la long d'une riviere en pleine nature pour apaiser son anxiété

La marche : un rythme naturel qui guérit

Marcher est l’une des activités rythmiques les plus simples et les plus accessibles. Chaque pas crée un mouvement régulier qui peut avoir des effets thérapeutiques surprenants.

La marche :

  • Active notre corps
  • Régularise notre respiration
  • Nous reconnecte au moment présent
  • Stimule la production d’hormones du bien-être

 

Pour en tirer tous les bénéfices, essayez de marcher en étant attentif à vos sensations corporelles et en respirant consciemment. L’exercice physique et la marche en particulier sont d’excellents compléments à une thérapie et à notre équilibre général.

 

Rythmes et mémoire : remodeler nos souvenirs

Un aspect fascinant des thérapies basées sur le rythme est leur capacité à influencer la façon dont notre cerveau stocke les souvenirs. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, notre mémoire n’est pas figée comme un enregistrement vidéo.

Chaque fois que nous nous souvenons d’un événement, notre cerveau le « réécrit » légèrement. Les thérapies rythmiques profitent de cette malléabilité pour aider le cerveau à réorganiser les souvenirs traumatiques. Les émotions intenses liées à ces souvenirs peuvent ainsi s’apaiser progressivement.

 

Conclusion : de rythmes pour retrouver l'équilibre après un trauma

Les rythmes sont véritablement au cœur de notre existence. Lorsque nous traversons des périodes difficiles, notamment après un traumatisme, retrouver des rythmes sains et naturels peut nous aider à retrouver notre équilibre.

Que ce soit par des thérapies spécifiques comme l’EMDR ou l’EFT, ou simplement par la respiration consciente et la marche régulière, les approches rythmiques offrent des outils précieux pour apaiser notre système nerveux et retraiter nos souvenirs douloureux.

Et si nous parlons de rythme, nous devons aussi prendre en compte qu’il y a des rythmes à un chemin de résilience, que pour se rééquilibrer notre corps et notre psyché à parfois besoin de temps. Prendre en compte se rythme est aussi très important.

La prochaine fois que vous vous sentirez stressé ou anxieux, essayez de porter attention à votre respiration. Ce simple geste pourrait être le premier pas vers un rythme intérieur plus harmonieux.

Revenir au corps

 etNous vivons dans une société fortement centrée sur la pensée et la cognition, au point d’avoir quelque peu négligé le corps. Les études sur le psychotrauma montrent que, lors de troubles de stress post-traumatique, des processus physiologiques sont perturbés par une ou plusieurs expériences choquantes.

Ces perturbations affectent la manière dont les émotions sont traitées et libérées. Nous savons aujourd’hui que les émotions ont une réalité somatique ; elles activent des sensations dans le corps. Par exemple, une émotion intense peut se manifester sous forme de tension musculaire, de respiration courte ou d’une sensation de chaleur.

Nous savons également que nos émotions ont une durée de vie : elles chargent le corps, poussent à l’action et, normalement, se déchargent. Ce processus de décharge se fait naturellement, souvent par des gestes, des pleurs, des cris, ou une prise de recul émotionnel. Cependant, nous avons tendance à bloquer ce processus de décharge en raison de multiples conditionnements, souvent issus de notre éducation. En particulier dans le cas du psychotrauma, et dans d’autres situations de stress intense, cette décharge émotionnelle n’a pas pu avoir lieu, et les émotions restent « bloquées » dans le corps.

Revenir au corps par des techniques spécifiques, que je vais décrire succinctement par la suite, permet de réguler et d’apaiser le stress. Ces techniques aident à rééquilibrer nos systèmes physiologiques, affectifs et cognitifs, favorisant ainsi une décharge émotionnelle saine et un retraitement de l’information traumatique permettant une récupération après un choc.

améthys nous explique que le conscience corporelle est la voie de la guérison des traumas.

Les fondements de l'approche somato-affective

 L’approche somatique repose sur plusieurs principes fondamentaux :

  • Unité corps-esprit : Le corps et l’esprit ne sont pas séparés mais forment une unité indissociable.

  • Intelligence corporelle : Le corps possède sa propre intelligence et sagesse, au-delà de la pensée rationnelle.

  • Mémoire somatique : Nos expériences, particulièrement traumatiques, sont stockées dans notre corps sous forme de sensations, de tensions et de schémas de mouvement.

  • Autorégulation : Le corps tend naturellement vers l’équilibre et la guérison lorsqu’on lui permet d’achever ses processus naturels.

Corps et émotions : les méthodes thérapeutiques basées sur l’approche somatoaffective

L'expérience somatique de Peter Levine

La Somatic Experiencing (SE), développée par Peter Levine, est une approche thérapeutique qui permet de guérir les traumatismes en s’appuyant sur les sensations corporelles. Plutôt que de se focaliser uniquement sur le récit verbal, elle part du principe que le trauma s’ancre dans le corps, entraînant des réactions physiologiques souvent inconscientes (tensions musculaires, troubles du rythme cardiaque, hypervigilance, etc.).

Grâce à des techniques douces de conscience corporelle et de régulation du système nerveux, la SE aide à relâcher progressivement ces tensions accumulées. Le thérapeute guide la personne en l’amenant à observer ses ressentis corporels (respiration, sensations musculaires, micro-mouvements), lui permettant ainsi de retrouver un sentiment de sécurité et de contrôle.

Cette méthode est particulièrement efficace dans le traitement du stress post-traumatique, des troubles anxieux et des douleurs chroniques, mais elle s’avère aussi précieuse pour mieux réguler les émotions et restaurer un équilibre global. En respectant le rythme naturel de chacun, la SE offre un chemin de guérison progressif et profond.

La théories polyvagales de Stephen Porges

Stephen Porges, neuroscientifique américain, est connu pour sa théorie polyvagale, qui révolutionne la compréhension du système nerveux autonome et de son rôle dans la régulation du stress et des émotions. Contrairement au modèle traditionnel qui divise le système autonome en deux (sympathique et parasympathique), Porges identifie trois circuits distincts.

Le système vagal ventral, associé à la connexion sociale et à la sécurité, permet l’engagement relationnel et l’apaisement. Le système sympathique, activé face à un danger, déclenche une réponse de lutte ou de fuite. Enfin, le système vagal dorsal, en cas de menace extrême, provoque un état de sidération ou de figement, une réaction souvent observée chez les personnes traumatisées.

Cette théorie a profondément influencé les approches thérapeutiques centrées sur le corps, comme la Somatic Experiencing de Peter Levine, en mettant en évidence l’importance de la régulation du système nerveux dans le traitement des traumatismes. En favorisant un état de sécurité intérieure, il devient possible de sortir des schémas de stress chronique et d’accéder à un mieux-être émotionnel.

Concrètement, les thérapeutes utilisent cette théorie pour aider les patients à identifier leurs états du système nerveux et à pratiquer des exercices de co-régulation, de respiration profonde ou de mouvements doux, favorisant ainsi le retour à un état vagal ventral plus sécurisant. Cette approche est désormais intégrée en psychologie, hypnose et thérapies corporelles pour restaurer un équilibre profond entre le corps et l’esprit.

Bien que la théorie polyvagale ait ouvert de nouvelles perspectives, elle continue d’évoluer. Certains chercheurs questionnent encore la précision des liens entre états physiologiques et expériences subjectives, ce qui nourrit un débat scientifique en cours.

Les approches thérapeutiques basée sur l'approche somatoaffective

Les avancées en neurosciences, psychologie et biologie permettent aujourd’hui d’établir plus précisément le lien entre les émotions (stress, humeur) et le corps. Cela a donné naissance à de nombreuses approches thérapeutiques. En voici quelques-unes, découvertes lors de mes recherches sur ce sujet.

  • Bioénergie (Alexander Lowen) : Associe exercices corporels, respiration et analyse des postures pour libérer les « armures » corporelles, ces tensions émotionnelles qui bloquent l’expression, et restaurer la vitalité.
  • Psychothérapie Corporelle (inspirée de Reich et Lowen) : Intègre dialogue, mouvements et toucher thérapeutique pour explorer les différentes couches de tensions du corps et reconnecter corps et esprit.
  • Hakomi (Ron Kurtz) : Thérapie basée sur la pleine conscience et le dialogue intérieur, permettant d’explorer les mémoires corporelles et les schémas inconscients.
  • Danse-Thérapie : Utilise le mouvement pour exprimer et libérer les émotions profondes.
  • Yoga Thérapeutique : Associe postures, respiration et méditation pour réduire le stress et favoriser l’équilibre émotionnel.
  • Méthode Feldenkrais : Améliore la conscience corporelle par des mouvements doux, aidant à relâcher les tensions et améliorer la posture.
  • Toucher Thérapeutique : Technique énergétique visant à harmoniser les flux corporels et soulager les tensions.
  • Thérapie Sensorimotrice (Pat Ogden) : Aide à traiter les traumatismes en identifiant et en complétant les réponses corporelles bloquées (fuite, lutte, figement) par l’exploration des sensations et des mouvements, complétant ainsi les réponses de défense inachevées.
  • Gestalt-Thérapie : Approche holistique qui favorise la prise de conscience et l’expression corporelle dans le « ici et maintenant » pour mieux comprendre et résoudre les conflits émotionnels.

 

Ces méthodes ont pour objectif commun de réintégrer le corps dans le processus thérapeutique, favorisant ainsi une meilleure régulation émotionnelle et un équilibre profond entre corps et esprit.

améthys médite avec un cristal d'améthyste

Revenir au corps : une clé essentielle

 Revenir au corps, réintégrer pleinement sa présence dans le corps, est essentiel, que ce soit dans le chemin de résilience après un psychotraumatisme ou simplement dans la vie quotidienne. Comme si ce qui dit « je », « moi », pouvait réellement se replacer dans ce corps et s’y ancrer.

Accorder de l’attention aux sensations corporelles, aussi souvent que possible, est un geste simple mais puissant. Cela permet de se reconnecter à soi, d’habiter son corps avec plus de présence et de retrouver un ancrage naturel dans le moment présent. Cette pratique change profondément notre perception du monde : elle modifie notre rythme, notre rapport à l’environnement et à nous-mêmes.

 

cubs et améthys se chamaille sur la façon d'accompagner le psychautroma, améthys parle d'empathie, cubs de connaissances solides

Un impact direct sur les troubles psychosomatiques

 Cette conscience corporelle, en plus des approches thérapeutiques basées sur cette relatiuoin corps psyché, a également un effet bénéfique sur les troubles psychosomatiques. En étant plus attentif à son corps, il devient possible d’observer quand et comment les symptômes s’activent. Plutôt que de les subir passivement, on peut apprendre à les réguler avec plus de facilité. Cette prise de conscience change la relation que l’on entretient avec ces manifestations physiques et permet de mieux gérer les tensions et les inconforts.

 

améthys dit qu'il faut de la logique et de l'empathiep our accomapagner le psychotrauma vers la résilience.

Des exercices simples pour une transformation en douceur

De nombreux exercices accessibles à tous permettent de cultiver cette présence corporelle. Par exemple :

  • Marcher pieds nus pour ressentir pleinement le contact avec le sol.
  • Respirer consciemment, en portant attention aux mouvements de l’air dans le corps.
  • Prendre conscience de sa posture et de ses points d’appui : la sensation des pieds au sol quand on est debout, des fessiers et du dos dans d’autres positions.
  • Explorer l’espace autour de soi, ressentir les distances, les volumes, l’air qui nous entoure.

Ces gestes simples, répétés régulièrement, transforment progressivement notre rapport au corps et au monde. À force d’expérience, cette attention corporelle devient aussi naturelle que parler, penser ou marcher.Ce qui permet un rapport à soi et au monde plus apaisé, plus serein.

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L’hypnose pour apaiser les conséquences d’un psychotrauma

Hypnose et mémoires traumatiques : un accès sécurisé pour la transformation

L’hypnose, grâce aux états modifiés de conscience, permet un accès aux mémoires traumatiques tout en offrant un cadre sécurisant pour retraiter les émotions et les informations perturbées.

L’un des phénomènes que l’hypnose peut mobiliser est la dissociation, un état dans lequel on prend une certaine distance avec ses ressentis et ses émotions. Cette capacité est une réaction naturelle du cerveau face à un choc violent ou une émotion trop intense : se couper du ressenti, se mettre à distance, et parfois même provoquer une amnésie sont des mécanismes de protection instinctifs.

En hypnose, cette dissociation est utilisée de manière contrôlée et sécurisée pour permettre une mise à distance temporaire, offrant ainsi un nouvel espace d’exploration des souvenirs. Contrairement à la dissociation traumatique qui fige et enferme, l’hypnose permet de réintégrer progressivement ces fragments du passé, en les rendant plus accessibles et moins envahissants.

Un autre grand atout de l’hypnose est sa capacité à potentialiser d’autres approches thérapeutiques : elle amplifie leur efficacité en s’appuyant sur l’état hypnotique et en les combinant avec des techniques spécifiques. C’est pourquoi elle est souvent un outil précieux dans le chemin de résilience après un trauma.

⚠️ Attention toutefois : les psychotraumas sont complexes et nécessitent une prise en charge adaptée. Selon leur intensité, un accompagnement spécialisé est essentiel. Une formation adéquate des praticiens ainsi qu’un suivi médical avec un médecin ou un professionnel de la santé mentale peuvent être nécessaires en fonction des troubles.

Nous sommes plus vastes que nos blessures, plus fluides que nos peurs, et plus lumineux que nos ombres. Chaque pas vers soi est un pas accompli.
La résilience n’est pas un retour en arrière, mais une renaissance.
Elle transforme les failles en passages, les chutes en forces, les ombres en lumière.

Le rôle du temps dans le trauma : restaurer une continuité

Lorsqu’un événement a un impact fort sur notre être, tel un psychotrauma la perception du temps peut être altérée.

Le souvenir peut sembler figé, comme si l’événement était toujours présent, ou au contraire dissocié, difficile d’accès. Cette distorsion peut générer des réactions émotionnelles disproportionnées dans le présent, comme si l’on revivait sans cesse le passé.

Des techniques hypnotiques de retemporalisation, comme le travail sur la ligne du temps ou l’exploration des perceptions temporelles, permettent de réguler ces décalages. Elles peuvent aider à réintégrer l’événement dans le passé, lui redonnant sa juste place et facilitant la cicatrisation émotionnelle ainsi que le retraitement des informations mnésiques. En rétablissant une chronologie cohérente, ces approches aident à désamorcer les réactivations émotionnelles involontaires et à réinscrire l’expérience dans une narration plus apaisée et intégrée.

une image représentant une personne entranse connectée à ces mémoires émotionnelles

Les mémoires sont vivantes

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, nos mémoires ne sont pas figées. Aujourd’hui, nous comprenons de plus en plus qu’elles sont sans cesse retravaillées et retraitées. Chaque fois que nous accédons à nos souvenirs, nous reconstruisons en partie notre mémoire.

Ce principe est essentiel en hypnose : pour changer nos façons de fonctionner dans le présent, nous pouvons interagir avec nos mémoires. Ce processus se fait déjà naturellement, mais les états modifiés de conscience mobilisés en hypnose permettent de le faciliter et de l’amplifier. Grâce à des techniques comme la réimplantation de ressources (redirection de l’histoire de vie) ou la désensibilisation, l’hypnose peut modifier très efficacement l’impact émotionnel des souvenirs passés. Cela est particulièrement utile pour apaiser les conséquences d’un choc traumatique.

⚠️ Point de vigilance

Comme la mémoire est malléable, il est très facile de recréer un faux souvenir – ce que nous faisons d’ailleurs déjà naturellement. C’est pourquoi on ne cherche jamais à vérifier la véracité d’un souvenir avec l’hypnose, car cela pourrait entraîner la fabrication involontaire d’un souvenir qui n’a jamais existé.

De la même manière, un praticien éthique en hypnose n’essaiera jamais de créer un faux souvenir. L’objectif n’est pas de modifier la réalité des faits, mais de transformer l’impact émotionnel qu’ils ont sur nous.

Désensibilisation et intégration émotionnelle

 L’hypnose propose plusieurs approches permettant de désensibiliser la charge émotionnelle d’un souvenir traumatique tout en facilitant son intégration de manière apaisée.

Elle s’appuie notamment sur la double dissociation, qui permet de prendre du recul face à un souvenir douloureux, et sur la mise entre parenthèses, qui aide à atténuer son impact émotionnel dans le présent. À l’inverse, certaines approches cathartiques, comme l’abréaction, permettent une libération contrôlée des émotions refoulées dans un cadre sécurisé, favorisant ainsi un apaisement en profondeur.

L’hypnose peut également potentialiser des techniques de désensibilisation éprouvées comme l’EMDR/RITMO (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) et l’EFT (Emotional Freedom Techniques). Ces méthodes, basées sur des stimulations bilatérales (mouvements oculaires, tapotements, sons alternés), facilitent le retraitement des souvenirs traumatiques et réduisent progressivement leur charge émotionnelle.

En combinant ces différentes approches, l’hypnose devient un levier puissant de transformation, permettant une réconciliation avec son vécu et une intégration plus fluide des expériences passées.

Traumatismes de l’enfance : reconstruire ce qui a été entravé

Lorsqu’un trauma survient pendant l’enfance, il peut entraver le développement affectif, cognitif et relationnel de l’enfant. Ces blessures peuvent se répercuter à l’âge adulte sous forme de schémas limitants, de difficultés émotionnelles ou de troubles de l’attachement.

L’hypnose aide à :

  • Identifier et combler les manques laissés par ces expériences précoces.
  • Réactiver des ressources qui n’ont pas pu se développer à l’époque.
  • Favoriser une réconciliation intérieure, en reconnectant l’adulte d’aujourd’hui avec l’enfant qu’il a été.
  •  

Grâce à un travail en profondeur, ces reconstructions permettent d’intégrer des expériences de soutien et de protection qui font défaut dans le passé, favorisant ainsi une meilleure stabilité émotionnelle.

Conclusion : l'hypnose sur le chemin de la résilience

 L’hypnose se révèle être un outil puissant et polyvalent pour le travail des mémoires traumatiques. Elle offre à la fois un cadre sécurisant, des techniques d’intégration efficaces et une capacité d’amplification des autres approches thérapeutiques.

En régulant les perceptions du temps, en facilitant la désensibilisation émotionnelle et en permettant une réécriture symbolique des souvenirs, elle accompagne chaque individu vers une transformation en profondeur.

⚠ Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT/TSPT) est une condition complexe et intense.
Selon son intensité, il peut nécessiter un suivi pluridisciplinaire et un encadrement par un professionnel de santé (psychiatre, psychologue, médecin). Un praticien en hypnose n’est pas un professionnel de santé et ne peut pas, à lui seul, assurer une prise en charge complète de ce trouble.

Prenez rendez-vous

Ma pratique de l’hypnose et l’accompagnement de la résilience face aux traumatismes

Dès mes débuts en hypnose d’accompagnement, j’ai rapidement été confronté au psychotrauma. Très souvent, les personnes que j’accompagne me livrent des moments choquants et déstabilisants de leur vie.

Lors de ma formation, j’ai été initié aux techniques de désensibilisation et de redirection d’histoire de vie, ainsi qu’à une posture éthique permettant d’accueillir ces récits avec bienveillance et justesse. Cependant, j’ai ressenti très vite le besoin d’approfondir mes connaissances, ce que j’ai fait et continue à faire.

Aujourd’hui, dans ma pratique, je m’inspire des approches que j’ai mentionné dans cet article et j’adapte mes techniques en fonction des personnes, de leurs demandes et de l’intensité de leur vécu. Mon objectif est d’accompagner chacun sur son chemin de résilience et de reconstruction, avec des outils adaptés à leur situation.

⚠ Un point essentiel : Je suis praticien en hypnose, mais je ne suis pas un professionnel de la santé mentale. Selon l’intensité du traumatisme, mon accompagnement peut venir en complément d’un suivi médical, mais ne s’y substitue pas. Dans certains cas, si je juge que la problématique dépasse mon champ de compétence, je peux rediriger vers un professionnel plus adapté  ou conditionner mon accompagnement à un suivi médical approprié.

les travaux forestier laisse des impacts dans la forets tel des psychotraumas

Là où c’était brisé

Dans le premier article sur le psychotrauma, je t’ai parlé de cette forêt blessée par l’exploitation humaine.
Un vrai carnage.
La violence brute, le manque de soin, l’oubli du vivant.
Les machines avaient éventré le sol, creusant de profondes ornières. Des traces durables, visibles encore longtemps après le passage.

Et puis, quelques décennies plus tard, je suis retourné là-bas.

La vie avait repris.
Mais pas seulement repris : elle avait transformé.
Les ornières étaient devenues des mares. Des oasis.
Des lieux foisonnants où cohabitaient grenouilles, insectes et libellules.
Sans ces blessures, il n’y aurait jamais eu de telles poches de vie à cet endroit.

Ce qui a été fait… a été fait.
Oui, l’humain peut être violent.
La vie aussi.
Mais dans toute cette brutalité, dans toutes ces failles,
il y a une force immense, silencieuse,
celle de la résilience.

On ne peut pas effacer ce qui a été vécu.
Mais on peut, avec le vivant,
reconstruire.
Différemment.
Laisser émerger autre chose.
Quelque chose qui naît, là même où c’était brisé.

une foret résiliente qui accueille la vie après avoir été devastée, quelque décénnies plus tard les ornières ont été remplacée par des marres plein de vie.

La résilience comme force du vivant et de l’évolution

Il y a des chemins que seule la vie sait tracer, jusque dans les ornières oubliées.
Parfois, ce que l’on croyait perdu devient le berceau du renouveau.

Et je le sais : quand on souffre des séquelles de cette violence, cela peut être difficile à entendre.
Mais pour l’avoir vécu, pour l’avoir accompagné, je crois profondément en cela.

Il n’y a pas — ou si peu — de vie humaine qui ne soit traversée par la difficulté.
Mais il y a, en chacun de nous, une magie.
Une force peut-être semblable à celle qui fait tourner la planète, brûler les étoiles
et germer la graine du renouveau.

A propos de moi.

Je suis Sébastien Lanotte, hypnothérapeute et gemmologue, passionné par la vie et avide de découvertes. Depuis des décennies, j’explore et j’apprends chaque jour, mêlant psychologie et énergétique, tradition et science, corps et esprit. J’aime créer des ponts entre ces mondes pour mieux comprendre l’humain et ses transformations.

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Ce blog est un espace d’exploration et de transmission, où je partage des réflexions, des outils et des perspectives pour mieux se comprendre et évoluer vers plus d’harmonie et de paix intérieure.

Chaque article est le fruit de mon propre cheminement, mêlant mon expérience d’accompagnant, ma quête en tant qu’humain dans ce 21ᵉ siècle, et l’appui de l’intelligence artificielle comme un partenaire créatif. L’IA m’aide à structurer, approfondir et affiner mes idées, mais chaque mot ici est pensé, ressenti et écrit avec mon intention.

Mon objectif ? Partager mes apprentissages, mes réflexions et mes découvertes, offrir des clés de compréhension et d’exploration intérieure, toujours dans une approche humaine, incarnée et authentique.

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Psychotrauma et guérison : de la violence à la résilience

8 mars 2025 Aucun commentaire

Les empreintes profondes de la violence

Petit, j’ai eu la chance de vivre en pleine nature. J’adorais ça : m’abaisser sous les fils barbelés pour parcourir les prairies, faire des barrages dans les ruisseaux, arpenter le bois. Il n’était pas rare de croiser des chevreuils, des sangliers. La terre était pleine de vie, vibrante. Nous étions des gamins, tout aussi vibrants, nous nourrissant de l’air pur, du soleil et de la liberté.

La Forêt, pour nous enfants, c’était un monde immense, plein de recoins, de territoires inexplorés, de secrets cachés et parfois même de dangers. C’était vivant. Les arbres se mêlaient aux pierres, les lièvres s’enfuyaient sous nos pas, mille et une plantes couraient le long des racines, sur les pentes, au bord des sources.

Un jour, dans la forêt, des travaux forestiers et de débardage ont eu lieu, et tout a été saccagé. Ma belle forêt est devenue un bourbier, avec des ornières profondes. Il n’y avait plus que de la boue. Les arbres avaient été coupés, et pour les retirer, des machines puissantes avaient tout tracté, arrachant tout sur leur passage. Le sol était marqué de traces profondes, laissant un espace meurtri. Tout l’écosystème avait été impacté.

Je fus choqué. Ces bois vivants, vibrants, cette atmosphère paisible, laissaient place à un saccage. Il n’y avait pas d’autre mot. L’impact émotionnel de cette découverte fut aussi profond que les ornières laissées par les machines. Peut-être fut-ce l’une des premières fois où j’ai été profondément choqué par la violence de l’homme.

Cette violence qui ne fait pas attention à l’autre, qui prend, arrache pour produire, gagner du temps, de l’argent, toujours plus vite, toujours plus…

les travaux forestier laisse des impacts dans la forets tel des psychotraumas

Syndrome de stress post-traumatique : Les symptômes qui perturbent notre quotidien

Anxiété, cauchemars, troubles du sommeil, réactivité excessive, instabilité émotionnelle, sentiment de déconnexion, angoisses, phobies… Autant de troubles qui amènent à consulter et qui peuvent cacher un syndrome de stress post-traumatique. Une vie d’humain n’est jamais facile, je crois, particulièrement lorsque ces symptômes envahissent le quotidien. L’expérience humaine n’est pas un long fleuve tranquille, paraît-il, et notre parcours personnel se façonne à travers des moments d’intensité variable. Le vécu de chacun est marqué par des expériences émotionnelles fortes qui impriment leur influence sur notre façon de percevoir et de réagir au monde. Certaines expériences vont cependant s’ancrer plus profondément, telles les ornières laissées par les machines dans la forêt, creusant dans notre psyché des sillons durables. Des séquelles qui perturbent profondément notre physiologie et notre relation au monde. C’est précisément ce que nous définissons comme une expérience traumatique, un psychotrauma – cette blessure invisible qui transforme notre rapport à nous-mêmes et aux autres.

Psychotrauma : définition

cubs avatar inspiré de la pyrite lis un livre
  • Le psychotrauma, ou traumatisme psychique, est une blessure psychologique profonde causée par un événement ou une série d’événements qui dépassent les capacités d’adaptation et d’intégration émotionnelle d’une personne. Contrairement aux expériences difficiles ordinaires que nous parvenons à assimiler, le psychotrauma submerge nos mécanismes de défense habituels.

    Un psychotrauma se caractérise par :

    • Une réaction de détresse intense face à un événement perçu comme menaçant pour l’intégrité physique ou psychique
    • L‘incapacité du cerveau à traiter et intégrer normalement cette expérience dans la mémoire autobiographique
    • Un stockage dysfonctionnel de l’expérience dans la mémoire émotionnelle et sensorielle plutôt que narrative
    • Des perturbations durables dans le fonctionnement du système nerveux autonome
    •  

    Ce qui rend une expérience traumatique n’est pas seulement sa nature objective, mais aussi la perception subjective de la personne, ses ressources disponibles au moment de l’événement, et le contexte (notamment l’absence de soutien social). Un même événement peut être traumatique pour une personne et pas pour une autre.

    Le psychotrauma peut résulter d’événements uniques et intenses (accident, agression) ou d’expériences répétées et chroniques (maltraitance infantile, violence domestique). Dans les cas graves, il peut évoluer vers un syndrome de stress post-traumatique (TSPT) complet, caractérisé par la triade symptomatique : reviviscences, évitement et hyperactivation.

    Sur le plan neurobiologique, le psychotrauma modifie le fonctionnement de plusieurs structures cérébrales impliquées dans la régulation émotionnelle et la réponse au stress, notamment l’amygdale, l’hippocampe et le cortex préfrontal.

Peut-on guérir d'un psychotrauma ?

Tout dépend de ce qu’on entend par « guérir ». Si l’on parle de revenir totalement à un état antérieur à l’événement traumatique, comme si rien ne s’était passé, alors non. Ce qui a été vécu reste inscrit dans notre histoire. Mais peut-on apaiser les séquelles du syndrome de stress post-traumatique, retrouver un équilibre plus stable et accéder à une paix intérieure ? Oui, absolument.

La guérison émotionnelle peut même nous permettre de transformer ces événements en forces. La vie fonctionne ainsi : elle s’adapte et tire sa puissance des contraintes qu’elle rencontre. C’est un chemin, parfois celui d’une vie entière.

Je reçois des personnes qui ont déjà traversé une grande partie de leur existence et qui consultent pour des troubles anxieux, des phobies, un mal-être profond ou des troubles du comportement alimentaire… Nous découvrons souvent que l’origine de ces symptômes se trouve dans leur passé, dans des événements vécus, souvent durant l’enfance, qui ont laissé des traces profondes dans leur équilibre psychique et corporel.

Ces personnes se sentent fréquemment inférieures à « la normale » (encore faudrait-il définir ce qu’est la normale) ou même coupables des symptômes qu’elles ressentent. Mais ce que j’observe avant tout chez elles, c’est une immense capacité de résilience, déjà en place. Malgré tout ce qu’elles ont traversé – et parfois c’est particulièrement éprouvant – elles sont là. Elles ont construit leur vie, se sont insérées dans la société, ont un travail, des enfants. Et plus encore, elles ont le courage de demander de l’aide, de partager leur vécu et d’entamer un processus thérapeutique pour traiter le trauma plus en profondeur.

Découvrons maintenant ensemble les multiples visages du trauma psychique et les approches thérapeutiques qui, de l’hypnose à la thérapie polyvagale, offrent de véritables chemins vers la libération émotionnelle.

 

Le psychotrauma et le TSPT : histoire, reconnaissance scientifique et manifestations du stress post-traumatique

Ce n’est qu’au cours des années 1980 que le psychotrauma a été officiellement intégré au DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Cette reconnaissance reste relativement récente dans le domaine des sciences médicales, et ce n’est que ces dernières décennies que nous avons commencé à mieux comprendre le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et les méthodes efficaces pour le traiter.

Ce sont principalement les guerres qui ont révélé ces dysfonctionnements neurobiologiques causés par des événements d’une telle atrocité qu’ils impactent durablement notre système nerveux, nos émotions, nos mécanismes de vigilance, et finalement, toute notre physiologie et psychologie. La guerre du Vietnam, bien que des observations aient déjà été faites après les deux guerres mondiales, a joué un rôle clé dans l’établissement d’un diagnostic précis pour ces troubles.

Les symptômes du psychotrauma se manifestent de diverses façons : dissociation, hyperréactivité émotionnelle, crises de panique, flashbacks intrusifs, phobies spécifiques, et bien d’autres dérèglements dont l’intensité varie selon les individus et leur histoire. Cette diversité de symptômes explique pourquoi la thérapie du trauma nécessite aujourd’hui une approche holistique et personnalisée.

Comprendre les différentes formes de psychotrauma

Lorsque nous évoquons le trauma psychique, nous avons souvent l’image d’un événement catastrophique unique, comme un accident grave ou une agression. Pourtant, le psychotrauma se manifeste sous des formes bien plus variées et parfois subtiles. Certains traumas peuvent passer quasiment inaperçus pendant des années tout en influençant profondément notre vie quotidienne, nos relations et notre rapport au monde.

Au fil de mes apprentissages et de ma pratique, j’ai pu apprendre et observer comment ces différentes formes de trauma façonnent le fonctionnement psychique et corporel de personnes choquées.

Chaque type de trauma laisse une empreinte unique sur le système nerveux et exige une approche thérapeutique adaptée. Pour mieux comprendre ce phénomène complexe, explorons ensemble les principales formes de psychotrauma, des plus évidentes aux plus discrètes.

1. Trauma simple (Type I)

Le trauma simple résulte d’un événement unique et isolé, tel qu’un accident ou une agression. Ce type de traumatisme est généralement ponctuel, avec un impact important mais souvent temporaire. La guérison est généralement rapide, mais elle dépend de l’intensité de l’événement et de la résilience de l’individu.

cubs expllique les traumas simples et complexe

2. Trauma complexe (Type II)

Le trauma complexe provient d’événements répétitifs et prolongés, comme la maltraitance infantile ou la violence domestique. Lorsqu’il survient durant l’enfance, il dysrégule le développement naturel de l’individu, créant des carences émotionnelles et psychologiques. Les traumatismes complexes nécessitent souvent un suivi approfondi avec des professionnels de santé mentale et une approche pluridisciplinaire pour favoriser une guérison efficace.

3. Trauma vicariant ou par procuration

Le trauma vicariant se produit lorsque l’on est affecté par les récits d’événements traumatiques vécus par d’autres, comme les policiers, pompiers, ou soldats rapportant des atrocités vécues sur le terrain à leurs proches. Cela peut également concerner les téléspectateurs qui, en suivant en boucle les informations sur des événements tragiques, sont indirectement affectés par le stress et la souffrance associés. Cela me fait réfléchir sur les chaines d’information continue,….

4.Traumatismes transgénérationnels

 Les traumatismes transgénérationnels se transmettent d’une génération à l’autre. Ainsi, nous pouvons porter les traces de stress post-traumatique (TSPT) causés par les traumatismes vécus par nos ancêtres. Cette transmission s’opère par des vecteurs sociaux et culturels (récits familiaux, comportements appris), émotionnels (styles d’attachement), mais aussi biologiques via des modifications épigénétiques récemment découvertes. Par exemple, des études ont montré que les descendants de survivants de l’Holocauste présentent souvent une sensibilité particulière au stress.

5. Troubles dérivés de traumatismes invisibles

Les troubles comme l’anxiété, la culpabilité ou la honte peuvent être liés à des événements répétés dans l’enfance, tels que des brimades ou des moqueries par des figures d’attachement (parents, éducateurs). Ces événements créent des troubles émotionnels qui, bien que ne présentant pas l’intensité d’un TSPT, peuvent freiner un développement harmonieux de l’identité.

cubs explique que l'épignétique montre que les traumas changent l'expression des gènes.

Réactions neurobiologiques aux traumas deux grandes tendances

Face au trauma psychique, notre système nerveux adopte généralement l’une de ces deux grandes tendances :

  • Hyperactivité : Insomnie, stress constant, hypervigilance, activité excessive pour éviter l’angoisse. Le système nerveux reste perpétuellement en état d’alerte.
  • Hypoactivité : Blocage émotionnel, procrastination, inhibition, repli sur soi et isolement. C’est une forme de gel ou d’effondrement du système nerveux face à la menace perçue.

Ces deux réactions peuvent alterner chez une même personne, compliquant parfois le diagnostic et nécessitant une approche thérapeutique adaptée.

Nous ne sommes pas égaux face aux traumas

L’événement en lui-même n’est pas un traumatisme ; il est potentiellement traumatisant. Un même événement peut être traumatique pour certaines personnes et non pour d’autres.

C’est la manière dont nous réagissons qui détermine si nous sommes traumatisés ou non. Quand je parle de notre manière de réagir, cela n’est pas conscient, bien entendu. Il s’agit d’un ensemble de facteurs qui influence notre psyché et détermine la capacité de celle-ci à supporter le choc d’un événement traumatique.

D’après les études modernes, plusieurs facteurs influencent notre capacité à faire face à des événements violents et potentiellement traumatisants.

  • Facteurs biologiques : Certaines personnes possèdent naturellement une résilience neurobiologique plus importante. Notre système nerveux, en partie déterminé génétiquement, peut être plus ou moins réactif au stress.
  • Histoire personnelle : Nos expériences précoces, particulièrement celles liées à l’attachement, créent un « modèle interne » qui influence notre capacité à gérer les événements traumatiques ultérieurs. Un attachement sécure dans l’enfance constitue souvent un facteur de protection.
  • Contexte du trauma : Un même événement peut être traumatisant pour une personne et pas pour une autre, selon le contexte et le sens que l’on lui attribue. La perception du contrôle pendant l’événement joue un rôle crucial.
  • Soutien social : La présence ou l’absence d’un réseau de soutien après l’événement traumatique a un impact considérable sur le processus de guérison.
  • Ressources psychiques : Nos mécanismes de défense, notre sentiment d’auto-efficacité et notre capacité à mentaliser varient d’une personne à l’autre et influencent notre réponse face au traumatisme.
  • Traumas antérieurs : L’accumulation de traumatismes peut fragiliser certaines personnes (effet cumulatif) ou, paradoxalement, renforcer d’autres qui ont développé des mécanismes d’adaptation efficaces.
  • Moment de vie : Un même événement peut avoir un impact différent selon qu’il survient pendant l’enfance, l’adolescence ou l’âge adulte.

Tout comme nous sommes uniques dans notre manière de vivre et d’intégrer un événement traumatisant, le chemin vers la résilience est également unique et personnel. C’est pourquoi, dans les troubles du stress post-traumatique aigu, le choix des accompagnants devient essentiel.

Soigner le trauma : des approches adaptées pour chaque chemin de guérison

Nous comprenons de mieux en mieux ce qu’est un psychotraumatisme et comment il fonctionne. Nous saisissons comment il impacte nos mécanismes psychiques et physiologiques, et par conséquent, nous développons des approches plus efficaces pour le soigner.

Selon l’intensité du trauma et la manière dont nous nous sommes construits avec ces chocs sur notre système nerveux, le processus de guérison peut prendre plus ou moins de temps. C’est un chemin d’apaisement, de désensibilisation et parfois de reconstruction – un véritable pèlerinage intérieur.

Je vais vous proposer dans le prochain article quelques approches thérapeutiques qui permettent d’apaiser, de mieux vivre, voire de transformer nos traumatismes en forces. Chacune de ces méthodes offre une porte d’entrée différente vers la régulation émotionnelle et la libération du corps et de l’esprit.

une foret résiliente qui accueille la vie après avoir été devastée, quelque décénnies plus tard les ornières ont été remplacée par des marres plein de vie.

A propos de moi.

Je suis Sébastien Lanotte, hypnothérapeute et gemmologue, passionné par la vie et avide de découvertes. Depuis des décennies, j’explore et j’apprends chaque jour, mêlant psychologie et énergétique, tradition et science, corps et esprit. J’aime créer des ponts entre ces mondes pour mieux comprendre l’humain et ses transformations.

💬 Curieux de vos ressentis et expériences, j’adorerais échanger avec vous ici ou sur les réseaux.

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Chaque article est le fruit de mon propre cheminement, mêlant mon expérience d’accompagnant, ma quête en tant qu’humain dans ce 21ᵉ siècle, et l’appui de l’intelligence artificielle comme un partenaire créatif. L’IA m’aide à structurer, approfondir et affiner mes idées, mais chaque mot ici est pensé, ressenti et écrit avec mon intention.

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Colère qui es tu, que veux tu?

23 février 2025 Aucun commentaire

Colère, que me veux-tu ?

S’il y a bien une émotion mal aimée, c’est la colère. Cela m’a frappé dans ma pratique en cabinet : beaucoup de personnes expriment plus facilement la tristesse ou la peur que la colère. Comme si elle était interdite, dangereuse, inacceptable. Mais pourquoi ?

 

Pourquoi la colère dérange-t-elle autant ?

 

Elle bouscule, secoue, effraie. Trop bruyante, trop intense, trop incontrôlable, elle bouleverse l’ordre établi. On apprend vite à la masquer sous des sourires forcés, à la refouler derrière des silences pesants. « Ne te mets pas en colère », « Ce n’est pas beau de se fâcher », « Quel vilain caractère ! »

Dès l’enfance, la colère est perçue comme une faiblesse, une perte de contrôle. Dans une société qui valorise le calme et la maîtrise de soi, elle devient l’émotion à bannir. Mais c’est aussi l’une des plus puissantes. Et si elle dérange tant, c’est peut-être parce qu’elle renferme une énergie brute, un potentiel de transformation immense.

 

Table des matières

l'ours en colère détruit les arbres morts,c ubs et améthyste s'interroge sur la nature de la colere

Apprendre à faire de la colère une alliée

Alors, à quoi sert-elle vraiment ? Comment la canaliser, l’exprimer, la rendre créatrice plutôt que destructrice ?

Je la connais bien, cette colère. Elle m’a fait exploser, elle a été destructrice. Mais elle m’a aussi sauvé la vie. Elle a été mon moteur, mon carburant, celle qui m’a permis d’avancer, de créer, d’écrire ces lignes aujourd’hui.

Dans cet article, je vous invite à plonger avec moi dans l’univers de la colère : celle qui brûle, qui consume, mais aussi celle qui élève et transforme. Je vais vous partager mon expérience personnelle et celle d’accompagnant, pour explorer ensemble comment apprivoiser cette force et en faire une alliée.

 Prêts à changer votre regard sur la colère ? Suivez-moi.

l'ours enragé, améthys et cubs discute de l'utilité de la colère

Pourquoi la colère est si mal acceptée ?

Travailler avec les émotions fait partie du quotidien de tout praticien en hypnose d’accompagnement. Une chose qui m’a souvent interpellé, c’est la difficulté qu’éprouvent certaines personnes à accéder et à exprimer leur colère, notamment chez les femmes.

La colère est mal acceptée, car elle dérange. Elle fait peur, aussi bien chez les autres qu’en soi-même. Beaucoup redoutent son surgissement, la percevant comme une perte de contrôle ou une menace pour l’équilibre relationnel.

Dans le monde du travail, elle est souvent assimilée à un manque de professionnalisme.
Dans les relations personnelles, elle peut être mal interprétée et générer des conflits.
Chez les femmes, elle est encore plus stigmatisée, car elle entre en contradiction avec les attentes sociales de douceur et de retenue émotionnelle.

Ainsi, la colère est fréquemment perçue comme une défaillance, une faiblesse à masquer.

Pourtant, c’est une émotion essentielle. Elle signale un besoin de changement, de protection ou d’affirmation de soi. Elle est une force, une énergie brute qui, lorsqu’elle est comprise et exprimée sainement, devient un formidable moteur d’action.

Mais lorsqu’elle est réprimée ou mal canalisée, elle se transforme en une charge intérieure pesante, s’accumulant silencieusement jusqu’à exploser ou se dissoudre dans l’amertume et l’usure émotionnelle.

La colère fait peur, et sans doute à raison : lorsqu’elle explose, ses conséquences peuvent être irréparables. Mais doit-elle forcément être réduite à un choix binaire entre violence et répression ? N’existe-t-il pas un juste milieu, un curseur à ajuster pour qu’elle devienne une force constructive ? Comment apprendre à l’écouter et à l’exprimer sans qu’elle nous déborde ni nous étouffe ?

Dans la suite de cet article, je vais vous partager mon regard et des pistes pour mieux comprendre et apprivoiser cette émotion essentielle.

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Définition de la colère, par Cubs

La colère est une émotion primaire qui survient en réponse à une frustration, une injustice ou une menace perçue. Elle sert de mécanisme de défense pour réagir face à une situation jugée inacceptable.

Caractéristiques principales :

  • Physiologiques : Activation du système nerveux (accélération du rythme cardiaque, montée d’adrénaline).
  • Cognitives : Évaluation d’un déséquilibre ou d’une atteinte à ses besoins.
  • Comportementales : Peut mener à une réaction impulsive (agression, fuite) ou contrôlée (affirmation, transformation).

Fonction de la colère :

  • Poser des limites et défendre son intégrité.
  • Mobiliser de l’énergie pour agir et changer une situation.
  • Exprimer un besoin non satisfait.

 

Gestion et transformation :

Mal maîtrisée, elle peut être destructrice. Canalisée, elle devient un moteur de changement et d’affirmation.

👉 La colère n’est ni bonne ni mauvaise. C’est son expression qui fait la différence.

cubs, un avatar style bd, inspiré du minéral pyrite, il est doré anguleux, analytique et sceptique, il jongle avec des cube dorés

La colère chez l’enfant : un stade normal du développement

La colère est une réaction normale chez l’enfant, surtout avant 6 ans. À cet âge, son cortex préfrontal n’est pas encore pleinement développé, ce qui signifie qu’il ne peut pas encore réguler ses émotions de manière rationnelle. Il vit alors ses émotions en direct, sans filtres ni recul, réagissant instantanément à ce qu’il ressent.

Cette colère exprime une frustration. Avant 6 ans, l’enfant ne fait pas encore clairement la distinction entre lui et les autres, lui et le monde. Il est en pleine phase d’apprentissage de ces notions. Ses besoins lui paraissent absolus : lorsqu’il veut quelque chose, il considère comme naturel de l’obtenir immédiatement. S’il ne l’obtient pas, il ressent de la frustration et l’exprime par la colère.

Son apprentissage se fait par l’expérience et l’observation. Il va progressivement intégrer les réactions des adultes et des autres enfants face à ses émotions, ce qui va façonner sa manière d’exprimer sa frustration à l’avenir.

La colère réprimée – Un impact bien plus profond qu’on ne l’imagine

Cette BD m’a été inspirée un été, alors que j’accompagnais une personne en proie à une addiction. Au fil des séances, il a fini par mettre le doigt sur ce qui le poussait à fuir dans l’alcool : des colères réprimées. Jusqu’à cet instant, il n’avait même pas conscience qu’il était en colère.

Quelques jours plus tard, une scène du quotidien a résonné avec ce que je venais de découvrir en séance. Lors d’une sortie dominicale, j’ai vu un enfant d’environ cinq ans faire une colère. En réponse, sa mère lui a administré une fessée devant tout le monde.

J’ai été choqué, non seulement par le geste, mais surtout par la réaction de l’enfant. Il est resté stupéfait, comme s’il ne comprenait pas ce qui venait de lui arriver.

À cet instant précis, il apprenait, sans le savoir, que sa colère était inacceptable. Pire encore, il venait d’intégrer une leçon s’il voulait être aimé, il devait taire cette émotion.

J’ai voulu intégrer cette scène à la BD, mais les limitations des générateurs d’images m’ont empêché de représenter cette scène de violence.

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Accompagner la colère de l’enfant au lieu de la réprimer

Je n’ai pas d’enfant, et je ne cherche pas à donner de leçon à quiconque. Mais avec mon expérience d’accompagnant, je constate que dans presque chaque accompagnement, il arrive un moment où nous revenons à l’enfance. C’est là que se sont forgés nos premiers schémas émotionnels, que nous avons appris comment exprimer (ou non) nos émotions, comment nous positionner face au monde.

La colère étant une émotion naturelle, j’aimerais partager ici quelques pistes pour aider l’enfant à la traverser – une émotion légitime, mais qui, comme toute force brute, nécessite d’être canalisée.

Je préfère le mot « réguler » à « maîtriser » ou « contrôler ». Une émotion n’a pas besoin d’être domptée, elle a besoin d’être entendue et de circuler. Avant 6 ans, le cerveau de l’enfant n’a pas encore la maturité nécessaire pour gérer seul ses émotions. Avant toute chose, il est essentiel qu’il sente que sa colère est entendue.

Car après tout, qui se sent bien en étant en colère ? Si nous, adultes, trouvons cela difficile à vivre, imaginez ce qu’il en est pour un enfant, qui ne dispose d’aucun outil pour l’exprimer autrement.

L’enfant apprend par l’exemple. Alors, comment lui montrer comment réguler sa colère ?

Si un enfant se met en colère et que, en retour, l’adulte s’énerve et lui administre une fessée, que va-t-il comprendre ?


– Que frapper est une façon de gérer la colère ?
– Que la violence est une réponse normale à une émotion débordante ?

Dans les lignes qui suivent, j’aimerais proposer une autre approche, qui permette à l’enfant d’intégrer sa colère comme une émotion légitime, tout en apprenant à la canaliser sans violence ni refoulement.

🌀  1. Accueillir et nommer l’émotion
🔹 Pourquoi ?
L’enfant vit sa colère intensément, sans toujours comprendre ce qui lui arrive. Mettre des mots dessus l’aide à identifier ce qu’il ressent et à prendre du recul.

🔹 Comment ?
✔ Verbaliser l’émotion : « Je vois que tu es très en colère parce que tu voulais ce jouet. »
✔ Lui montrer qu’on comprend : « C’est frustrant quand on ne peut pas avoir ce qu’on veut tout de suite. »
✔ Lui apprendre à l’exprimer avec des mots : « Tu peux me dire ‘je suis en colère’ au lieu de crier. »

Comment aider un enfant à gérer sa colère ? Les conseils d’Améthys pour une régulation apaisée

🧘‍♂️ 3. Lui apprendre à se calmer progressivement
Une fois la colère exprimée, l’aider à retrouver son calme en lui proposant des stratégies de recentrage.

🔹 Exemples de techniques apaisantes :
✔ La bulle magique : Lui demander d’imaginer qu’il est dans une bulle de calme où il respire doucement.
✔ Le « je compte mes doigts » : Poser un doigt après l’autre en inspirant/expirant lentement.
✔ Un câlin ou un contact rassurant : Certains enfants se calment mieux avec un contact physique sécurisant.

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'une mère invite son enfant à bouger danser pour déchargé la colere

💨 2. Proposer des outils pour libérer la colère autrement
Un enfant ne peut pas « raisonner » sa colère comme un adulte. Il a besoin de moyens concrets et corporels pour l’évacuer.

🔹 Exemples de techniques adaptées :
✔ Le souffle du dragon  : Inspirer profondément et souffler très fort comme un dragon qui crache du feu.
✔ Le coussin de la colère  : Avoir un coussin spécial où il peut taper pour relâcher la tension.
✔ La danse de la tempête  : Secouer les bras et les jambes pour « expulser » la colère du corps.
✔ Dessiner sa colère 🎨 : L’enfant peut faire un dessin de ce qu’il ressent, puis le transformer (ex : dessiner un orage puis un arc-en-ciel).

améthys aide à apaiser la colere grace à la respiration

👀 4. Montrer l’exemple (régulation par imitation)
🔹 Pourquoi ?
L’enfant apprend en nous observant. Si un adulte crie ou punit brutalement, il intègre que c’est ainsi qu’on gère la colère.

🔹 Comment ?
✔ Dire à voix haute ce qu’on fait quand on est énervé : « Je suis en colère, je vais respirer un coup pour me calmer. »
✔ Montrer que la colère peut être exprimée autrement : « Je vais marcher un peu pour retrouver mon calme. »
✔ Valider que c’est normal d’être en colère, mais qu’on peut apprendre à la canaliser sans blesser les autres.

📖 5. Instaurer des rituels et des outils de prévention
🔹 Pourquoi ?
Un enfant qui sait qu’il a le droit d’être en colère et qu’il existe des solutions sera plus à même de gérer ses émotions avec le temps.

🔹 Comment ?
✔ Créer un « coin des émotions » : Un endroit calme où il peut aller seul quand il sent que la colère monte (avec des coussins, un livre, un objet réconfortant).
✔ Lui apprendre à anticiper : « Quand tu sens que tu vas t’énerver, tu peux venir me voir au lieu de crier. »
✔ Lire des histoires sur les émotions 📚 : Il existe des livres

amethys invite à apprendre à rguler sa colère

🔄 6. Après la colère : en parler et renforcer l’apprentissage

Une fois l’émotion passée, il est important d’en parler pour aider l’enfant à progresser.

🔹 Comment ?
✔ Rassurer : « Tu as été très en colère, mais maintenant c’est fini. Tout va bien. »
✔ Faire un retour bienveillant : « Qu’est-ce qui t’a aidé à te calmer ? »
✔ Proposer une alternative pour la prochaine fois : « La prochaine fois, tu pourrais souffler au lieu de crier ? »

Gérer la colère d’un enfant : être parent, un apprentissage au quotidien

Nous sommes humains, et même en tant qu’adultes ou éducateurs, nous ne sommes pas parfaits. Nous ressentons aussi de la colère, surtout dans un monde où la pression extérieure est constante.

Les quelques méthodes que je vous ai partagées ici, inspirées de diverses sources, ont simplement pour but de vous offrir des pistes. L’apprentissage se fait par la répétition, et il est normal d’avoir des jours où l’on se sent dépassé. Si un jour vous perdez votre sang-froid face à la colère de votre enfant, ce n’est pas un drame. Une réaction impulsive ponctuelle ne définit pas un mode d’éducation, mais un schéma répété façonne durablement la perception qu’un enfant aura de ses émotions

Mais si, à chaque accès de colère, un enfant reçoit une fessée, il intégrera que manifester ses émotions est dangereux. Peu à peu, il apprendra à les taire, les refouler ou à les transformer en violence. Et cela marquera durablement sa façon de fonctionner.

Colère réprimée : pourquoi la taire n’est jamais la solution

Avez-vous déjà ressenti, comme le personnage de cette BD, cette émotion qui monte en vous face à une injustice, une moquerie, ou une remarque déplacée, sans pouvoir l’exprimer par peur des conséquences ?

Lorsque nous avons appris dès l’enfance que la colère était une mauvaise chose, il arrive souvent qu’à l’âge adulte nous ayons du mal à l’exprimer, même lorsqu’elle serait légitime. Bien sûr, cette difficulté peut avoir d’autres origines, comme un événement marquant ou un contexte social particulier, mais c’est souvent dans l’enfance que nos premières croyances émotionnelles se forgent.

Ainsi, la colère peine alors à remplir son rôle essentiel : poser nos limites, nous protéger ou réagir face à l’injustice et à l’irrespect.

Pourtant, la colère ne disparaît pas simplement parce qu’on la tait. Elle reste là, silencieuse, tapie dans notre corps et notre esprit, jusqu’au jour où elle trouve enfin une voie pour être entendue. Et tant qu’elle ne sera pas libérée, elle pourra se manifester sous forme de troubles émotionnels ou physiques.

 

Les conséquences d'une émotion non exprimée

Quand la boissons sert à re fouler une émotion
  • Lorsqu’une émotion comme la colère n’est pas exprimée, elle ne disparaît pas pour autant. Au contraire, elle reste active dans le corps et l’esprit, entraînant des conséquences importantes sur plusieurs plans.

    Psychologiquement, une émotion réprimée peut générer de l’anxiété chronique, de la dépression, une faible estime de soi, voire de la rancœur permanente. La personne ressent alors un mal-être diffus et constant, qui perturbe son quotidien.

    Sur le plan relationnel, l’émotion refoulée se traduit souvent par des comportements indirects ou passifs-agressifs (sarcasme, froideur affective), entraînant des conflits fréquents ou l’isolement social.

    Physiquement, le refoulement émotionnel peut générer des symptômes psychosomatiques tels que tensions musculaires, migraines, troubles digestifs ou encore affaiblissement du système immunitaire. Ces symptômes reflètent la tension émotionnelle interne persistante.

    Enfin, sur le plan comportemental, cette énergie émotionnelle non déchargée peut conduire à des comportements compensatoires tels que les addictions (alcool, drogues, tabac) ou à des conduites à risque, cherchant inconsciemment à relâcher la pression interne accumulée.

    En conclusion, exprimer sainement ses émotions est essentiel pour préserver son équilibre global, à la fois physique, psychologique et social. L’émotion non exprimée n’est jamais sans conséquence.

     

cubs, un avatar style bd, inspiré du minéral pyrite, il est doré anguleux, analytique et sceptique, il jongle avec des cube dorés

Symboliser pour libérer : Comment exprimer la colère et les émotions refoulées grâce au dialogue intérieur

La colère non exprimée crie à l’intérieur, et parfois même les produits (alcool, anxiolytiques, cannabis, nourriture) ne suffisent plus à l’apaiser. Permettre à cette colère, et plus largement à toutes les émotions, de s’exprimer pleinement est une chose que j’apprécie particulièrement dans mes accompagnements en cabinet. J’invite la personne à dialoguer avec son émotion. En réalité, nous sommes toujours engagés dans un dialogue intérieur ; il suffit simplement de le mettre en lumière. La psyché communique naturellement par symboles et métaphores, et grâce à un état d’hypnose, même léger, ces symboles et leurs messages émergent rapidement.

Cette méthode permet de percevoir l’émotion sous un autre angle, de la regarder avec un certain recul, tout en l’écoutant vraiment. Et cela est essentiel. Même sans mots précis, l’émotion se manifeste clairement à travers des sensations, des images, des ressentis, ou parfois des messages subtils qui apportent des prises de conscience.

Bien sûr, ce dialogue intérieur ne concerne pas uniquement la colère, mais toutes les émotions qui attendent d’être entendues. À travers lui, la personne apprend progressivement à réguler ses émotions, ce qui favorise un mieux-être profond, réduit les tensions internes et améliore ses relations. 

Lien vers l’article connexe

émotions, sensations, symbôles

une mini bd ou un homme discute avec sa colère symbolisée par une flamme.

Apprivoiser sa colère : écouter et utiliser positivement cette émotion puissante

La colère, cette émotion si peu aimée, est pourtant une fidèle alliée. Semblable à un cheval sauvage, elle peut nous blesser, même tuer, lorsqu’elle n’est pas domptée, mais une fois apprivoisée, elle nous pousse à de grandes traversées.

Écouter sa colère, c’est connaître ses limites, savoir ce que l’on est prêt à accepter ou non. Quand elle se manifeste, c’est que quelqu’un ou quelque chose pénètre dans notre espace personnel, franchit nos frontières émotionnelles ou heurte profondément nos valeurs, c’est quand quelqu’un quelque chose franchi les limites de notre territoire..

Ressentir cette force, la laisser nous traverser. Garder un œil attentif sur elle pour agir et affirmer clairement nos limites, sans nécessairement exploser. Car une colère explosive peut parfois générer des blessures inutiles. Mais si besoin, elle conserve cette possibilité d’éclater pour nous défendre avec fermeté. C’est aussi cela, avoir sa colère comme alliée

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le jeune homme apprivoise sa colère et pose des limmites

Apprivoiser, réguler et décharger l’excès de colère permet de faire face aux situations avec plus de calme. Être dans une relation saine avec sa colère, c’est une manière de se respecter soi-même, mais aussi d’être respecté par les autres.

Les pierres qu'améthys vous propose pour apprivoiser votre colère

Lorsque les émotions tourbillonnent en nous, elles cherchent simplement un chemin pour s’exprimer. Pour décharger cette énergie, laissez-la circuler librement à travers le souffle, le mouvement ou la création. Accordez-vous juste un instant, avec vous-même et avec elles, dans cet espace intime où émotion et raison s’entrelacent, s’équilibrent, s’harmonisent. À chacun sa solution. Aucun dogme : simplement transformer un tourbillon, trublion troublant, en un sage message venu du plus profond de soi.

Respirez profondément, dansez librement, écrivez, dessinez ou encore verbalisez votre ressenti… Car chaque émotion entendue est une émotion libérée, et chaque émotion libérée révèle un peu plus de votre lumière intérieure, un peu plus de votre humanité

Apprivoiser sa colère grâce à l'hypnose : transformer ses émotions en alliées puissantes

J’étais colérique. Je vivais des colères explosives. J’en ai cassé des assiettes, poussé des cris à m’en faire mal à la gorge. Puis un jour, j’ai découvert l’hypnose.

Durant ma formation, j’ai vécu une expérience hypnotique puissante, que je fais désormais vivre aux autres : incarner un animal. La première fois que j’ai fait cette expérience, je suis devenu un ours. D’abord très étonné, j’ai senti mon torse se gonfler, ma respiration s’approfondir. Mes mains devenaient des pattes puissantes, mon corps se couvrait d’un pelage épais. Je humais l’air, je posais fermement mes pattes au sol, marquant mon territoire. Je me sentais pleinement ours, fort et sauvage.

Là, de l’autre côté de la rivière, j’ai aperçu l’humain. Il puait. L’ours que j’étais ressentait un profond mépris envers lui. Il ne devait pas passer. Je me suis dressé, j’ai rugi, j’ai chargé. C’était mon territoire !

La personne qui m’accompagnait, apprentie comme moi à l’époque, a eu peur et m’a rapidement fait revenir. Eh oui, cette intensité émotionnelle fait souvent peur. Mais ce jour-là, j’ai pleinement vécu ma colère sous la forme d’un animal, et j’ai compris ce qu’elle cherchait à accomplir. Plus précisément, j’ai ressenti ce qu’elle était réellement : une volonté légitime de protéger mon espace personnel et mes limites. Ce fut une révélation. Depuis ce moment, j’ai commencé à apprivoiser ma colère, à en faire une alliée précieuse.

 

lancer une balle magique pour décharger la colère

Accepter ses émotions et celles des autres

Cette expérience m’a aussi enseigné qu’en tant qu’accompagnant, il est crucial d’accepter pleinement les émotions de nos clients, même lorsqu’elles sont intenses ou inconfortables. Ce jour-là, en ressentant la gêne de mon accompagnatrice face à ma colère, j’ai éprouvé une brève culpabilité d’avoir laissé cette émotion m’envahir. Heureusement, ce fut passager. Désormais, quand l’un de mes clients traverse une forte émotion, je reste avec lui, pleinement présent et engagé. S’il est fâché, c’est parfaitement acceptable. Il a entièrement le droit d’éprouver et d’exprimer sa colère. Il a même toutes les raisons de la ressentir et de la vivre pleinement. Toute émotion est légitime.

Parfois, je propose à mes clients de lancer symboliquement leur émotion avec une balle magique libératrice. C’est puissant, surtout en état d’hypnose : la balle devient vite un missile, une grenade symbolique qui affirme et protège leur territoire intérieur.

Aujourd’hui, j’ai apprivoisé cette émotion intense. Je l’écoute, je la ressens, elle vit en moi sans exploser—sauf lorsque j’estime nécessaire de laisser cette énergie s’exprimer clairement pour être entendu. Cette nouvelle relation à ma colère m’a profondément transformé.

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A propos de moi.

Je suis Sébastien Lanotte, hypnothérapeute et gemmologue, passionné par la vie et avide de découvertes. Depuis des décennies, j’explore et j’apprends chaque jour, mêlant psychologie et énergétique, tradition et science, corps et esprit. J’aime créer des ponts entre ces mondes pour mieux comprendre l’humain et ses transformations.

💬 Curieux de vos ressentis et expériences, j’adorerais échanger avec vous ici ou sur les réseaux.

Prenez rendez-vous

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Comme je le dis toujours, choisir une pierre est une histoire de cœur plus que de raison. Laissez-vous guider par votre ressenti, votre intuition, votre attirance naturelle. Mais si je devais suggérer quelques pierres pour apaiser les colères trop intenses, je vous orienterais vers la douceur du Quartz rose, l’apaisante Améthyste ou encore la lumineuse Sélénite. À l’inverse, si vous avez du mal à réguler votre colère, je vous déconseille de porter des pierres comme les Grenats foncés ou l’Œil de tigre, qui pourraient accentuer le côté explosif de cette émotion puissante.
Lien vers l’article : harmoniser ses émotions avec les pierres.

améthys, l'avatar intuitif et méditatif du blog, inspiré d'une améthyste, vaporeuse, féminine, flottante violette

Bilbiographie de cet article sur la colère

  • Damasio, Antonio (1995), L’Erreur de Descartes : La raison des émotions, Odile Jacob.
    (Émotions et prise de décision, rôle de la colère et autres émotions dans le comportement.)

  • Filliozat, Isabelle (1999), Au cœur des émotions de l’enfant, Marabout.
    (Comprendre et accompagner la gestion émotionnelle chez l’enfant.)

  • Gueguen, Catherine (2014), Pour une enfance heureuse, Pocket.
    (Neurosciences affectives et développement émotionnel des enfants.)

  • Levine, Peter (2014), Guérir par-delà les mots, InterEditions.
    (Expression et libération corporelle des émotions refoulées.)

  • Siegel, Daniel & Bryson, Tina Payne (2015), Le cerveau de votre enfant, Les Arènes.
    (Fonctionnement cérébral et régulation émotionnelle de l’enfant.)

  • Van der Kolk, Bessel (2018), Le corps n’oublie rien, Albin Michel.
    (Conséquences des traumatismes émotionnels et physiques.)

  • Erickson, Milton & Lockert, Olivier (2001), Hypnose humaniste, IFHE Éditions.
    (Approche thérapeutique symbolique par l’hypnose.)

cubs avatar inspiré de la pyrite lis un livre

Ce blog est un espace d’exploration et de transmission, où je partage des réflexions, des outils et des perspectives pour mieux se comprendre et évoluer vers plus d’harmonie et de paix intérieure.

Chaque article est le fruit de mon propre cheminement, mêlant mon expérience d’accompagnant, ma quête en tant qu’humain dans ce 21ᵉ siècle, et l’appui de l’intelligence artificielle comme un partenaire créatif. L’IA m’aide à structurer, approfondir et affiner mes idées, mais chaque mot ici est pensé, ressenti et écrit avec mon intention.

Mon objectif ? Partager mes apprentissages, mes réflexions et mes découvertes, offrir des clés de compréhension et d’exploration intérieure, toujours dans une approche humaine, incarnée et authentique.

 

🔹 Comprendre ses émotions : Comment notre corps nous parle et pourquoi l’écouter.
🔹 L’hypnose et la transformation intérieure : Explorer son inconscient pour avancer.
🔹 Mon approche : Découvrir comment je vous accompagne vers plus de clarté intérieure.

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Revenir au corps : comprendre et réguler ses émotions

21 février 2025 Aucun commentaire

Et si le corps nous parlait ?

Je l’ai oublié, ce corps. Je l’ai maltraité.
Un jour, je me suis regardé dans un miroir et j’ai eu un électrochoc.
J’étais devenu un tonneau, un gros baril. Je ne l’avais pas vu arriver.
Mais j’étais devenu obèse.

Avec le temps, après m’être libéré d’une addiction, j’étais passé à une autre : la nourriture.
Je mangeais pour combler un manque. Je mangeais pour ne pas ressentir.
Je me fuyais dans le travail, et tout au long de la journée, je mangeais sans même m’en rendre compte.

Jusqu’au jour où mon corps s’est rappelé à moi.
Mon estomac a crié qu’il n’en pouvait plus. Mes jambes gonflaient. J’étais essoufflé après 200 mètres de marche… Moi qui avais traversé la France à pied.

Alors, j’ai commencé à changer. Petit à petit.
J’ai ajusté mes rythmes, ma nourriture, j’ai réappris à écouter mon corps.
Et j’ai retrouvé un poids plus sain.

Non sans efforts. Non sans vigilance.
Aujourd’hui encore, je dois rester attentif, ne pas retomber dans les automatismes.
La conscience du corps est un apprentissage permanent.

Mais une question me hantait :
Comment ai-je pu en arriver là sans presque m’en rendre compte ?

C’est ainsi qu’a commencé ma réflexion sur ma relation au corps, et plus largement, sur notre rapport au corps en tant qu’Occidentaux.

un homme se regarde dans un miroir et vois son corps qui est devenu gros

Notre rapport au corps : entre pudeur et hypersexualisation

Se couper de son corps, c’est aussi se couper de son énergie vitale.
Parfois, c’est se priver de sa sensualité, de son élan naturel, de son attractivité sexuelle.

Je l’apprends en tant qu’accompagnant.
Certaines femmes cherchent à se rendre invisibles, à effacer leur féminité.
Après des violences sexuelles, des évènements traumatisants. Se cacher sous les couches devient un mécanisme de survie.
Pour éviter d’être une proie.

Cela m’a profondément marqué.
Je n’avais pas mesuré l’ampleur des violences sexuelles, ni les séquelles qu’elles laissent sur le corps, sur l’être.

Je crois qu’il y a un véritable questionnement de fond à mener sur ce sujet.
Et, sincèrement, cela me questionne beaucoup.

 

Je vais souvent aux thermes en Allemagne. Là-bas, dans les espaces saunas, la nudité est de mise.
Au début, j’étais gêné. Puis, j’ai apprécié.
Dans ces espaces, la nudité est naturelle. Rien de malsain, au contraire.

Mais cela m’a fait réfléchir.

Nous vivons dans une société qui expose toujours plus le corps, tout en le rendant tabou.
Surtout celui des femmes.
D’un côté, une hypersexualisation omniprésente. De l’autre, un puritanisme qui persiste, sournois, rigide.
Un paradoxe qui me semble malsain.

 

Se couper de son corps : la dissociation

Je m’éloigne du sujet… ou peut-être pas tant que ça.
Parce que tout cela parle de notre lien au corps.

Quand j’ai découvert l’hypnose et la psychologie, j’ai compris ce qu’il se passait en moi.

J’étais dissocié.

Mon corps était là, mais je n’y habitais plus.
Pour me protéger, je m’étais coupé de mes sensations, de mes ressentis, de mes émotions.
Comme si j’étais à côté de moi-même.

Mais le corps, lui, n’oublie pas.
Les mémoires du passé s’y inscrivent, et un jour, elles se rappellent à nous.
Tous mes processus addictifs n’avaient qu’un but :
m’éloigner de ces sensations.

Tenter d’apaiser un corps qui criait son histoire.

Ecouter les émotions qui s’y engrammaient.

Ce que je vais explorer dans cet article

Nous portons tous, dans notre chair, des mémoires corporelles qui nous façonnent.
Des tensions figées.
Des émotions enkystées.
Des élans réprimés.

Alors comment les libérer ?
Comment revenir à une présence pleine, fluide, vivante ?

C’est ce que nous allons voir.

🌀 Les mémoires du corps.

⚡ L’énergie que certains événements figent en nous.

Table des matières

Émotions et énergie : Quand le corps murmure ce que l’esprit oublie

Il est fascinant de constater à quel point le corps se souvient.
Là où l’esprit classe, oublie, rationalise, le corps, lui, archive, imprime, murmure.
Une tension dans la nuque, une crispation dans l’estomac, un souffle qui s’écourte sans raison…
Autant de signaux silencieux, autant de traces laissées par notre histoire intérieure.

Les traditions anciennes parlent de chakras, d’énergie vitale, de circulation fluide ou entravée.
Les neurosciences, elles, explorent la mémoire corporelle, la régulation du système nerveux, et le lien indissociable entre émotions et physiologie.

Et entre ces deux approches ? Un point de convergence : le corps enregistre à différents niveaux ce que l’esprit tente d’oublier.

Le corps est une bibliothèque vivante qui ne dit mot.
Chaque tension est une page tournée, chaque douleur un chapitre inachevé.

Ce n’est pas une vue de l’esprit.
C’est un fait, étudié, documenté, éprouvé.

 

Le corps, une mémoire vivante

Imaginez un jardin intérieur, où chaque pensée est une graine, chaque émotion une fleur, chaque souvenir un arbre.
Certains sont robustes et éclatants, d’autres portent encore les marques des tempêtes passées. Quand l’énergie circule librement, ce jardin s’épanouit. Mais lorsqu’un choc ou une tension s’installe, certaines parties se figent, comme un ruisseau dont l’eau ne coule plus.

  • Une émotion non exprimée devient une tension.
  • Un choc non évacué laisse une empreinte.
  • Un corps qui ne libère pas son stress finit par le cristalliser.

Les animaux sauvages, après un danger, tremblent et évacuent naturellement le stress, puis reprennent leur vie sans séquelle.
L’humain, lui, souvent, retient, bloque, empêche pour plein de raisons le cycle naturel de libération.

Mais verrouiller un flot d’eau ne l’empêche pas d’exister…
Il stagne, il déborde, il use les parois.

Et si nous permettions à ce flux de retrouver son mouvement naturel ?

 

améthys, l'avatar intuitif et méditatif du blog, inspiré d'une améthyste, vaporeuse, féminine, flottante violette

Tout doucement… Juste prendre le temps. Laisser l’immobile retrouver son rythme, l’oublié se souvenir du courant. Ce qui semble figé ne l’est jamais vraiment… Il attend. Un souffle, une onde, une respiration… et voilà le présent qui, dans l’instant, redevient mouvement. Tout doucement…

Techniques efficaces libérer les émotions figées dans le corps

La respiration : ce mouvement simple mais essentiel qui façonne notre bien-être

Respirer. Un geste automatique, banal… et pourtant, il change tout. Un simple souffle peut transformer notre état d’esprit, calmer le corps, rééquilibrer nos émotions. Ce mouvement vital, essentiel et souvent négligé, façonne notre bien-être au quotidien.


Lorsque des émotions fortes marquent le corps, elles le font notamment à travers le système nerveux et le nerf vague (j’en parle plus bas dans cet article).
La respiration est l’un des meilleurs moyens d’agir sur ce système nerveux autonome.

Et cela n’a rien de nouveau. Depuis toujours, l’humain utilise la respiration pour modifier ses états internes et accéder à d’autres niveaux de conscience.
Aujourd’hui, les neurosciences valident ce savoir ancestral : la respiration a un impact direct sur notre état mental et physique.

Je ne vais pas détailler ici une méthode en particulier.
Il en existe de nombreuses, accessibles sur le net : il suffit de trouver celle qui vous convient.

Mais une chose est certaine : 5 minutes de respiration consciente par jour peuvent réellement changer une vie.
Je vous le confirme par l’expérience.

Le corps, reflet de notre état intérieur

Notre posture corporelle reflète souvent notre état interne.
La manière dont nous nous tenons, dont notre corps est en tension ou détendu, est l’émanation de notre énergie intérieure.

Tout comme la respiration, la posture n’est pas figée.
Nous pouvons, à tout moment, influencer notre posture et relâcher les tensions pour réguler notre état intérieur.

Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire « J’en ai plein le dos » ?
Souvent, cette personne est voûtée, comme si elle portait le poids du monde sur ses épaules.

Si elle fait l’effort de se redresser, cela influencera son état intérieur.
Ce n’est pas un miracle, et cela ne se fait pas en une seconde, mais cela a un impact réel.

Essayez par vous-même :
Adoptez chaque matin une posture de gagnant, bien ancré, ouvert, le regard droit devant.
Vous verrez, cela change la manière dont vous abordez votre journée.

Les émotions ne sont pas uniquement psychologiques ou cognitives, elles sont aussi corporelles.
Lorsqu’une émotion n’est pas exprimée, elle peut se figer dans le corps, modifiant notre posture, notre respiration et nos sensations physiques.

Prendre conscience du corps : le scan corporel

✔️ Fermez les yeux et balayez mentalement votre corps.
Prenez simplement le temps d’observer, sans chercher à changer quoi que ce soit.

✔️ Repérez les zones de tension et posez votre attention dessus.
Lorsque nous portons consciemment notre regard intérieur sur une zone crispée, elle commence souvent à se relâcher.

✔️ Alternez entre une zone tendue et une zone agréable.
Cela permet de créer un équilibre et d’encourager un relâchement progressif.

Le simple fait de prendre conscience de son état corporel peut déjà diminuer la charge émotionnelle.

l'image d'un chien qui se secoue pour évacuer ses émotions

Les tremblements naturels (TRE)

✔️ Laissez vos jambes trembler légèrement, comme si elles vibraient naturellement.
Ce tremblement involontaire est un mécanisme naturel de libération du stress.

✔️ Cette pratique aide à évacuer les blocages nerveux et musculaires, sans effort mental.

Les animaux utilisent instinctivement cette méthode après un stress : un cerf, après avoir échappé à un prédateur, tremblera naturellement avant de repartir comme si de rien n’était.
Nous, humains, avons tendance à bloquer ce réflexe, alors qu’il est essentiel pour évacuer l’énergie accumulée.

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L’auto-massage et la pression des points

✔️ Tapotez doucement la poitrine et le sternum, pour relâcher les tensions émotionnelles.
✔️ Massez le ventre et le plexus solaire, zones clés du stress et des émotions.
✔️ Appliquez une pression douce sur l’espace entre les sourcils.
✔️ Prendre soin de toute zone en tension repérée ou mise en évidence grâce au scan corporel par exemple.

Nous avons souvent peu de contact avec notre propre corps, si ce n’est dans des contextes fonctionnels (se laver, s’habiller).
Prendre quelques minutes pour se masser, se toucher avec bienveillance, c’est un acte de reconnexion et de soin.

Prendre ce temps, c’est envoyer un message clair à soi-même :
« Je t’écoute. Je prends soin de toi. »

améthys propose à cubs de se secouer pour évacuer ses émotions
cubs refuse de se se couer pour évacuer ces émotions

Remettre du mouvement, remettre de la vie

Le mouvement est essentiel.
La vie est mouvement : le corps respire, le sang circule, les pensées passent.
Mais parfois, certaines zones se figent, que ce soit par le stress, un choc émotionnel ou simplement l’accumulation des tensions quotidiennes.

Remettre du mouvement, c’est remettre de la vie dans ces zones figées.

✔️ La marche consciente
Marchez en portant attention à vos pas, votre souffle, vos sensations. Chaque pas peut devenir une ancre vers l’instant présent.

✔️ La danse libre
Mettez de la musique et laissez votre corps bouger naturellement, sans chercher à contrôler.
Le simple fait de bouger sans contrainte aide à libérer les tensions profondes.

✔️ Le yoga doux, le tai chi ou des pratiques similaires
Ces disciplines encouragent un mouvement lent et fluide, permettant de réhabituer le corps à la souplesse et à l’ancrage.

Pour aller plus loin sur la tradition du yoga, un article Pierres chakra et émotions ici.

cubs ses secoue et perds des cubes, il est surpris et déconfit

Exprimer ses émotions : un mouvement essentiel à notre équilibre intérieur

Les émotions ont besoin de mouvement. Elles ont besoin de vivre, circuler et être accueillies.
Les exprimer peut prendre différentes formes, et toutes ne passent pas par les mots.

La verbalisation en est une.
Nommer, mettre des mots sur ce que l’on ressent est essentiel, même de façon symbolique.
En cabinet, j’aide les personnes à se reconnecter à leurs ressentis émotionnels et corporels, à décrire leurs sensations.
Cela peut sembler anodin, mais le simple fait d’identifier et de verbaliser une émotion de manière sensorielle permet une première forme de régulation.

Mais encore faut-il avoir appris à le faire.
Nous avons souvent grandi sans apprentissage émotionnel structuré. Nous savons nommer les couleurs, les objets, mais nos propres états internes ? Peu ou pas du tout.
Si nous avions intégré ces compétences dès l’école, notre rapport aux émotions serait plus fluide et plus équilibré.

Mais parfois, les mots ne viennent pas.
Alors d’autres formes d’expression prennent le relais :

  • Le dessin
  • La musique
  • La danse
  • Le théâtre, le chant…

 

L’art a toujours été un moyen d’expression des émotions humaines.
Certaines œuvres exposées dans nos musées sont le témoignage d’une émotion qui devait circuler.

Mais il n’est pas nécessaire de créer une œuvre d’art pour libérer une émotion.
Un gribouillis, un cri, un mouvement spontané peuvent suffire.
Parfois, le corps a juste besoin de remettre du mouvement là où quelque chose s’est figé.

Un article sur la symbolisation ici : une autre façon de réguler nos émotions.

Prenez rendez-vous

 Réguler les émotions grâce au corps

Il n’existe pas de méthode universelle : à vous de tester, d’explorer, d’adapter pour trouver ce qui vous convient le mieux. Apprendre à réguler ses émotions à travers le corps, c’est changer son rapport à elles, mais aussi transformer sa façon d’être au monde. Après la lecture de ces propositions Comment ça vous donne envie d’adapter cela à votre expérience?


 

Fascias et émotions

Les fascias sont des tissus conjonctifs qui enveloppent, relient et soutiennent tous les organes, muscles, os et nerfs du corps humain.

Ils fascias sont riches en récepteurs sensoriels et réagissent aux stimuli émotionnels et physiques. Ils assurent une connexion entre le système nerveux et la structure corporelle, jouant ainsi un rôle clé dans la réponse au stress et aux traumatismes.

📌 Lorsqu’un stress ou un traumatisme survient :

  • Contraction et rigidification : Le corps réagit en créant des tensions qui, si elles persistent, peuvent devenir chroniques.
  • Altération de la circulation des fluides : Une exposition prolongée au stress réduit l’élasticité des fascias, limitant la souplesse musculaire et la mobilité.
  • Mémorisation corporelle : Un traumatisme non évacué peut s’inscrire dans les fascias, entraînant des douleurs inexpliquées et des blocages posturaux.
cubs, un avatar style bd, inspiré du minéral pyrite, il est doré anguleux, analytique et sceptique, il jongle avec des cube dorés

📖 Les fascias : un réseau vivant en mouvement

Les fascias ne sont ni de simples enveloppes ni de simples structures de soutien. Jean-Claude Guimberteau a démontré, grâce à l’imagerie endoscopique, que les fascias forment une matrice tridimensionnelle fluide et adaptative, organisée sous une structure fractale. Cette conception révolutionne la compréhension du corps humain, en montrant que les fascias sont en perpétuelle réorganisation pour répartir les forces et absorber les contraintes.

🌀 Fascias et Émotions : Un Lien Profond
Les fascias sont directement impliqués dans la mémorisation des tensions et des émotions.

  • Lorsqu’un danger est perçu, ils se contractent pour protéger l’organisme.
  • Cette contraction, lorsqu’elle devient chronique, altère la posture et peut générer des douleurs.
  • Une exposition prolongée au stress rigidifie les fascias, réduisant la fluidité des mouvements et favorisant une sensation de tension permanente.

Cependant, ces tensions ne sont pas irréversibles. Des approches thérapeutiques permettent de restaurer la souplesse fasciale et d’agir sur l’empreinte émotionnelle stockée dans le corps.

 

Applications thérapeutique

 Les découvertes de Guimberteau et d’autres chercheurs ont ouvert la voie à plusieurs approches permettant de travailler sur les fascias pour améliorer la régulation émotionnelle et physique :

✔ Ostéopathie et fasciathérapie : Techniques manuelles visant à relâcher les tensions accumulées dans le tissu conjonctif.
✔ Hypnose et thérapies somatiques : Permettent d’explorer la mémoire corporelle en combinant parole et relâchement physique.
✔ Somatic Experiencing (Levine) : Aide à finaliser des réponses inachevées au traumatisme en intégrant les sensations corporelles et les micro-mouvements.

En conclusion

 Les fascias ne sont pas de simples structures passives, mais un réseau sensoriel actif qui enregistre nos expériences et influe sur notre équilibre physique et émotionnel. Ils sont directement liés à la régulation du stress et des traumas, ce qui en fait un levier essentiel dans l’accompagnement thérapeutique.

🌀 Travailler avec les fascias, c’est redonner au corps sa fluidité naturelle et restaurer une connexion profonde entre sensation, mouvement et bien-être.

 

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Les deux phases : Expression et Intégration des expériences émotionnelles

Lorsqu’on parle de régulation émotionnelle, il y a deux grandes phases essentielles :

L’Expression : Faire circuler l’émotion

L’expression est la première étape. Une émotion a besoin de mouvement pour ne pas rester figée et se transformer en tension chronique. Elle peut être extériorisée de différentes manières :

  • Par les mots : verbalisation, écriture, partage.

  • Par le corps : mouvement, respiration, danse.

  • Par la création : dessin, musique, théâtre, modelage.

L’objectif ici est de permettre à l’énergie émotionnelle de circuler librement. Mais exprimer une émotion ne signifie pas forcément s’en débarrasser. C’est lui redonner son mouvement naturel.

L’Intégration : Accueillir et comprendre

Les émotions sont aussi des messages. Une fois exprimées, elles ne disparaissent pas, elles laissent place à une nouvelle étape : l’intégration.

L’intégration ne consiste pas à contrôler ou réprimer une émotion, mais à lui faire de la place pour en saisir le sens. Une émotion pleinement intégrée devient une ressource, un repère pour mieux s’adapter aux situations futures.

Comment favoriser cette intégration ?

  • L’écoute intérieure : ressentir l’émotion sans la fuir.

  • L’acceptation : lui permettre d’exister sans vouloir la contrôler immédiatement.

  • La compréhension : observer ce qu’elle nous apprend sur nous-mêmes, nos besoins et nos blessures.

Une fois l’émotion exprimée, nous avons plus d’espace pour l’accueillir pleinement. Cette présence nous permet d’en tirer des enseignements et d’affiner notre capacité d’adaptation.

💡 Une émotion qui circule devient une force. Une émotion qui est comprise devient une ressource.

Vous pouvez trouver ici, un article sur la colère, son utilité et comment intégrer son message

l'humain bouge enpleine nature pour évacuer ses émotions

Revenir au corps, réapprendre à ressentir

Se réapproprier son corps, vivre en lui et à travers lui. Le corps est constitué d’une multitude de capteurs sensoriels qui nous permettent de percevoir le monde extérieur, mais aussi notre monde intérieur. Et c’est de la relation entre ces deux univers, séparés par la peau — qui, elle aussi, capte le monde — que naît notre expérience humaine. C’est à travers ce corps qui respire, qui perçoit, qui bouge, qui vibre, qui vit, que nous sommes présents au monde.

Remettre sa présence dans le corps, c’est changer de rythme, c’est faire confiance à d’autres formes d’intelligence que la seule pensée rationnelle. Se reconnecter à ses sensations permet de mieux réguler ses émotions, d’apaiser le stress et de retrouver une présence plus ancrée dans l’instant. C’est transformer notre expérience de la vie, devenir des êtres qui pensent et qui ressentent. Peut-être est-ce un pas nécessaire vers plus d’équilibre.

Notre société, marquée par son histoire philosophique et scientifique, a depuis quelques siècles valorisé le “Je pense, donc je suis” cartésien. Le rationalisme nous a poussés à privilégier la pensée analytique, ce qui a permis d’énormes avancées. Aujourd’hui, de nombreux chercheurs et auteurs, comme Antonio Damasio dans L’Erreur de Descartes, nous invitent à réintégrer le corps dans notre façon d’être et de percevoir. Si la science moderne nous pousse à reconsidérer l’importance du corps, cette compréhension rejoint en réalité des savoirs ancestraux, où le corps était perçu comme un pilier central de l’expérience humaine. Les traditions anciennes et les spiritualités insistent également sur l’importance du corps, non comme un simple véhicule de l’esprit, mais comme un élément fondamental de notre être.

Le défi actuel n’est pas, je crois, d’opposer pensée rationnelle et ressenti corporel, mais de rééquilibrer ces deux dimensions. Notre compréhension du monde et de nous-mêmes gagne en profondeur lorsque nous allions raison et sensations, réflexion et présence.

À l’heure où les écrans sont omniprésents, où nous passons une grande partie de notre temps connectés aux autres à travers la technologie, revenir au corps est peut-être devenu essentiel. Non pas en opposition aux progrès, mais comme un moyen de ne pas se perdre en route, d’intégrer pleinement notre humanité et d’explorer, peut-être, une nouvelle étape dans notre évolution.

Je disais “j’ai un corps”, aujourd’hui je dis “je suis un corps”

Et vous, avez-vous un corps ou êtes-vous un corps ?

J’ai dû revenir vers mon corps, parce que je m’en étais éloigné. Si je ne l’avais pas fait, j’allais droit vers de gros problèmes de santé. L’hypnose et mon apprentissage des émotions m’ont fait ressentir à quel point le corps est essentiel, au point d’en devenir l’essence même de l’expérience humaine.

Aujourd’hui, je trouve étrange cette dissociation entre le corps et l’esprit. Même dans certaines spiritualités modernes, on considère encore le corps comme une simple enveloppe, un véhicule. Mais quel véhicule ! J’aimerais tant rencontrer l’ingénieur de génie qui a conçu cette machinerie fascinante, pleine de mystères et de profondeur.

Et si, à travers l’expérience corporelle, nous pouvions entrer en relation avec cette intelligence qui habite notre corps ? Celle qui nous a façonnés, qui nous fait respirer, bouger, ressentir ?

Le corps n’est pas qu’une enveloppe. Il est l’alliance du vivant, de la matière et de la conscience.

Le corps est l’enfant de la Terre et du Ciel. Ce n’est pas qu’une image poétique, c’est un fait. Toute la matière est née des étoiles. La vie s’est accrochée à la pierre et, au fil de 4 milliards d’années d’évolution, elle a donné naissance à cette Terre magnifique et foisonnante, à tout son écosystème, et à nous, ici, au cœur de tout cela.

Sans le corps, point d’esprit. Sans l’esprit, point de vie. Sans la vie point de conscience,…Le corps est la rencontre, la fusion, l’alliance.

Au-delà de réguler les émotions, porter attention au corps est un mouvement essentiel et enrichissant. Il nous remet à notre juste place, au sein du vivant.

Peu importe la manière : danse, yoga, sport, toucher, chant… ou simplement un moment d’attention.

Juste un peu, chaque jour.

Observer ses doigts qui effleurent un clavier ou une main.

Sentir ses yeux capter la lumière.

Éprouver sa posture dans l’espace.

Être en relation.

Et peut-être que cela change tout.

Peut-être que cela dilate le temps.

l'humain fait l'expérience de ses émotions et de ses sensation à travers le corps

A propos de moi.

Je suis Sébastien Lanotte, hypnothérapeute et gemmologue, passionné par la vie et avide de découvertes. Depuis des décennies, j’explore et j’apprends chaque jour, mêlant psychologie et énergétique, tradition et science, corps et esprit. J’aime créer des ponts entre ces mondes pour mieux comprendre l’humain et ses transformations.

vous trouverez un article qui décrit mon cheminement ici

💬 Curieux de vos ressentis et expériences, j’adorerais échanger avec vous ici ou sur les réseaux.

Prenez rendez-vous

Séances d’hypnose moderne, sur rendez-vous à mon cabinet, Étival-Clairefontaine, près de Saint-Dié-des-Vosges, ou en visioconférence

📝 Synthèse des sources utilisées pour écrire cet article Revenir au corps : comprendre et réguler ses émotions autrement

📌 Neurosciences & Psychologie :

  • Antonio Damasio (L’Erreur de Descartes).
  • Stephen Porges (Théorie polyvagale).
  • Daniel Goleman (Intelligence émotionnelle).

📌 Trauma & Approches corporelles :

  • Peter Levine (Somatic Experiencing).
  • Bessel van der Kolk (Le Corps n’oublie rien).
  •  

📌 Philosophie & Traditions anciennes :

  • Pensées issues du yoga, du taoïsme, et de certaines pratiques énergétiques.

    Lire l’article d’introduction au thème des émotions.
cubs avatar inspiré de la pyrite lis un livre

Ce blog est un espace d’exploration et de transmission, où je partage des réflexions, des outils et des perspectives pour mieux se comprendre et évoluer vers plus d’harmonie et de paix intérieure.

Chaque article est le fruit de mon propre cheminement, mêlant mon expérience d’accompagnant, ma quête en tant qu’humain dans ce 21ᵉ siècle, et l’appui de l’intelligence artificielle comme un partenaire créatif. L’IA m’aide à structurer, approfondir et affiner mes idées, mais chaque mot ici est pensé, ressenti et écrit avec mon intention.

Mon objectif ? Partager mes apprentissages, mes réflexions et mes découvertes, offrir des clés de compréhension et d’exploration intérieure, toujours dans une approche humaine, incarnée et authentique.

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Harmoniser ses émotions avec les pierres

18 février 2025 Aucun commentaire

Harmoniser ses émotions avec les pierres

Les pierres, reflets de nos émotions et de leur résonance.

Et si chaque émotion était un territoire à explorer ? Un paysage intérieur, tantôt paisible, tantôt tumultueux, où les pierres agiraient comme des guides silencieux, résonnant avec notre état profond.
Les pierres portent la mémoire du temps et vibrent d’une énergie subtile. Mais influencent-elles réellement nos émotions, ou est-ce notre regard qui leur donne ce pouvoir ?

un bd ou cubs et améthys les avatars du blog discute du pouvoir des pierres sur les émotions

Table des matières

Les pierres, comme des miroirs...

Regarder une pierre, c’est ouvrir une porte vers un monde intérieur.
La sodalite ? Un ciel nuageux suspendu dans un fragment de minéral.
Le larimar ? Une mer calme où les vagues laissent leur empreinte.
La pietersite ? L’orage en mouvement, la tempête figée dans la matière.
La malachite ? Des motifs tribaux, des dessins qui racontent une histoire.

Les pierres sont des paysages miniatures, des univers à contempler.

Lorsque nous les observons attentivement, quelque chose se passe en nous. Notre respiration ralentit. Nos pensées s’apaisent. Nous entrons dans une autre temporalité.
Il suffit de prendre un moment, un instant dans notre journée, pour que le temps change et que nous nous connections plus profondément à nous-mêmes.

Alors, peut-être que les pierres ne sont pas seulement là pour être regardées. Elles nous regardent aussi, à leur manière.

Les pierres, miroir de nos états intérieurs

Depuis longtemps, j’ai cette intuition : les pierres nous reflètent, à la manière d’un miroir intime et subtil. Plus j’expérimente, plus cette sensation s’ancre en moi. En gemmologie, j’ai découvert à quel point elles captent la lumière, la transforment, la diffusent. Mais ce n’est pas que la lumière qu’elles semblent refléter… Il y a aussi quelque chose de plus profond, une résonance avec notre être.

Depuis que j’accompagne avec les pierres, que je les propose, que je les vois passer de main en main, je perçois ces liens invisibles qui se tissent. Est-ce un simple effet de notre esprit, un jeu de projections ? Peut-être. L’effet placebo est bien réel et peut atteindre 30% d’efficacité dans certaines études. C’est immense ! Notre esprit a ce pouvoir : il guérit, transforme, ressent ce qu’il croit réel. Et en tant que praticien en hypnose, je sais combien une simple parole peut générer un vécu puissant : des paupières qui se ferment sans effort, des mains qui restent collées sous l’influence d’une suggestion.

Mais si l’esprit est puissant, si nous pouvons projeter des émotions sur les pierres… Se pourrait-il que les pierres nous parlent aussi en retour ?

 

Quand une pierre attire notre attention, que reflète-t-elle en nous ?

Pourquoi sommes-nous spontanément attirés par certaines pierres et pas d’autres ?
Pourquoi un jour, c’est une labradorite qui capte notre regard, et un autre, un quartz rose ou une cornaline ?

Je porte des pierres au quotidien et j’accompagne des personnes qui construisent avec elles une relation intime et personnelle. Et souvent, nous nous posons cette question : « Pourquoi est-ce cette pierre qui m’attire aujourd’hui ? »

 Je t’invite à tenter une expérience.

  • Avant de choisir une pierre, prends un instant. Respire. Sens ton corps. Écoute ton état intérieur.
  • Pose une intention : as-tu besoin de calme ? D’énergie ? D’inspiration ? De clarté ?
  • Laisse ton regard parcourir les pierres devant toi. Effleure-les. Vers laquelle ton attention se porte-t-elle naturellement ?

Notre choix n’est jamais complètement aléatoire.
Nous sommes influencés par ce que nous ressentons, par des couleurs qui évoquent quelque chose en nous, par une texture, une vibration subtile qui résonne peut-être avec notre état intérieur..

L’article sur la colère ici : colère que me veux tu?


choisir sa pierre avec l'intuition pour une meilleure harmonie émotionelle quotidienne

Les Chakras, entre Héritage Ancien et Regard Contemporain

Si vous vous intéressez aux pierres et à leurs propriétés, vous avez certainement croisé le concept des chakras. Mais que sont-ils réellement ?

Depuis des millénaires, certaines traditions décrivent les chakras comme des centres énergétiques influençant à la fois le corps et les émotions. Mentionnés dans les Upanishads et approfondis par le tantrisme, ces points d’énergie sont au cœur de nombreuses pratiques spirituelles. Pourtant, leur interprétation a largement évolué.

Aujourd’hui, entre vulgarisation new age et approches plus structurées comme la psychologie énergétique, les chakras sont parfois perçus comme des archétypes psychologiques, parfois comme de véritables centres d’énergie influençant notre équilibre émotionnel. Mais alors, comment comprendre les chakras à la lumière des connaissances modernes ?

Sont-ils un outil symbolique, un cadre d’interprétation ou un véritable mécanisme énergétique influençant notre bien-être ?

Sahasrāra

(Chakra Couronne)

sphère en sélénite pour harmoniser le chakra sahasrara

 Emplacement : Sommet de la tête, couronne
 Élément : Conscience
Couleur : Violet et blanc

💫 Qualités :

  • Connexion spirituelle
  • Illumination
  • Unité
  • Transcendance

✨ Bienfaits lorsque ce chakra est équilibré :

  • Connexion à la source divine
  • Paix intérieure profonde
  • Sentiment d'unité avec tout

⚠️ Déséquilibres possibles :

  • Sentiment de déconnexion spirituelle
  • Manque de sens dans la vie
  • États dépressifs, confusion existentielle

💎 Pierres associées :

  • Violettes : Améthyste, Charoïte
  • Blanches/Incolores : Apophyllite, Danburite,

    Sélénite, Cristal de roche

un lapis lazuli sculpté en oeil d'Horus pour équilibrer le chakra du 3 ième oeil

Ajna

(Chakra du Troisième Œil)

Emplacement : Entre les sourcils

Élément : Lumière

Couleur : Indigo

🔹 Qualités :

  • Intuition et clarté d’esprit
  • Vision intérieure et sagesse
  • Perception et discernement

✨ Bienfaits lorsque ce chakra est équilibré :

  • Grande intuition et lucidité
  • Prise de décision alignée
  • Capacité à voir au-delà des apparences

⚠️ Déséquilibres possibles :

  • Manque de clarté mentale, confusion
  • Rejet de l’intuition ou excès d’imaginaire
  • Troubles du sommeil ou maux de tête

💎 Pierres associées : Améthyste, sodalite,

azurite, labradorite

 Vishuddha (Chakra de la Gorge)

Emplacement : Base de la gorge

Élément : Ether

Couleur : Bleu clair

🔹 Qualités :

  • Communication authentique
  • Expression personnelle
  • Écoute et vérité

✨ Bienfaits lorsque ce chakra est équilibré :

  • Facilité à exprimer ses pensées et émotions
  • Communication fluide et honnête
  • Sens de l’écoute et de la compréhension

⚠️ Déséquilibres possibles :

  • Difficulté à s’exprimer, timidité
  • Problèmes de communication ou peur du jugement
  • Maux de gorge fréquents

💎 Pierres associées :  calcédoine bleue, turquoise, aigue-marine

 

un coeur taillé dans une tourmaline melon d'eau pour harmoniser le chakra du coeur.

Anahata

(Chakra du Cœur)

Emplacement : Centre de la poitrine

Élément : Air

Couleur : Vert ou rose

🔹 Qualités :

  • Amour inconditionnel
  • Compassion et ouverture du cœur
  • Harmonie et équilibre émotionnel
✨ Bienfaits lorsque ce chakra est équilibré :
  • Capacité à donner et recevoir de l’amour
  • Relations harmonieuses et bienveillantes
  • Acceptation de soi et des autres
⚠️ Déséquilibres possibles :
  • Peur de l’attachement, blocage affectif
  • Dépendance émotionnelle, jalousie
  • Douleurs physiques dans la régiondu cœur et des poumons
💎 Pierres associées : Quartz rose, tourmaline,

kunzite, chrysoprase, morganite

un cristal dodécaédrique de pyrite pour, dynamiser le chakra du plexus solaire

3. Manipura

(Chakra du Plexus Solaire)

Emplacement : Entre le nombril et le sternum

Élément : Feu

Couleur : Jaune

🔹 Qualités :

  • Confiance en soi et volonté
  • Pouvoir personnel et affirmation
  • Motivation et dynamisme
✨ Bienfaits lorsque ce chakra est équilibré :
  • Estime de soi renforcée
  • Sentiment de contrôle sur sa vie
  • Capacité à passer à l’action
⚠️ Déséquilibres possibles :
  • Manque de confiance en soi, indécision
  • Colère refoulée ou excès de contrôle
  • Épuisement émotionnel et stress chronique
💎 Pierres associées : Citrine, pyrite,

œil de tigre, ambre

pierre de soleil, topaze impériale

pierre de lune adulaire sculptée en forme de lune pour  harmoniser le chakra sacré

2. Svadhisthana (Chakra Sacré)

Emplacement : Sous le nombril, au niveau du bassin

Élément : Eau

Couleur : Orange

🔹 Qualités :

  • Créativité et plaisir
  • Émotions équilibrées
  • Fluidité et adaptabilité
✨ Bienfaits lorsque ce chakra est équilibré :
  • Expression libre des émotions
  • Énergie créatrice et inspiration
  • Équilibre entre contrôle et lâcher-prise
⚠️ Déséquilibres possibles :
  • Blocage émotionnel, manque de créativité
  • Dépendances, compulsions
  • Difficulté à exprimer ses désirs
💎 Pierres associées : Cornaline, pierre de lune,

labradorite blanche (péristérite),

grenat spessartite

cristal de tourmaline noire pour dynamiser le chakra racine
Muladhara (Chakra Racine)

Emplacement : Base de la colonne vertébrale, périnée

Élément : Terre

Couleur : Rouge

🔹 Qualités :

  • Stabilité et sécurité
  • Ancrage et enracinement
  • Instinct de survie
✨ Bienfaits lorsque ce chakra est équilibré :
  • Sentiment de sécurité et de confiance
  • Ancrage dans le présent
  • Stabilité émotionnelle et physique
⚠️ Déséquilibres possibles :
  • Sentiment d’insécurité, anxiété
  • Peur excessive, manque de confiance en soi
  • Problèmes matériels et financiers
💎 Pierres associées : Jaspe rouge, hématite, obsidienne,

grenat almandin, tourmaline noire

Les Gunas : Trois Forces qui Influencent les Chakras

Dans la tradition védique, les gunas sont associés à la trimurti, les trois formes du Divin : Vishnu (sattva), Brahma (rajas) et Shiva (tamas). Bien qu’il n’y ait que trois gunas principaux, ils se mélangent en différentes proportions, créant une diversité infinie de formes d’existence et de modes de vie.

La Bhagavad Gita, un texte fondamental de la philosophie hindoue, aborde en détail le concept des gunas dans son chapitre 1423. Selon cet enseignement, transcender les trois gunas est considéré comme un moyen d’atteindre l’illumination et de se libérer du cycle de la naissance, de la mort et de la souffrance.

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Les gunas sont des qualités essentielles de la nature dans la philosophie du yoga et de l’Ayurveda. Il existe trois gunas principaux :

  1. Sattva : représente la pureté, l’harmonie et la connaissance.
  2. Rajas : symbolise l’activité, le mouvement, la passion et le désir.
  3. Tamas : incarne l’obscurité, l’inertie et l’ignorance.

Ces trois gunas sont présents dans tous les êtres et toutes les choses, influençant nos réactions et expériences. Ils se manifestent dans divers aspects de la vie, tels que le jour, les saisons, la nourriture, les pensées et les actions. Les gunas sont considérés comme des « cordes » ou des « liens » qui nous attachent au monde matériel.

Contrairement à une vision simpliste où un chakra serait « ouvert » ou « fermé », les Gunas montrent une interaction plus subtile et fluide. Un chakra peut être trop intense sous Rajas, figé sous Tamas, ou en équilibre sous Sattva, et ces états varient en fonction de notre vécu, nos émotions et notre environnement (Anodea Judith, « Eastern Body, Western Mind »).

 Comprendre cette dynamique permet d’affiner notre perception énergétique et de travailler sur nos déséquilibres avec plus de nuances.

Les pierres qu’Améthys nous propose

Quartz Rose – L’amour et la guérison du cœur

 Le quartz rose porte en lui la naïveté et la force de l’enfance. Il aide à guérir les blessures du passé et à retrouver une paix intérieure profonde. Il est douceur et pardon, tendresse et bienveillance. Son rose apaisant nourrit l’âme… et quand il porte une étoile, c’est comme si la lumière elle-même venait se loger dans la matière.

Calcédoine Bleue – La voix fluide et apaisée

L’eau qui communique… Vous savez que l’eau transporte l’information ? La calcédoine bleue, surtout lorsqu’elle porte des vagues naturelles, nous rappelle ce message : faire circuler, exprimer en douceur. Une pierre qui aide à parler, à poser sa voix, à exprimer ses émotions, ses besoins, ses limites. Un bleu si apaisant, comme une caresse pour l’esprit.

Sélénite – La lumière apaisante

Si je devais n’en choisir qu’une, ce serait elle. Méditer avec une sphère de sélénite, c’est ressentir un apaisement profond, une clarté douce qui dissipe les tensions et l’anxiété. Sa lumière blanche, réconfortante et pure, m’évoque la paix et l’infini, comme une connexion au tout, comme être au centre.

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un ensemble de pierres pour hamroniser les chakras, quartz rose, chrysoprase, morganite, améthytse, topaze bleue, turuqoise

Pierre de Soleil – L’étincelle de vitalité

Un orange vif, éclatant de créativité et d’enthousiasme, rehaussé de paillettes d’hématite qui lui donnent vigueur et courage. Dans les moments sombres comme des états dépressifs, la pierre de soleil ramène la lumière, l’élan, le mouvement. Un feu intérieur qui réchauffe et redonne entrain. C’est excitant !

Tourmaline Noire – L’ancrage et la stabilité

La pierre d’ancrage par excellence. Noire comme l’humus, comme les profondeurs de la Terre. La porter me ramène dans la matière (même si je suis éthérée… hihi). J’ai l’impression que des racines sortent de moi pour plonger en terre et m’ancrer profondément, être plus présente. Rien que d’en parler, je me sens plus stable, plus incarnée. Troublant.

amthys, l'avatar intuitif inspiré de l'améthyste médite avec des pierres

Pierre de Lune – L’intuition et la douceur du féminin

Pierre de l’intuition, de l’équilibre et de la féminité, elle agit sur le système hormonal et accompagne les cycles de transformation. Elle aide à réguler nos états émotionnels et nos humeurs. Mais pas seulement ! C’est aussi une pierre d’introspection et de connexion à soi… et oui, Cubs, les hommes aussi ont le droit de la porter ! Ça leur ferait même du bien. »

 

Améthyste – L’esprit transcendé

La spiritualité de la Terre. Ce violet qui apaise l’esprit, inspire et élève. L’améthyste est une pierre de purification et d’intuition, une passerelle entre la douceur et la profondeur, entre l’humain et le subtil. Une pierre qui aide au besoin à purifier, nettoyer son énergie et ses pensées pour se dépasser et embrasser pleinement son être.

Psychologie, chakras et harmonisation énergétique : un pont entre deux mondes

 Il y a des apprentissages qui tombent au bon moment, comme s’ils nous attendaient. C’est exactement ce que j’ai ressenti en plongeant dans le développement psychologique par étapes d’Erik Erikson, un concept que j’explore actuellement dans ma formation de cycle 2 en tant qu’hypnologue.

Selon Erikson, chaque être humain traverse différentes phases de construction intérieure, marquées par des défis fondamentaux :

  • La confiance qui se bâtit dans l’enfance.
  • L’affirmation de soi qui émerge à l’adolescence.
  • La quête de sens et d’identité qui se poursuit à l’âge adulte.

 

Ces étapes façonnent notre rapport à nous-mêmes, aux autres et au monde.
Puis, au fil de mes recherches pour structurer mes connaissances et enrichir ce blog, une synchronicité inattendue s’est présentée : ma découverte du travail d’Anodea Judith.

Psychologue et spécialiste du système des chakras, elle propose une approche fascinante où les stades psychologiques rencontrent les centres énergétiques du corps humain. Plutôt que d’opposer science et spiritualité, elle les fait dialoguer. Chaque chakra, selon elle, représente une porte d’évolution, un pont entre nos expériences émotionnelles et notre équilibre énergétique.

Une double interaction entre l’esprit et l’énergie

 Ce qui m’a particulièrement marqué dans son approche, c’est qu’elle fonctionne dans les deux sens :

  • Travailler sur l’énergie des chakras (par la respiration, la visualisation, le yoga) peut influencer notre équilibre émotionnel et psychologique.
  • Inversement, un travail sur nos croyances et notre inconscient peut harmoniser notre énergie et lever certains blocages.

 

Cette manière de voir les choses résonne profondément avec ma pratique de l’hypnose, qui agit sur différents niveaux de l’être :

  • Cognitif (nos pensées, croyances et schémas mentaux).
  • Émotionnel (nos ressentis et notre mémoire affective).
  • Corporel (les ancrages physiques, la somatisation).
  • Vibratoire (l’influence subtile du son, des pierres, des fréquences).

 

Ces approches ne sont pas opposées, elles se complètent et se nourrissent mutuellement.

Un regard non dogmatique, mais intégratif

Il ne s’agit pas d’une vérité absolue, mais d’une tentative de faire dialoguer différentes perceptions du monde et de l’être humain. Trop souvent, psychologie et énergétique sont opposées, alors qu’en réalité, elles peuvent s’enrichir mutuellement.

Alors, comment ces deux approches – l’une scientifique, l’autre énergétique – s’articulent-elles ?
C’est ce que nous allons explorer ensemble, en structurant le lien entre chakras, psychologie et équilibre émotionnel, et en découvrant comment les pierres peuvent être des alliées précieuses dans ce cheminement.

un pont entre sicence et tradition, entre psychologie et énergétique
cubs, un avatar style bd, inspiré du minéral pyrite, il est doré anguleux, analytique et sceptique, il jongle avec des cube dorés

Les chakras : un pont entre psychologie, énergie et pierres?

améthys, l'avatar intuitif et méditatif du blog, inspiré d'une améthyste, vaporeuse, féminine, flottante violette

Aspects psychologiques

🔹 Erikson : Confiance vs Méfiance (0-1 an) → Cette première phase du développement psychologique repose sur la capacité de l’enfant à établir une confiance fondamentale en son environnement. Si ses besoins (nourriture, affection, protection) sont satisfaits de manière stable, il développera une sécurité intérieure durable. Dans le cas contraire, une insécurité et une méfiance profondes peuvent s’ancrer.

🔹 Maslow : Besoins physiologiques et de survie → La satisfaction des besoins primaires (logement, alimentation, chaleur, sécurité) constitue la base du développement humain. Un déséquilibre à ce niveau peut entraîner du stress, un sentiment d’instabilité et des peurs irrationnelles liées à la survie.

🔹 Freud : Stade oral (0-1 an) → L’enfant explore le monde par le corps et la bouche. Un sentiment d’insécurité à ce stade peut générer plus tard des comportements de compensation (dépendances, troubles alimentaires).

Le chakra sacré est le centre des émotions, du plaisir et de la créativité. Il correspond à la période où l’enfant découvre son autonomie émotionnelle et corporelle.

🔹Erikson E : Autonomie vs Honte et Doute (1-3 ans) → À ce stade, l’enfant apprend à explorer son environnement et ses émotions. Il commence à exprimer ses besoins et ses désirs. S’il est encouragé, il développe une confiance émotionnelle. À l’inverse, une éducation stricte ou culpabilisante peut entraîner un refoulement des émotions et une difficulté à se laisser aller au plaisir.

🔹Maslow A: Besoin d’appartenance et d’amour

  • Recherche de relations.
  • Besoin d’affection.
  • Sentiment d’identité.
  • Besoin de soutien.

Pourquoi le besoin d’appartenance est-il important ?

Le besoin d’appartenance est essentiel au bien-être psychologique et émotionnel. Il contribue :

  • Au bonheur .
  • A la santé.
  • A l’estime de soi

Si le besoin d’appartenance n’est pas satisfait, cela peut entraîner des sentiments de solitude, d’isolement, de rejet et de dépression. Les individus peuvent se sentir incompris, non désirés et perdre leur motivation à interagir avec les autres.

 
 

La construction du pouvoir personnel et de la confiance en soi se développe principalement entre 3 et 7 ans.

🔹Erikson E: Initiative vs Culpabilité (3-7 ans) → À cet âge, l’enfant explore son capacité à agir sur le monde. Il teste ses choix, ses décisions et apprend à se détacher du regard des autres. Lorsque l’environnement encourage l’initiative, l’enfant développe un sentiment d’efficacité personnelle. En revanche, si ses choix sont constamment critiqués, il peut intérioriser une peur d’agir et une culpabilité excessive.

🔹Freud : Stade phallique (3-6 ans) → Cette phase correspond à la découverte de l’identité individuelle. L’enfant cherche à se différencier des autres et à comprendre son rôle dans la société. Un accompagnement équilibré l’aide à bâtir une image positive de lui-même, tandis qu’un excès de jugement ou une pression sociale trop forte peuvent engendrer des troubles de l’estime de soi ou un perfectionnisme paralysant.

🔹Maslow : Besoin d’estime → L’estime de soi repose sur la capacité à se sentir compétent et respecté. Une reconnaissance extérieure saine (encouragements, valorisation des réussites) permet à l’individu de se construire une assurance stable. En revanche, une critique excessive ou un manque de valorisation peuvent conduire à un sentiment d’infériorité ou à une recherche excessive de validation externe.

Le développement de l’amour, de l’attachement et des relations affectives est une phase essentielle du développement humain.

🔹Erikson E : Amour vs Isolement (7-12 ans, adolescence) → À cette période, l’enfant développe sa capacité à se lier aux autres de manière sincère et profonde. Les premières amitiés solides et les relations familiales jouent un rôle fondamental. Un enfant encouragé dans l’expression de ses émotions et entouré de bienveillance apprend à aimer sans crainte. À l’inverse, un rejet, un manque d’affection ou une trahison précoce peuvent entraîner une peur de l’engagement ou une difficulté à s’ouvrir aux autres.

🔹Freud S : Stade de latence (6-12 ans) → Cette phase est marquée par l’expansion des relations sociales. L’enfant s’identifie davantage à son groupe de pairs et apprend les codes de l’empathie et du partage. Si cette période est troublée par des expériences négatives (isolement, rejet), il peut développer un repli sur soi ou une peur du rejet affectif.

🔹Maslow : Besoin d’appartenance et d’amour → L’être humain a besoin de se sentir aimé, accepté et connecté aux autres. Un manque de reconnaissance affective peut entraîner un sentiment d’exclusion ou une tendance à rechercher désespérément l’approbation des autres. L’équilibre affectif repose sur une capacité à aimer sans dépendance excessive et à recevoir l’amour sans crainte.

La capacité à s’exprimer librement et à communiquer avec authenticité se développe à l’adolescence et au début de l’âge adulte.

🔹Erikson E : Identité vs Confusion (adolescence et début adulte) → C’est une période où l’individu cherche à définir qui il est et comment il veut se présenter au monde. L’expression personnelle devient un enjeu central. Si l’environnement encourage l’authenticité, l’individu développe une voix claire et assumée. À l’inverse, si la parole est réprimée ou jugée, il peut se replier sur lui-même, douter de ses idées et craindre le regard des autres.

🔹Maslow A: Besoin d’expression et d’accomplissement → L’humain ressent le besoin de communiquer ses pensées, ses émotions et sa créativité. Une répression de cette expression peut entraîner une frustration intérieure, une sensation d’être incompris et un manque d’affirmation de soi.

🔹Freud S : Développement du Surmoi (adolescence et adulte) → L’adolescence est aussi la période où le jugement social et les normes influencent fortement l’individu. Il peut soit s’y conformer au point de perdre son authenticité, soit développer une capacité à s’affirmer tout en restant ouvert au dialogue.

Une capacité d’expression équilibrée permet d’établir des relations fluides, d’écouter et d’être entendu avec clarté et confiance. À l’inverse, un manque de communication peut entraîner des frustrations, une difficulté à exprimer ses besoins et une tendance à intérioriser ses pensées.

Le développement de la pensée abstraite, de la vision globale et de l’intuition se construit à l’adolescence et à l’âge adulte.

🔹Piaget J : Pensée formelle (adolescence et adulte) → À ce stade, l’individu commence à manipuler des concepts abstraits, anticiper les conséquences de ses actions et structurer sa pensée de manière plus complexe. Il apprend à remettre en question les croyances établies et à développer une vision critique du monde.

🔹Maslow A : Besoin de connaissance et de compréhension → L’être humain cherche à donner du sens à son existence et à explorer les mécanismes qui régissent la réalité. Un manque de stimulation intellectuelle ou d’ouverture à l’expérience peut conduire à une vision limitée, à des certitudes rigides ou à une difficulté à percevoir les nuances.

🔹Freud S. : Développement du Moi et prise de recul → L’âge adulte permet une meilleure gestion des contradictions internes et une capacité accrue à analyser les dynamiques inconscientes qui influencent les pensées et comportements. L’individu apprend à se détacher des conditionnements et à développer une perception plus nuancée de la réalité.

Une pensée équilibrée permet une clarté d’esprit, une capacité d’adaptation et une ouverture aux nouvelles idées, tandis qu’un déséquilibre peut entraîner une confusion mentale, une rigidité intellectuelle ou une perception déformée de la réalité.

L’accès à une vision globale de l’existence, à la quête de sens et à l’acceptation du cycle de la vie se développe avec la maturité.

🔹Maslow A : Auto-réalisation et transcendance → Au sommet de la pyramide des besoins, l’individu cherche à donner du sens à son existence, à s’élever au-delà des besoins matériels et à s’inscrire dans une vision plus large de la vie. Cet état se manifeste souvent lorsque les besoins de base sont satisfaits et que la personne peut se concentrer sur un accomplissement plus profond.

🔹Erikson E : Intégrité vs Désespoir (fin de vie) → En fin de parcours, l’individu réfléchit à sa vie et à la manière dont il l’a vécue. S’il ressent une cohérence et une acceptation de son chemin, il développe une sagesse et une paix intérieure. En revanche, s’il regrette des choix ou ressent une insatisfaction profonde, cela peut engendrer un désespoir ou une peur de la mort.

🔹Freud : Intégration du Moi et détachement de l’ego → Avec l’expérience, la personne apprend à prendre du recul sur son histoire personnelle, à s’ouvrir à une vision plus universelle et à accepter l’impermanence.

Une personne en quête d’intégration de soi dépasse les conflits internes et trouve une forme de sérénité dans l’incertitude.


Une vision du monde équilibrée apporte un sentiment d’unité, d’ouverture et d’harmonie intérieure, tandis qu’un déséquilibre peut conduire à une perte de repères, un rejet du monde matériel ou un attachement excessif aux dogmes spirituels.

Chakra Racine (Muladhara) – Sécurité et Ancrage

symbole du chakra racine, muladhara chakra

Énergie et Symbolique :

  • Centre de l’ancrage et de la connexion au monde matériel.
  • Un chakra fortifié apporte force intérieure, endurance et sentiment de sécurité.

    🌿 Sattvique (Équilibre) → Stabilité intérieure, sentiment de sécurité, confiance naturelle en la vie.
    🔥 Rajasique (Excès d’énergie) → Besoin de contrôle, matérialisme excessif, peur du manque.
    🌑 Tamasique (Blocage) → Inertie, insécurité constante, déconnexion du corps.

Chakra Sacré (Svadhisthana)

Le chakra sacré peut être influencé par les trois Gunas :

🌿 Sattvique (Équilibre et Harmonie) → Lorsque ce chakra est aligné, la personne ressent un équilibre émotionnel naturel, une créativité fluide et une connexion saine avec le plaisir. Elle peut vivre ses relations de manière harmonieuse, sans dépendance ni peur de l’abandon.

 

🔥 Rajasique (Excès d’énergie, Déséquilibre) → Un chakra sacré trop actif peut entraîner une hyperémotivité, une recherche excessive de plaisir ou une instabilité relationnelle. La personne peut chercher constamment de nouvelles expériences sensorielles pour combler un vide intérieur, menant parfois à des comportements addictifs.

 

🌑 Tamasique (Blocage, Stagnation) → Un chakra sacré sous-actif peut provoquer une peur du plaisir, une sensation de blocage émotionnel ou une tendance à la répression des désirs. La personne peut éprouver de la culpabilité à ressentir du plaisir et avoir des difficultés à exprimer sa créativité.

Chakra du Plexus Solaire (Manipura)

chakra solaire, manipura

L’expression du pouvoir personnel varie selon les trois Gunas :


🌿 Sattvique (Équilibre et Harmonie) → Une personne équilibrée agit avec assurance et maîtrise. Elle prend des décisions sans chercher à imposer son pouvoir et sait gérer les défis avec calme et détermination.


🔥 Rajasique (Excès d’énergie, Déséquilibre) → Une hyperactivité à ce niveau peut se traduire par une recherche excessive de pouvoir, une autorité trop marquée ou un besoin constant de reconnaissance. La personne peut s’épuiser dans une quête de performance ou adopter une attitude compétitive agressive.


🌑 Tamasique (Blocage, Stagnation) → Un blocage entraîne un manque de confiance, une peur de l’échec et une difficulté à s’imposer. L’individu peut avoir tendance à laisser les autres décider pour lui, à éviter les responsabilités et à se sentir impuissant face aux défis.

Chakra du Cœur (Anahata)

chakra du coeur- anhata chakra

Amour, Compassion, Harmonie

L’énergie du cœur se manifeste différemment selon les Gunas : 


🌿 Sattvique (Équilibre et Harmonie) → Une personne équilibrée dans cette énergie est capable d’aimer sincèrement, sans dépendance ni attente excessive. Elle ressent une profonde compassion pour elle-même et pour les autres, favorisant des relations sincères et bienveillantes. 


🔥 Rajasique (Excès d’énergie, Déséquilibre) → Un excès d’activité dans cette sphère peut mener à une dépendance affective, une jalousie excessive ou une peur constante de l’abandon. La personne peut rechercher désespérément l’amour des autres et vivre dans une forme d’instabilité émotionnelle. 


🌑 Tamasique (Blocage, Stagnation) → Un déséquilibre dans cette qualité peut entraîner une fermeture émotionnelle, une difficulté à exprimer ses sentiments ou une peur du rejet. La personne peut avoir tendance à éviter les relations profondes, à se protéger derrière une carapace ou à refuser toute forme d’attachement.

Chakra de la Gorge (Vishuddha)

un symbole du chakra de la gorge, vishuddha

Expression, Vérité, Communication

L’expression et la communication varient selon les Gunas :

🌿 Sattvique (Équilibre et Harmonie) → Une personne équilibrée dans cette énergie sait communiquer clairement, sans peur et avec bienveillance. Elle écoute autant qu’elle parle, s’exprime avec sincérité et ouverture et favorise des échanges profonds et authentiques.

🔥 Rajasique (Excès d’énergie, Déséquilibre) → Une suractivité à ce niveau peut se manifester par une parole excessive, une tendance à monopoliser l’attention ou à imposer ses opinions. L’individu peut chercher à convaincre coûte que coûte, quitte à manquer d’écoute et à créer des conflits dans ses interactions.


🌑 Tamasique (Blocage, Stagnation) → Un blocage entraîne une difficulté à exprimer ses pensées, une peur de parler ou un manque d’affirmation de soi. La personne peut intérioriser ses émotions, souffrir de frustration et de sentiment d’incompréhension, voire développer une communication passive-agressive.

Chakra du Troisième Œil (Ajna)

une illustration représentant le chakra ajna et l'oeil dhorus

Intuition, Vision, Clarté Mentale.

L’intuition et la vision mentale varient selon les Gunas :


🌿 Sattvique (Équilibre et Harmonie) → Une personne équilibrée dans cette énergie développe une pensée claire, une intuition fine et une ouverture d’esprit. Elle est capable de percevoir au-delà des apparences, sans tomber dans l’illusion ou l’excès de rationalisation.

🔥 Rajasique (Excès d’énergie, Déséquilibre) → Une hyperactivité mentale peut conduire à une sur-analyse constante, une difficulté à faire confiance à son intuition et une tendance à l’intellectualisation excessive. L’individu peut aussi être submergé par des idées confuses ou contradictoires, cherchant à tout comprendre sans laisser de place à l’expérimentation.

🌑 Tamasique (Blocage, Stagnation) → Un blocage dans cette sphère peut entraîner une difficulté à percevoir la réalité avec justesse, une fermeture aux nouvelles idées ou une confusion persistante. La personne peut manquer de recul et se retrouver piégée dans des croyances limitantes, sans chercher à explorer d’autres perspectives.

Chakra Couronne (Sahasrara)

symbole du chakra couronne,sahasrara

Conscience, Spiritualité, Unité

L’ouverture spirituelle et la conscience universelle varient selon les Gunas :


🌿 Sattvique (Équilibre et Harmonie) → Une personne équilibrée dans cette énergie ressent une connexion profonde avec elle-même et avec le monde, sans attachement excessif aux dogmes ni rejet de la matière. Elle développe une sagesse naturelle et une acceptation des cycles de la vie, tout en gardant une vision claire et ouverte sur l’inconnu.


🔥 Rajasique (Excès d’énergie, Déséquilibre) → Un excès dans cette sphère peut entraîner une fuite dans la spiritualité, un rejet des réalités matérielles ou un attachement excessif aux croyances ésotériques. L’individu peut chercher à transcender trop vite l’expérience humaine, au détriment d’un équilibre entre corps, esprit et matière.


🌑 Tamasique (Blocage, Stagnation) → Un manque d’énergie dans cette sphère peut provoquer une déconnexion du sens de l’existence, une fermeture à la spiritualité et un attachement rigide aux seules réalités matérielles. La personne peut ressentir un vide intérieur, une perte de repères ou un rejet des notions plus vastes de conscience et d’interconnexion.

Les pierres qui aident à équilibrer ces aspects

🔹Tourmaline Noire → La pierre d’ancrage par excellence. Elle aide à se sentir enraciné, protégé et relié à la Terre, Idéale pour ceux qui se sentent perdus ou déconnectés.

🔹Hématite → Pierre de force et de courage de détermination

🔹Obsidienne Œil Céleste (« Mantahuichol ») → Pierre de connexion aux capacités physiques et psychiques profondes, elle agit comme un révélateur de force intérieure. Idéale pour retrouver sa puissance personnelle et ne plus subir les influences extérieures.

🔹Obsidienne Flocon de Neige → Une variante plus douce de l’obsidienne, qui offre protection et apaisement sans brutalité. Elle aide à se sentir en sécurité tout en intégrant les expériences de vie avec plus de sérénité.

🔹Spinelle Noir → Pierre de confiance et de courage, elle stimule la détermination et la résilience.

Les pierres du chakra sacré stimulent la vitalité, la créativité et l’équilibre émotionnel.


🔹Cornaline → Pierre de la créativité et de la vitalité, elle encourage l’expression des émotions et l’énergie joyeuse. Elle affine le sens de la communauté; allie créativité et pragmatisme.

🔹Pierre de Lune → Associée aux émotions et à l’intuition, elle aide à réguler les fluctuations émotionnelles et à se reconnecter à son ressenti intérieur.


🔹Opale de Feu → Apporte passion et dynamisme, et favorise une expression émotionnelle libre. elle stimule l’expression de soi. Elle est parfaite pour ceux qui ont besoin de retrouver une connexion profonde avec leurs désirs.


🔹Calcite Orange → Stimule la joie de vivre, l’enthousiasme et la confiance en soi. Elle aide à dissiper les blocages émotionnels et à retrouver un état d’esprit plus léger et spontané. 


🔹Pierre de soleil → Elle stimule la joie de vivre, apporte optimisme et envi d’aller vers les autres. Idéale pour aider à rétablir la connexion aux autres.

Les pierres associées à la confiance et à la volonté permettent d’aligner l’action avec une énergie claire et positive.

🔹Citrine → Associée à la joie et le dynamisme, elle renforce la confiance en soi et la motivation. Elle est idéale pour oser affirmer ses choix et dépasser ses doutes.

🔹Œil de Tigre → Pierre de force et de protection contre un entourage oppressif, elle aide à faire des choix et à dépasser les peurs et les blocages émotionnels qui empêchent d’agir. Elle apporte une stabilité et une meilleure gestion du stress.

🔹Pyrite → Encourage la persévérance et la réussite, en stimulant une énergie dynamique qui favorise la prise de décisions et la concrétisation des projets.Elle porte en elle une eéegie de transformation dans le concret.

🔹Ambre → Connue pour son effet apaisant sur les émotions, elle aide à équilibrer les réactions impulsives et à agir avec plus de sérénité.

 

Ces pierres sont utiles pour ceux qui hésitent à passer à l’action, qui doutent de leurs compétences ou qui cherchent à affirmer leur leadership de manière équilibrée. Elles permettent de stabiliser la volonté et d’agir avec assurance et clarté.

Les pierres du cœur favorisent l’ouverture émotionnelle, l’amour de soi et l’harmonie relationnelle.

🔹Quartz Rose → Connue comme la pierre de l’amour inconditionnel, elle apaise les blessures affectives et favorise un sentiment de paix intérieure. Elle dirige en douceur vers le pardon et la bienveillance envers soi et les autres.

🔹Tourmaline Verte → Pierre de la gratitude et de l’ouverture du cœur, elle aide à se connecter aux aspects positifs de la vie et à reconnaître les opportunités qui se présentent. Elle favorise un regard bienveillant sur soi-même et sur les autres, permettant de recevoir et d’offrir de l’amour avec authenticité.  Elle apporte un équilibre entre lucidité et optimisme, aidant à voir chaque expérience comme une étape d’apprentissage et de croissance. Elle soutient ceux qui cherchent à renouer avec la confiance relationnelle et à cultiver un sentiment de responsabilité et de reconnaissance envers la vie.

🔹Malachite → Pierre de transformation émotionnelle, elle permet d’identifier et libérer les blocages du passé. Elle aide à éviter de répéter les mêmes schémas affectifs et favorise un amour plus mature et conscient.


🔹Rhodonite → Idéale pour la guérison des blessures affectives, elle encourage le pardon et la réconciliation, que ce soit envers soi-même ou envers les autres.

Ces pierres aident à retrouver une relation saine avec ses émotions, à s’ouvrir aux autres et à construire des liens affectifs équilibrés.

Les pierres liées à l’expression favorisent une communication fluide, sincère et équilibrée.

🔹Calcédoine bleue → Nous aide exprimer en douceur. Une pierre qui aide à parler, à poser sa voix, à exprimer ses émotions, ses besoins, ses limites. Aide en cas de timidité excessive.

🔹Aigue-Marine → Associée à la communication douce et fluide, elle favorise une expression sincère et apaisée tout en aidant à gérer les tensions. Elle établit un équilibre harmonieux entre l’écoute et l’expression, permettant des échanges plus fluides et authentiques.

🔹Sodalite → Aide à aligner la pensée et la parole, en favorisant une communication structurée et réfléchie. Elle est précieuse pour ceux qui cherchent à mieux exprimer leurs idées sans confusion et veulent être sincère dans leur communication.

🔹Turquoise → Connue pour son effet protecteur, elle encourage une expression authentique, profonde et harmonieuse, tout en apportant une protection contre les influences extérieures négatives.

Ces pierres sont utiles pour ceux qui ressentent une difficulté à s’exprimer, une peur du jugement ou une tendance à garder leurs pensées pour eux. Elles permettent d’harmoniser la parole, l’écoute et la confiance dans sa propre voix.

Les pierres associées à l’intuition et à la clarté mentale aident à développer une vision plus fine et une meilleure compréhension du monde.

🔹Améthyste → Connue pour son effet apaisant sur l’esprit, elle favorise une meilleure connexion à l’intuition et aide à clarifier les pensées. Elle est précieuse pour ceux qui cherchent à dépasser le mental trop analytique et à se reconnecter à une guidance intérieure plus subtile.

🔹Labradorite → Pierre de protection psychique, elle aide à filtrer les influences extérieures et à renforcer l’intuition personnelle. Elle est idéale pour ceux qui ressentent une surcharge mentale ou qui sont trop perméables aux énergies environnantes.

🔹Saphir Bleu → Stimule la concentration et la clarté intellectuelle. Il est utile pour ceux qui veulent affiner leur discernement et structurer leurs pensées avec plus de précision.

🔹Fluorite → Apporte un équilibre entre logique et intuition. Elle aide à éviter la dispersion mentale et favorise une perception plus fluide et organisée des idées.

Ces pierres sont idéales pour ceux qui ressentent un manque de clarté mentale, une difficulté à structurer leurs pensées ou un besoin d’affiner leur intuition. Elles permettent d’élever la perception et de mieux comprendre les dynamiques invisibles qui influencent le quotidien.

Les pierres associées à la conscience et à l’élévation spirituelle favorisent une connexion profonde avec le soi intérieur et l’univers.


🔹Cristal de roche → Pierre d’expansion et de lumière, elle aide à clarifier l’esprit, à amplifier les intentions et à canaliser l’énergie. Elle est idéale pour ceux qui cherchent à accéder à une compréhension plus vaste de la réalité.


🔹Sélénite → Connue pour sa pureté vibratoire, elle favorise une connexion fluide avec les dimensions spirituelles et aide à apaiser le mental pour une meilleure réception des messages intuitifs.


🔹Améthyste → Associée à la sagesse et à la méditation, elle permet d’élever la conscience tout en maintenant un équilibre émotionnel et énergétique. Elle aide à dépasser l’illusion du mental pour se reconnecter à une compréhension plus profonde.

Apophyllite → Pierre de la connexion aux dimensions subtiles, l’Apophyllite agit comme une fenêtre ouverte vers des plans de conscience élevés. En méditation, elle facilite l’accès aux réalités non ordinaires, permettant des expériences de voyages intérieurs et de perception élargie. Son énergie favorise une connexion fluide avec ce qui nous dépasse, offrant un pont entre le monde matériel et les sphères spirituelles plus éthérées.

Ces pierres sont particulièrement adaptées aux personnes qui recherchent une expansion de conscience, un alignement énergétique ou une meilleure connexion avec leur intuition et leur guidance intérieure. Elles soutiennent les pratiques méditatives et la quête de sens, tout en ancrant l’expérience spirituelle dans la réalité.

Ressentir votre émotion, exercice pratique

Et si chaque émotion que nous traversons était une porte ?
Un passage vers une sensation plus profonde, un message que notre corps cherche à nous transmettre…

Laisse-toi guider un instant.

Ferme les yeux. Respire.

Sans rien forcer, laisse venir une émotion.
Peut-être est-elle déjà là, en filigrane.
Peut-être qu’elle se cache dans une sensation diffuse.
Ou peut-être qu’elle surgit, immédiate, comme une vague qui monte.

Peu importe.

Juste ressens…
Où est-elle en toi ?
Dans la poitrine ? Le ventre ? La gorge ? Ailleurs encore ?
Ne cherche pas à l’analyser. Juste observe.

 

les émotions c'est un peu comme l'eau qui coule, un peux comme une riviere qui suit son cour

 

Et maintenant… demande-toi :
🔹 Si cette émotion avait une couleur, laquelle serait-elle ?
🔹 Si elle avait une texture, serait-elle légère, dense, rugueuse, lisse ?
🔹 Si elle avait un mouvement, serait-elle immobile ou en transformation ?

Laisse les réponses venir sans effort, sans jugement.

Et maintenant… imagine une pierre.
Elle est là.
Elle t’attend.

Laisse-toi surprendre :
Quelle pierre vient spontanément ?
Ne cherche pas la “bonne” pierre. Fais confiance à ton inconscient.

🔹 Prends cette pierre dans ta main, réelle ou imaginaire.
🔹 Sens son poids, sa température.
🔹 Observe comment elle entre en résonance avec ton émotion.

Est-ce qu’elle l’apaise ?
La met en mouvement ?
Lui donne une autre forme ?

Laisse la pierre faire son travail, naturellement.

Et puis, doucement, respire encore une fois…
Et quand tu le voudras, quand ce sera le bon moment pour toi, reviens ici.

Qu’as-tu ressenti ?
Qu’as-tu découvert ?

Parfois, ce qui nous touche le plus profondément n’est pas ce que l’on comprend, mais ce que l’on expérimente.

 

Comprendre l'expérience émotionnelle

Vivre, ressentir, faire l’expérience est essentiel. Mais apprendre, comprendre, transmettre l’est tout autant. Là où une émotion se manifeste dans le corps, il existe peut-être un lien avec le chakra correspondant.

Le tableau ci-dessus, inspiré du travail d’Anodea Judith et d’autres chercheurs, offre des grilles de lecture et des repères pour mieux appréhender les besoins fondamentaux de l’être humain et les différentes étapes de sa construction, de la petite enfance à l’âge adulte.

Allier expérience, ressenti et compréhension, c’est peut-être là un chemin vers plus d’harmonie, une façon d’explorer l’équilibre entre ce que nous vivons et ce que nous intégrons.

Apaiser une émotion avec le quartz rose

Les émotions nous traversent, parfois douces, parfois intenses, et elles cherchent un espace pour s’exprimer, pour se transformer.

Le quartz rose, pierre de l’amour et de l’apaisement, est souvent utilisé pour accompagner ces moments de vulnérabilité, pour offrir une présence douce et réconfortante.

Dans cette vidéo, je t’invite à découvrir comment l’utiliser pour apaiser une émotion, non pas comme un remède magique, mais comme un support pour te reconnecter à toi, à ton ressenti, et peut-être, à quelque chose de plus profond encore…

Prends une respiration… installe-toi confortablement… et laisse-toi guider.

Conclusion : les émotions nous relient, comme la pierre à travers le temps

En arrivant à la fin de cet article, une pensée me traverse… Ai-je vraiment parlé des émotions ? Peut-être que oui. Peut-être que non. Ou peut-être que l’émotion est partout, tissée dans chaque question, chaque exploration, chaque lien que nous tentons de comprendre entre le monde et nous.

Je me laisse souvent porter par le fil de mes pensées, comme une rivière qui suit son propre courant. Et toi, en me lisant, peut-être as-tu suivi ce mouvement, dérivant d’une idée à une autre, jusqu’à oublier un instant où commence et où finit cette exploration.

Mais au fond, n’est-ce pas cela, les émotions ?
Un élan, un mouvement intérieur qui nous traverse, nous pousse à chercher, à ressentir, à relier.

Alors, si ces mots ont éveillé quelque chose en toi, laisse cette sensation résonner un instant…
Car parfois, ce qui nous touche le plus profondément n’est pas ce que l’on comprend, mais ce que l’on ressent.

Les sources de cet article pierres et émotions

cubs avatar inspiré de la pyrite lis un livre

« Les Roues de la Vie : Le système des chakras »
Cet ouvrage approfondit le système des chakras, offrant une perspective claire et détaillée pour harmoniser le corps et l’esprit.

« Le Guide pratique des chakras : Sept clés pour éveiller et soigner le corps énergétique »
Un manuel proposant des exercices et des méditations pour travailler sur chaque chakra et favoriser l’équilibre énergétique.
Lien vers l’ouvrage
« Réveiller le tigre : Guérir le traumatisme »
Peter A. Levine présente ici sa méthode Somatic Experiencing, une approche novatrice pour traiter les traumatismes en se reconnectant aux sensations corporelles.

 

« Encyclopédie des Pierres thérapeutiques »
Michaël Gienger une bible que recense un bon nombre de pierres avec leurs aspects minéralogiques et thérapeutiques

La pyramide de Maslow : Comprendre et classifier les besoins humains » de Pierre Pichère. Ce livre offre une explication détaillée de la hiérarchie des besoins selon Maslow.

Erik Erikson et les Stades du Développement Psychosocial

Ce blog est un espace d’exploration et de transmission, où je partage des réflexions, des outils et des perspectives pour mieux se comprendre et évoluer vers plus d’harmonie et de paix intérieure.

Chaque article est le fruit de mon propre cheminement, mêlant mon expérience d’accompagnant, ma quête en tant qu’humain dans ce 21ᵉ siècle, et l’appui de l’intelligence artificielle comme un partenaire créatif. L’IA m’aide à structurer, approfondir et affiner mes idées, mais chaque mot ici est pensé, ressenti et écrit avec mon intention.

Mon objectif ? Partager mes apprentissages, mes réflexions et mes découvertes, offrir des clés de compréhension et d’exploration intérieure, toujours dans une approche humaine, incarnée et authentique.

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A propos de moi.

Je suis Sébastien Lanotte, hypnothérapeute et gemmologue, passionné par la vie et avide de découvertes. Depuis des décennies, j’explore et j’apprends chaque jour, mêlant psychologie et énergétique, tradition et science, corps et esprit. J’aime créer des ponts entre ces mondes pour mieux comprendre l’humain et ses transformations.

💬 Curieux de vos ressentis et expériences, j’adorerais échanger avec vous ici ou sur les réseaux.

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Séances d’hypnose moderne, sur rendez-vous à mon cabinet, Étival-Clairefontaine, près de Saint-Dié-des-Vosges, ou en visioconférence

Ecoutez vos voix intérieures pour un meilleur équilibre émotionnel

14 février 2025 Aucun commentaire
un esprit améthyste discute avec une esprit cubique, la raison face à l'intuition
améthys l'avatar du blog féminin intuitif qui ressemble à une améthyste et cubs, avatar masculin analytique doré carré fait de pyrite sont présentés dans une bd humoristique

L'écoute de soi

Mais en réalité, nous sommes bien plus que ces simples oppositions. Nous ne sommes pas un bloc uniforme, figé dans un rôle unique. Nous sommes une mosaïque vivante, un univers intérieur en perpétuel mouvement. Chaque pensée, chaque ressenti, chaque désir est une onde qui résonne en nous, influençant nos choix et nos émotions.

Les théories psychologiques modernes abondent dans ce sens : nous ne sommes pas une entité monolithique, mais un écosystème intérieur, peuplé de multiples voix, chacune ayant ses motivations, ses peurs, ses élans et sa propre façon de percevoir la réalité.

 

En quête d'harmonie intérieure

Parfois, ces parties s’accordent, tissent une mélodie harmonieuse qui nous porte. Parfois, elles s’opposent et créent des tensions, comme des vents contraires qui agitent un navire en pleine mer.

Vous avez déjà ressenti ce tiraillement ? Rassurez-vous, c’est normal. C’est la richesse de l’être humain, un équilibre subtil entre différentes forces intérieures qui s’expriment.

Nous n’allons pas détailler cela ici en profondeur, mais au fil de ce blog, nous explorerons ces dynamiques internes sous différents angles et à travers diverses approches.

Car en nous, il n’y a pas qu’une seule voix, mais un véritable univers en quête d’harmonie.

Avez-vous déjà eu cette sensation d’être partagé entre plusieurs envies, plusieurs voix intérieures ?

Vous savez, cette image bien connue, un peu caricaturale, du petit ange et du petit diable : « Prends ce gâteau. » « Non, ne le prends pas, ce n’est pas bon pour toi. »
Nous avons tous déjà ressenti cela : vouloir faire quelque chose un jour et, le lendemain, ne pas s’y mettre. Agir d’une certaine façon au travail et être totalement différent entre amis.

Avoir soif d’aventure et de liberté, tout en craignant ce qui pourrait arriver si l’on se laissait porter.

Ressentir une part de nous qui veut suivre ses pulsions ou ses intuitions, et une autre, plus rationnelle, qui réfléchit, anticipe et pose des gardes-fous.

améthys, l'avatar intuitif et méditatif du blog, inspiré d'une améthyste, vaporeuse, féminine, flottante violette

Nous sommes un univers intérieur en perpétuel mouvement, une constellation d’ombres et de lumières qui dansent en nous.

améthys l'avatar du blog féminin intuitif qui ressemble à une améthyste et cubs, avatar masculin analytique doré carré fait de pyrite sont présentés dans une bd humoristique

Comprendre ses pensées, l'écoute de soi

Pour illustrer ce principe et apporter un peu de vie et de dynamisme au blog, j’ai créé Cubs et Améthys. Enfin… les ai-je vraiment créés ? Ou leur ai-je simplement donné l’espace pour s’exprimer ?
  • Cubs est la voix de la raison. Il veut comprendre, structurer, organiser. Il doute, questionne et analyse. Il a besoin de faits, de preuves, de logique.
  • Améthys, lui, est l’intuition, le ressenti, l’exploration de ce qui ne se mesure pas. Il perçoit des choses que Cubs ne voit pas et se laisse émerveiller par l’inconnu.
Mais ils ne sont que deux facettes parmi tant d’autres. Peut-être que d’autres viendront enrichir le dialogue plus tard…
améthys l'avatar du blog féminin intuitif qui ressemble à une améthyste et cubs, avatar masculin analytique doré carré fait de pyrite sont présentés dans une bd humoristique

Un orchestre intérieur, quand l'écoute mène à la conscience de soi

 

Imaginez que votre esprit soit un orchestre.

Chaque instrument joue une mélodie différente, parfois en harmonie, parfois en désaccord. Cubs serait le chef d’orchestre, soucieux de la structure et du rythme. Améthys, lui, serait un musicien inspiré, qui improvise et suit son intuition.

Mais d’autres instruments résonnent aussi. Une partie veille à la stabilité et à la prudence, une autre aspire à l’audace et à la liberté. Certaines parts préfèrent l’ombre, tandis que d’autres veulent briller. Chacune a son rôle et, ensemble, elles forment notre identité.

J’aime aussi la métaphore du bateau. Nous serions un navire naviguant sur les flots de la vie. Le capitaine commande, mais sans son équipage, il ne peut arriver à bon port. Un bon capitaine n’impose pas, il écoute, s’adapte, tranche quand c’est nécessaire et sait déléguer.

Dans cette mer intérieure, parfois calme, parfois agitée, apprendre à connaître notre équipage nous permet d’éviter les tempêtes inutiles et de mieux naviguer vers notre destination.

 

Apprendre à écouter son dialogue intérieur

Reconnaître ces voix en nous, c’est déjà un premier pas. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises : elles existent, interagissent et cherchent chacune à répondre à un besoin.

Écouter, ce n’est pas se laisser envahir, c’est comprendre ce qui se joue en nous. Chaque voix porte une intention, une mémoire, une expérience qui mérite d’être entendue.

Dans ce blog, je vous propose d’explorer ces mécanismes intérieurs, d’observer comment raison et intuition dialoguent, mais aussi comment nos multiples facettes influencent nos choix, nos émotions et notre évolution.

Et si, au lieu de les ignorer, nous apprenions à les écouter autrement ?

Sources recommandées :

  • Richard C. Schwartz – Systèmes Familiaux Intérieurs : une thérapie des parties
  • John Rowan – Les sous-personnalités : Les gens en nous
  • Roberto Assagioli – La Psychosynthèse : Une psychologie de l’âme
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  Un espace d’exploration et de transmission

Ce blog est un lieu d’exploration et de partage, où je transmets des réflexions, des outils et des perspectives pour mieux se comprendre et avancer vers plus d’harmonie intérieure.

 Chaque article est le fruit de mon propre cheminement, nourri par :
 Mon expérience d’accompagnant, en hypnose et en exploration intérieure.Ma quête personnelle, en tant qu’humain naviguant dans le 21ᵉ siècle.
 L’intelligence artificielle comme alliée créative, pour structurer, approfondir et affiner mes idées, tout en gardant une approche authentique et incarnée.

🌿 Mon intention ?
Partager des clés de compréhension et d’exploration intérieure, en croisant sciences, traditions et expériences vécues, pour ouvrir des portes vers un mieux-être durable.

 

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Un voyage à travers la matière

12 février 2025 Aucun commentaire

Le jour où tout a changé

Un après-midi d’été dans un petit village où l’ennui règne lorsqu’on a 15 ou 16 ans. Le soleil chauffe ma peau, le bourdonnement lointain des insectes, et le ronronnement du bulldozer en action près de l’étang étaient les seules animations de la journée. C’était banal, mais aujourd’hui, avec le recul, je réalise que ce fut une fenêtre qui s’est ouverte dans le temps. Je ne le savais pas encore, mais ce jour-là, sans le savoir, j’ai posé le premier pas sur un chemin qui allait bouleverser ma perception du monde. Un voyage à travers la matière venait de commencer. Le bruit sourd de la machine, l’odeur de la terre fraîchement retournée, tout cela éveillait en moi une curiosité naturelle. Et lorsque la pierre est tombée, s’est brisée, révélant ces cristaux enfermés, cachés dans la pierre, surprise, il s’est passé quelque chose d’indicible à l’intérieur. Mes yeux se sont écarquillés, ma bouche entrouverte a laissé échapper un souffle. Waouw, qu’est-ce donc ? À l’époque, ce n’était qu’un simple élan de curiosité, un émerveillement face à une création naturelle. Un regard, un instant, peut changer une vie. Parfois, nous sommes là au bon endroit, au bon moment, sans même nous en rendre compte. Ce jour-là, si je n’avais pas été là, peut-être que tout aurait été différent… Ou peut-être que cette rencontre était inévitable, comme un message de la Terre attendant son heure.

Table des matières

Et si le hasard n'existait pas?

L’ennui en moi cherchait la stimulation, et cette pierre était une promesse. Une promesse de découverte, d’animation, d’un monde insoupçonné. Le début d’un voyage. Chaque voyage commence par un pas, souvent anodin, parfois hésitant. Comme une graine poussée par le vent, on ignore où elle germera, mais si elle ne se pose jamais, elle ne grandira pas.

Parfois, ce qui semble être un hasard est peut-être une invitation de la vie elle-même, un clin d’œil de l’univers nous soufflant qu’il est temps d’explorer. Les cristaux de calcite, révélés par la grue, brillaient sous le soleil, comme un trésor caché attendant d’être découvert. Je connaissais les carrières de marbre qui entouraient notre village, mais j’ignorais que la roche pouvait donner naissance à de telles géométries. Comme si, à cet instant précis, la Terre elle-même m’avait tendu un message silencieux.

Et vous ? Y a-t-il eu un instant, un détail apparemment insignifiant, qui a marqué le début d’un tournant inattendu dans votre vie ? Une rencontre, un objet, un événement qui, aujourd’hui, vous semble avoir tout changé ?

décourvetes des cristaux une journée d'été lors de travaux de terrassement

Une étincelle qui devient un feu

Je me suis passionné très vite pour les pierres. La première chose qui m’a fasciné, ce sont les couleurs, notamment les nuances de violet de l’améthyste. Du rose pâle violacé de l’améthyste de VeraCruz au violet profond, presque noir parfois, de l’améthyste d’Uruguay, cette pierre semblait contenir une palette infinie de teintes, une œuvre naturelle aux mille nuances. En la regardant, j’ai ressenti une connexion profonde, comme si elle portait en elle des messages de la Terre. Une pensée s’est imposée à moi : on n’a rien inventé, tout est déjà dans la nature.

Cette prise de conscience a ouvert une porte en moi. Nous, humains, avons parfois cette arrogance de croire que nous maîtrisons tout, que nous façonnons le monde à notre image. Mais en réalité, nous ne faisons que suivre les traces de ce qui a toujours existé. Notre civilisation moderne, persuadée d’innover, n’est que l’héritière des codes du vivant, qui souvent nous dépassent encore et que nous tentons de reproduire. Pourtant, aujourd’hui, je vois cette capacité d’imitation non plus comme une faiblesse, mais comme une force : s’inspirer de la nature qui nous a créés est sans doute ce que nous avons de plus précieux. Tout est déjà là, et nous ne sommes que des enfants qui réapprennent sans cesse, réorganisons, inventons avec ce qui nous a été donné.

Ce fut ma première grande prise de conscience grâce aux pierres. Ce qui n’avait été au départ qu’une simple curiosité, une étincelle dans un été ennuyeux, s’est transformé en une flamme vivifiante. J’étais avide d’en savoir plus, et cette envie d’exploration ne m’a plus jamais quitté.

Les pierres, présentes depuis toujours

Ce qui m’a frappé, en me plongeant dans mes recherches, c’est que les pierres sont partout. Pas seulement autour de nous, mais dans toutes les traditions, toutes les cultures, à travers l’histoire. Elles sont utilisées depuis la nuit des temps, non seulement comme outils ou ornements, mais aussi comme objets sacrés, porteurs de sens et de pouvoir.

🔹 Dans la Bible, les pierres précieuses ont une symbolique forte : elles ornent le pectoral des grands prêtres et sont liées aux douze tribus d’Israël.
🔹 Au Néolithique déjà, les morts étaient enterrés avec des pierres, comme si elles accompagnaient les âmes vers un autre monde.
🔹 Chez les Amérindiens, la turquoise était portée en talisman pour se connecter à la Terre et au ciel.
🔹 L’alchimie a cherché la Pierre Philosophale, symbole de transformation et d’évolution spirituelle.
🔹 Depuis des millénaires, les cristaux ont été plus que de simples objets : ils ont servi de talismans, de guides, de clés vers l’invisible. Ils ont traversé l’histoire humaine, ornant les temples, protégeant les voyageurs, symbolisant des quêtes spirituelles et philosophiques.

Comment ai-je pu passer tant d’années sans les voir ?

les pierres ont toujours fasciné et accompagné l'humain depuis le début de la civilisation
les cristaux un pont entre des réalités différentes

Un pont vers un nouveau monde

J’ai alors voulu aller plus loin. Je me suis intéressé à l’aspect énergétique des pierres. Depuis toujours, j’avais le sentiment que la réalité n’était pas figée, que notre perception pouvait s’étendre, se modifier. J’ai toujours eu une attirance pour le mystère, la spiritualité, le chamanisme, la symbolique. À l’adolescence, je lisais énormément sur ces sujets et, naturellement, je me suis procuré quelques livres sur les minéraux. Je fouillais dans les bibliothèques, cherchant des références, et je me suis aperçu qu’ils étaient partout. Les pierres n’étaient pas qu’une simple matière inerte ; elles étaient un langage, un symbole universel.

Elles ont fasciné l’humain depuis la nuit des temps.

J’ai commencé à en acquérir quelques-unes. Je les faisais rouler dans ma paume, sentais leur fraîcheur contre ma peau, observais la lumière danser sur leurs facettes, éclairant certains détails, reflétant leur éclat, cherchant à déchiffrer leur langage silencieux. C’était comme si une porte s’ouvrait devant moi. Vous savez, parfois, on a l’impression que le chemin est tracé, qu’il nous attend. Très vite, sans même chercher, j’ai reçu des pierres de toutes parts. Certaines offertes, d’autres trouvées presque par hasard, comme si elles venaient à moi au moment juste.

Un soutien invisible dans les moments difficiles

L’adolescence et le début de l’âge adulte n’ont pas été des périodes faciles. Échec scolaire, conflits familiaux, perte d’un être cher, errance… Je me suis souvent senti perdu. Le cannabis était devenu une échappatoire, un moyen de fuir. Mais à chaque étape, les pierres étaient là.

J’ai mis des années avant de comprendre leur rôle. Elles n’ont pas changé ma vie d’un coup, elles n’ont pas fait disparaître mes blessures, mais elles ont été un soutien, un repère, une présence discrète mais constante.

Un jour, alors que j’avais une vingtaine d’années, j’étais dans un supermarché bondé. Je n’ai jamais aimé ces lieux, cette foule, ce bruit qui monte, cette sensation d’être oppressé. Ce jour-là, l’anxiété me gagnait, et mon premier réflexe a été de plonger la main dans ma poche. J’y avais une agate mousse. Je l’ai prise, je l’ai frottée du bout des doigts, cherchant instinctivement un apaisement.

Et soudain, quelque chose a changé. J’étais toujours là, entouré du brouhaha des clients pressés, des bips incessants des caisses, des pas rapides sur le sol carrelé. Mais c’était comme si j’avais pris de la distance. J’observais la scène sans y être plongé. J’entendais le rythme saccadé des bips, j’observais les visages tendus, la précipitation des gestes. Tout paraissait absurde. Comme si une partie de moi s’était élevée, regardant cette scène d’en haut, prenant soudain conscience du rythme effréné de ce monde.

Ce fut le premier état de conscience modifié dont je me souvienne. À l’époque, je ne savais pas encore mettre de mots dessus, mais aujourd’hui je le sais : ce moment fut une bascule. Ce jour-là, j’ai ressenti le soutien d’une pierre. J’ai compris qu’il existait une autre manière de vivre, une autre manière d’exister, plus consciente, plus posée. Comme si, en un instant, le voile du quotidien s’était levé.

Peut-être que cette pierre n’était qu’un support, un déclencheur. Mais ce qui est sûr, c’est que cette expérience m’a donné envie d’essayer de faire autrement.

Et vous ? Avez-vous déjà eu un objet, un rituel, une habitude qui vous a soutenu dans des moments difficiles ? Une pierre, un bijou, un objet fétiche que vous tenez sans même y penser, mais qui vous aide à vous recentrer ?

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L’appel de la Terre : comprendre la matière

le départ sur le chemin de compostelle, lacer ses chaussures

Voyager, ce n’est pas atteindre une destination, c’est apprendre à marcher autrement.

Søren Kierkegaard

On ne quitte jamais vraiment le chemin : il entre en nous, il façonne notre façon d’être, de voir, de ressentir. Il devient une autre manière d’exister, petit à petit.

le chemin de compostelle, jonché de mégalite, la cathédrale, le but du voyage, le chemin transforme l'homme

La transformation à travers le Chemin

Et vous, avez-vous déjà ressenti cet appel au changement ? Ce moment où vous savez qu’il faut faire un premier pas, même sans savoir exactement où il va vous mener ?

Ma transformation a commencé à s’inscrire en moi lorsque j’ai décidé de faire le premier pas. Et c’est bien d’un pas qu’il s’agit : j’ai choisi de marcher vers Compostelle. J’avais presque 25 ans, je n’avais rien ou presque à cette époque, juste un espoir : que ce chemin me transforme, qu’il m’offre un souffle nouveau pour sortir du bourbier dont je me sentais prisonnier, qu’il me sauve. J’ai pris mon sac à dos, et dans un geste symbolique, j’ai donné presque toutes mes pierres. Il ne me restait qu’une petite bourse contenant quelques-unes, comme un dernier lien avec ce monde minéral qui m’accompagnait déjà depuis quelques années.

Et je suis parti. Sur un chemin auréolé de mystère, porté par une énergie ancienne, inscrite dans la terre, dans la pierre. Ce chemin, marqué par des menhirs, des dolmens, de petites églises romanes et de majestueuses cathédrales gothiques, toutes façonnées dans la pierre,  m’appelait à quelque chose de plus grand.

Le premier pas souvent le plus dur

Je suis parti de Belgique, traversant des paysages chargés d’histoire, pour rejoindre Le Puy-en-Velay. Cette ville et sa cathédrale sont bâties sur et avec une majestueuse roche volcanique noire, dont la table magique, vestige d’un ancien dolmen, semble encore vibrer d’anciennes énergies. Puis, Saint-Michel d’Aiguilhe, ce pic vertigineux, un promontoire de granit percé en son sommet, surgissant comme un défi, ou une prière lancé au ciel.

Deux mois de marche. Deux mois où chaque pas brûlait nos muscles mais libérait mon esprit et mon corps de leurs habitudes toxiques. Deux mois d’effort, de fatigue, mais aussi d’une liberté pure, brute, parfois effrayante, mais tellement grisante. Chaque pas posé sur le sol devenait un dialogue avec la terre.

Se réveiller à l’aube en pleine nature, sentir l’humidité du matin caresser la peau, marcher sous le chant des oiseaux et s’endormir à la belle étoile ou dans l’accueil bienveillant de ceux qui croisaient ma route. Un bout de pain, un peu de confiture et quelques fruits devenaient un festin, et un sourire partagé offrait une chaleur qui réchauffait bien plus que le simple corps.

Avez-vous déjà vécu cette sensation où l’effort physique devient presque une méditation, où chaque pas vous rapproche un peu plus de vous-même ?

Marcher vers les étoiles, c’est un peu le symbole de ce chemin. Le soleil brûlant de cet été a buriné notre peau et nourri notre propre soleil intérieur.

Ce voyage nous transforme à bien des niveaux. Parfois, la métamorphose est subtile, invisible, glissée dans un souffle de vent ou une rencontre fugace. Parfois, elle est brutale, nous laissant épuisés, les pieds meurtris, mais l’âme grandie.

Mais ce que je retiens avant tout, c’est l’importance d’inscrire nos intentions dans la matière, par des actes concrets. Ce n’est pas seulement une idée, une pensée abstraite : c’est en marchant, en avançant, en prenant la route que la transformation prend racine en nous.

Aujourd’hui encore, je crois profondément que tout changement commence par un pas. Un pas qui nous arrache à l’immobilité, un pas qui ouvre un chemin insoupçonné. Et ce chemin, une fois emprunté, nous change à jamais.

l'arbre interconnecté avec le vivant, plongeant ces racines dans la roche et les minéraux ouvrant sa cime au ciel

L’arbre ne pousse pas seul. Il appartient à une forêt, même lorsqu’il est isolé. Ses racines se mêlent à celles des autres, son feuillage abrite des vies invisibles. Il est un monde en lui-même.

L’alliance du minéral et du vivant

Au cours de ce pèlerinage, mon regard sur les pierres a évolué. Chaque jour, mes pieds foulaient le sol, gravier et cailloux roulant sous mes pas. Partout, la pierre était présente : murs de pierre, menhirs, chapelles et statues, églises et sculptures. La pierre traverse le temps, témoin immémorial des civilisations et de la Terre elle-même.

Un jour, pendant une pause, je m’adossai à l’ombre d’un arbre, profitant de sa fraîcheur et de sa protection. Mon regard se posa sur ses racines puissantes, qui plongeaient profondément dans la terre. Je les touchai du bout des doigts, sentant leur rugosité et leur ancrage. Elles semblaient tirer leur force du sol, enchevêtrées avec les roches. Je les imaginais s’enfonçant encore plus loin, cherchant au plus profond de cette terre nourricière les éléments essentiels à leur croissance.

Autour de moi, le sol était très caillouteux, jonché de grosses pierres et de petits graviers. Je me mis à les observer, à les examiner sous la lumière. Certains scintillaient légèrement, reflétant des nuances insoupçonnées. Ces graviers n’avaient rien à voir avec les pierres colorées de ma petite bourse, me dis-je. Et pourtant, c’était bien la même matière. Issus de processus géologiques ancestraux, ils étaient eux aussi des témoins silencieux de l’histoire de la Terre.

Les arbres nous donnent l’oxygène, l’ombre, la chaleur et la nourriture. Mais ils nous donnent aussi le silence, la patience et l’humilité.

Je me souviens parfaitement de cet instant : un après-midi brûlant d’un été caniculaire, perdu au milieu de nulle part, adossé à cet arbre dont le feuillage créait un jeu d’ombre et de lumière mouvant sur le sol. C’était hypnotique. Vous savez, ces moments où le temps semble suspendu, où la pensée devient plus profonde, plus claire… où, même l’espace d’un instant, on pourrait croire être en connexion avec tout ce qui nous entoure : l’arbre, les pierres, la Terre elle-même. Je me demande si vous qui lisez ces lignes avez déjà vécu ce genre d’instant de connexion où nos perceptions semblent s’ouvrir ?

Ce jour-là, j’ai vu autrement. L’arbre et la pierre n’étaient pas séparés, ils étaient liés, interdépendants. Les racines s’agrippaient à la roche, la fragmentaient lentement pour puiser en elle les minéraux nécessaires à leur croissance. Mais ce que je ne voyais pas encore, c’était l’invisible : les bactéries, ces architectes du vivant, qui jouaient un rôle silencieux et fondamental. Sous mes pieds, elles œuvraient sans relâche, transformant la roche en éléments assimilables, nourrissant l’arbre, enrichissant le sol, orchestrant un cycle ancestral dont nous sommes tous dépendants. Ce qui semblait inerte, figé dans le temps, était en réalité un flux constant de transformations.

Je ne le savais pas encore, n’ayant pas étudié la géologie ni les processus du vivant. À l’époque, je n’étais qu’un gamin qui n’avait pas fini sa scolarité. Mais ce que je percevais dans cet instant de reliance était juste. Le minéral était le socle du vivant. Les arbres et d’autres végétaux tirent une partie de leur énergie des roches, aidés par cet univers microscopique que nous oublions souvent. Et nous, humains et animaux, nous nous nourrissons des végétaux, perpétuant un cycle ancestral où la pierre, loin d’être inerte, joue un rôle fondamental dans le grand équilibre du vivant.

Ce jour-là, une intuition est née en moi. Plus tard, mes apprentissages viendraient la confirmer. Mais tout a commencé là, sous cet arbre, dans la simplicité d’un instant suspendu, où l’invisible travaillait sous mes yeux, bien que je ne le perçoive pas encore.

l'arbre se connecte à la vie dans le sol, se nourrit du minéral pour redistribuer l'énergie de la terre au vivant.

Un arbre ne se presse jamais, mais il ne s’arrête jamais non plus. Il croît avec la patience des siècles et la sagesse du vent.

Un champ d’étoiles, d’hier à aujourd’hui

 Quand mon pèlerinage à Compostelle s’est terminé, j’ai compris que certains chemins ne s’arrêtent jamais. Le sentier que j’avais foulé de mes pas était désormais en moi, inscrit dans ma manière de voir le monde, de le ressentir. On ne quitte jamais vraiment le chemin, il continue autrement.

Ce n’était pas seulement une route extérieure, mais une empreinte gravée en moi.

Une tentative d’inscrire dans le réel ma volonté de changement, de matérialiser cette quête intérieure. Mais Compostelle n’est pas un chemin ordinaire. Il est foulé depuis des siècles par des pèlerins tournant leur regard vers les étoiles, cherchant un meilleur possible, pour eux-mêmes et pour le monde.

Un chemin vivant vers le vivant

Chaque pas sur la terre devenait un équilibre retrouvé, un dialogue silencieux avec le sol, avec soi.

Dans le silence du chemin, en profondeur, quelque chose s’était passé. Une graine avait germé, et dans l’athanor intérieur de mes tumultes chaotiques, quelque chose commençait à se structurer.

Je n’en avais pas encore conscience en revenant de ce chemin. J’étais simplement plus vivant, plus vibrant.  Mais c’est peut-être là que le véritable chemin venait de commencer.

Un peu comme je le dis parfois aux personnes que j’accompagne après une séance d’hypnose :
« Et maintenant, qu’allez-vous faire avec ce que vous venez de ramener de ce voyage intérieur ? »

Nous sommes le chant des étoiles.

Compostelle. Ce nom qui résonne comme une promesse, un appel lointain. Son étymologie suggère Campus Stellae, le champ d’étoiles. Un nom céleste, une invitation à lever les yeux vers l’infini. Était-ce un hasard ? Ou bien un écho oublié d’un savoir ancien, d’une mémoire enfouie qui savait déjà que tout, ici-bas, vient de là-haut ?

Car oui, nous sommes faits d’étoiles.

Les pierres que j’ai tant aimées, celles que j’ai tenues en main, observées, collectionnées, celles qui ont accompagné mon chemin… elles aussi proviennent de la puissance des étoiles.
Le fer de mon sang, le carbone de ma chair, le quartz scintillant sous mes pas, tout cela est né du feu cosmique des supernovas.

Nous sommes littéralement des poussières d’étoiles qui marchent sur d’autres poussières d’étoiles.

Ce lien entre la terre et les étoiles, je ne l’ai compris que plus tard. En explorant les pierres, elles m’ont révélé bien plus qu’une simple beauté minérale : elles m’ont poussé à voyager aux confins de l’univers, à remonter aux origines de la matière.

Alors peut-être que Compostelle n’était pas juste un voyage terrestre. Peut-être que c’était un voyage à travers le temps et la matière, un pèlerinage entre la roche et le ciel.

Prenez rendez-vous
la générosité et la bienveillance des gens qui aide le jeune pélerin sur le chemin de compostelle

La rencontre, cœur du chemin

Le chemin m’a changé. Les efforts que j’ai faits m’ont construit. Mais ce qui a nourri mon cœur en profondeur, ce ne sont ni les kilomètres parcourus, ni les épreuves traversées. Ce sont les gens que j’ai rencontrés.

Quand je suis parti, j’étais désabusé. J’avais perdu foi en l’humain.
Je n’avais pas grand-chose, et pourtant, chaque jour, j’ai reçu.

Un repas partagé à table.
Un gîte offert sans rien attendre en retour.
Un billet glissé discrètement dans ma main.
Une parole bienveillante au détour d’un sentier.
Un simple sourire qui allégeait la fatigue du jour.

Tout cela m’a aidé à avancer.

Aujourd’hui, on me dit parfois que je donne beaucoup.
Mais comment pourrais-je faire autrement, alors que j’ai tellement reçu ?

Des pierres, des gens, de la vie.

Et peut-être est-ce là, le véritable chemin :
Celui qui ne se fait jamais seul. Celui où, pas après pas, nous nous rencontrons, nous nous révélons, nous nous portons.

Et en terminant ces lignes, je me demande à chaque paragraphe que j’écris :

Comment ce texte peut-il nourrir votre cheminement, comme le mien a été nourri ?

Du chaos à la structure

Tout semble chercher à se structurer.
Dans la matière, ce phénomène s’appelle la cristallisation : des atomes s’organisent selon des lois invisibles, des formes parfaites émergent du chaos, et des géométries précises donnent naissance aux pierres, aux cristaux, et aux architectures naturelles que l’on retrouve partout dans l’univers.

Les cristaux sont le langage silencieux de la Terre, une manière pour elle de manifester un ordre, une cohérence. Rien n’est laissé au hasard : des structures rhomboédriques du quartz aux cubes parfaits de la pyrite, la matière elle-même suit un dessein, une organisation qui nous dépasse.

Dans la maille atomique, c’est-à-dire invisible notre oeil, les électrons—faits de charges électriques et de mouvements incessants—s’assemblent selon des règles géométriques complexes. Axes de symétries, rotations invisibles, forces d’attraction et de répulsion… Chaque cristal est l’empreinte d’un équilibre entre le chaos et l’ordre. Chaque fois que l’on tient un cristal dans la main, on tient une structure énergétique, une géométrie vibrante, née de forces fondamentales qui nous échappent encore. Ca semble peut être difficile à imaginer et ça, ce n’est pas de l’ésotérisme, c’est de la science. Tout cela est montré, prouvé mais pas encore totalement compris, il reste encore tellement à découvrir, sur la matière dont nous sommes faits.

Mais cette quête de structure ne se limite pas aux minéraux ; elle est aussi celle de l’humain.

la maille élémentaire d'un cristal cubique.

Internet, la nouvelle cristallisation : de l’invisible à la matière

Internet est un réseau invisible, semblable à un autre cosmos, une immense toile où chaque point lumineux peut se connecter aux autres. Une cristallisation numérique où un certain ordre émerge du flux chaotique des informations.

Mais peut-être que le parallèle avec un cristal n’est pas le plus juste. Internet ressemble davantage à un réseau mycorhizien, en perpétuel mouvement, en constante réorganisation pour optimiser la circulation du flux d’informations. Là où un cristal semble figé, Internet est fluide, mouvant, adaptatif.

Mais le cristal est-il réellement immobile ? Il l’est à notre échelle de temps, à la vitesse de notre perception. Pourtant, dans les profondeurs de la Terre, les cristaux suivent leurs propres cycles. Ils se construisent, se transforment, se dissolvent, puis renaissent sous d’autres formes. Comme la vie biologique, ils évoluent, mais sur des temps qui dépassent l’entendement humain.

 

Un pont entre mémoire minérale et mémoire numérique

Les cristaux sont les gardiens du temps, conservant en eux les traces des âges passés sous forme d’inclusions, d’impuretés, de strates accumulées. Ils portent la mémoire de la Terre.
Internet, lui aussi, est un immense réservoir de mémoire, où nos pensées, nos échanges, nos connaissances sont archivés et transmis.

👉 Comme un cristal qui emprisonne la lumière et les souvenirs de la Terre, Internet capte et stocke les fragments de notre humanité.

 

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connexion moderne des cristaux lien avec la lumlière

La lumière, messagère du minéral et du numérique

Il y a une autre connexion subtile entre Internet et les cristaux : la lumière.

  • Dans un cristal, la lumière est révélatrice : elle traverse, se diffracte, se réfléchit, créant des couleurs et des éclats qui nous permettent de voir ses structures cachées.
  • Dans Internet, la lumière est messagère : elle transporte les informations à travers la fibre optique, reliant le monde entier en un battement d’électrons.

Ce que les cristaux ont fait naturellement pendant des millénaires, nous l’avons recréé à travers la technologie. Nous avons utilisé la lumière pour transmettre des pensées, comme elle révèle depuis toujours les secrets des minéraux.

Je pose là mes considération qui me viennent en écrivant ces lignes, peut-être feront elles échos en vous.

L'alchimie des rencontres

C’est là que j’ai trouvé un autre passage, sur internet, un autre espace pour poursuivre ma transformation, j’y ai appris, découvert échanger, je me suis amusé, j’ai cherché. Moi qui n’avais pas finit ma scolarité. Je me suis instruit, des heures, des jours, des nuits entière.
J’y ai découvert des forums où l’on pouvait échanger librement, se confronter,découvrir l’Autre en toute sécurité derrière son écran.

Moi qui avais souvent eu du mal à me sentir à ma place, je pouvais enfin me relier aux autres sans me formater.

J’y ai fait de belles rencontres, j’ai appris des autres, et je me souviendrai toujours d’une rencontre qui m’a marqué. Une alchimiste.
Non, elle ne transformait pas littéralement le plomb en or. Mais elle recherchait les pépites.
Sa présence, son écoute, sa sagesse m’ont aidé à transmuter ma propre matière dense, informe, à réorganiser, donner une structure à ce qui en moi était encore flou pour pouvoir rayonner.
Ce ne fut pas instantané.
Cela demanda de la remise en question, du courage, la volonté de me regarder en face.
Prendre la responsabilité de mes choix, de mes actes.
Un pas après l’autre, je me suis redressé.

Vendre des pierres en ligne : la cristallisation de mon chemin


De fil en aiguille, de conversations en recherches, Internet est devenu mon nouveau terrain d’exploration, ma nouvelle matière à structurer.

Un jour, ne trouvant pas ma place dans le monde du travail, j’ai pris une décision qui allait tout changer :
J’ai créé mon entreprise.

C’était un tournant décisif.
 – J’ai commencé à vendre des pierres en ligne.
 – J’ai approfondi mes connaissances en minéralogie.
 – J’ai compris les bases du commerce, de l’indépendance.

Moi qui avais longtemps cherché un espace où exister, où exprimer ce qui me passionnait, j’ai bâti ma propre place dans ce monde. Grâce aux pierres, je continuais à avancer à me transformer, à évoluer, vous vous souvenez quand je vous annonçais que ce jour d’été ou j’ai été émerveillé par elles, ce jour avait été comme une rencontre un destin.
À mon rythme, en m’adaptant aux règles de la société, tout en respectant mes valeurs et mon identité.

Ma boutique Etsy vous offre un aperçu de ma collection de minéraux. Aujourd’hui, la vente de pierres n’est plus ma seule activité, mais cette boutique reste une porte d’entrée vers mon univers. Vous y trouverez un échantillon de mes disponibilités, mais bien plus encore est à découvrir ! Si vous avez des recherches spécifiques ou des envies particulières, n’hésitez pas à me contacter : je me ferai un plaisir de vous accompagner dans votre quête minérale.

Visitez la boutique des minéraux

Internet, un espace de structuration et de transmission

Internet est souvent critiqué. Pour moi, il a été une porte, une révélation. J’y ai appris tant de choses, il m’a permis de structurer ma pensée, d’explorer, d’échanger. Comme tout outil, il est neutre en lui-même : c’est l’usage que nous en faisons qui compte. Un couteau peut à la fois trancher les liens qui entravent et blesser profondément. Internet, lui aussi, peut être une prison ou une libération.

👉 Et vous, quelle place Internet a-t-il dans votre propre évolution ? Est-il pour vous une source d’apprentissage, une ouverture, un lien… ou au contraire une barrière ?

Ce qui était une quête intérieure est devenu un projet concret. Ce qui était un chemin solitaire s’est transformé en partage, en transmission.

Comme les minéraux qui naissent dans les profondeurs sous l’effet de la chaleur et de la pression, ma propre évolution a trouvé une nouvelle forme dans cet espace virtuel—mais ancrée dans le réel.
J’avais marché vers Compostelle en quête de transformation. Mais c’est ici, dans l’action, dans la matière, que j’ai commencé à structurer ma vie, à bâtir mon chemin sur des fondations solides.

Après Compostelle, j’ai continué à avancer, autrement.

Et peut-être que c’est ça, le fil rouge :
🔹 Des pierres aux étoiles.
🔹 Des chemins anciens aux réseaux modernes.
Tout semble s’entrelacer, se structurer, s’organiser dans une logique qui nous dépasse parfois, mais qui, au fond, suit un ordre naturel.

Toujours une pierre dans la poche, un cristal à contempler, un règne à explorer, un soutien à mon évolution.

Nous sommes faits de la même matière que les étoiles.
Et pourtant, nous cherchons toujours à les atteindre.

La pierre comme lien, la connaissance comme fondation

Vendre des pierres sur Internet m’a ouvert des portes insoupçonnées. Non seulement cela fonctionnait bien, mais j’ai aussi énormément appris. Pourtant, un désir plus profond a émergé : celui de sortir de ma tanière. Comme un cristal qui, une fois structuré, se révèle à la lumière, j’ai ressenti le besoin d’aller à la rencontre des autres.
Participer à des salons minéraux a été un tournant. Pour la première fois, je partageais ma passion en face-à-face, transmettant mes connaissances, échangeant sur les pierres, leur beauté, leur singularité, leur histoire. Le contact direct avec les visiteurs et les autres acteurs du domaine m’a permis d’apprendre encore davantage, d’affiner mon regard et d’élargir ma compréhension.

Les pierres un miroir

Ce fut une révélation. La pierre n’était plus seulement un simple objet d’échange, ni même un miroir de mon propre cheminement intérieur. Elle devenait un pont, un lien tangible entre moi et les autres. À travers elle, je me réintégrais au monde, trouvant enfin ma place dans un univers où la transmission avait du sens. Un univers où je pouvais concilier les exigences d’une société moderne avec mes aspirations profondes.

Mais très vite, j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin. Beaucoup de personnes venaient acheter des pierres pour leurs propriétés énergétiques, persuadées qu’elles pouvaient soulager un mal, équilibrer une émotion. Les pierres m’avaient tant apporté jusque-là que je ne pouvais qu’être réceptif à cette idée. Moi aussi, je percevais leur influence, leur présence subtile. Il me fallait comprendre.

Curieux et rigoureux, j’ai voulu me former à la lithothérapie, dans l’espoir d’approfondir cette approche et d’offrir des conseils justes. Pourtant, plus j’avançais, plus un malaise grandissait en moi. Chaque source donnait une version différente. Chaque formateur semblait enseigner selon sa propre vision, souvent sans réelle pratique thérapeutique. Loin d’y trouver une discipline structurée, je découvrais un enchevêtrement de croyances, de traditions et d’interprétations personnelles.

Comment bâtir quelque chose de solide sur un socle aussi mouvant ? Comment prétendre à une vérité lorsqu’il n’existait ni cadre, ni cohérence, ni véritable fondement ?

Sur quelles bases choisissons-nous de croire en quelque chose ? À quel moment une conviction devient-elle une vérité ?

Nos croyances façonnent notre perception du réel. Une vérité n’est souvent qu’une croyance pleinement acceptée, au point de ne plus être remise en question. Mais est-elle pour autant universelle ?

Dans le domaine des pierres, cette frontière m’a sauté aux yeux. On leur prête des propriétés énergétiques, et pour beaucoup, ces effets sont réels, car ils les ressentent. Mais une expérience subjective fait-elle d’un phénomène une vérité absolue ?

« Cette réflexion ne visait pas à trancher entre croyance et connaissance, mais à inviter à accepter ces trois mots que l’on aime parfois si peu dire : je ne sais pas. Pourtant, reconnaître notre ignorance est souvent la porte d’entrée vers une vraie compréhension. Quand je crois savoir, je ferme la porte à d’autres possibles. Quand j’accepte de ne pas tout savoir, je garde l’esprit ouvert à ce qui m’échappe encore. Ce n’est pas une faiblesse, mais une force. »

la lumière révèle l'émeraude taillé

Connaissancse et intuitions

J’ai compris qu’il était possible de naviguer entre émerveillement et discernement, sans enfermer la matière dans des certitudes.

C’est alors qu’une évidence s’est imposée : si je voulais comprendre les pierres avec précision et rigueur, je devais explorer leur nature véritable. Aller au-delà des récits, au-delà des interprétations, pour me confronter à ce qu’elles sont réellement.

J’ai donc choisi de me former à la gemmologie. Une science, une base solide, un langage universel. Là où la lithothérapie s’éparpille en croyances subjectives, la gemmologie apporte des faits, une compréhension profonde de la matière, de sa structure, de son origine. Elle ne cherche pas à raconter des histoires, mais à révéler la vérité intime des pierres.

Cette transition a été un nouveau pas sur mon chemin. Un retour à l’essence même des pierres, mais aussi un regard renouvelé sur leur mystère. Loin d’éteindre ma fascination, la gemmologie l’a affinée, me donnant de nouveaux outils pour transmettre, avec un équilibre entre émerveillement et connaissance.

Je le dis souvent : je craignais qu’apprendre n’enlève de la magie à cette matière particulière qu’est le minéral. Mais plus j’apprends, plus je trouve cela magique.

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La lumière révélée : un prisme d’évolution

Me former à la gemmologie m’a permis d’entrer dans la matière de ces gemmes tant appréciées depuis la nuit des temps. J’ai découvert un monde, des mondes à l’intérieur des pierres, souvent invisibles à l’œil nu. Le matériel d’optique révèle alors leur structure, leurs inclusions, leur histoire. Des pierres de quelques millimètres dévoilent des univers entiers, témoins d’une histoire plurimillénaire.

Notre réalité est un peu comme cela : que ce soit dans l’infiniment petit ou l’infiniment grand, des mondes se révèlent à nous, une vision fractale de l’existence.

Les couleurs, l’éclat, les jeux optiques de la labradorite, le dichroïsme de la tanzanite, la fluorescence des fluorines ou du rubis… Les pierres jouent avec la lumière.

C’est cette relation entre la lumière et la pierre qui m’a captivé. Comme si elles étaient destinées à être sorties de terre pour se révéler à la lumière. Cela m’a amené à une autre question, plus fondamentale encore : qu’est-ce que la lumière elle-même ?

Ces éléments, nés dans le cœur des étoiles, ne prennent tout leur sens qu’une fois cristallisés et exposés à la lumière. Mais qu’est-ce que cette chose primordiale à notre expérience terrestre ?

Lumière et réalité : un mystère encore ouvert

En cherchant à comprendre ce lien profond entre la lumière et les pierres, je me suis plongé dans une réflexion plus vaste sur la nature même de la lumière. Qu’est-ce que le photon ? Particule élémentaire, à la fois onde et corpuscule, peut-être même lié à l’espace-temps…

Plus on apprend sérieusement, plus on réalise à quel point ce monde reste mystérieux.

Et tant mieux ! N’est-ce pas excitant de savoir que nous ne savons pas tout ?

En gemmologie, nous utilisons la lumière pour révéler la nature d’une gemme. Mais pour moi, les gemmes ont surtout ouvert le questionnement sur la nature profonde de la lumière – une sorte d’introspection minérale.

La lumière ralentit et change de direction en entrant dans une gemme. Ainsi, nos rencontres, nos expériences, nous nourrissent, nous transforment, orientent notre trajectoire. Comme un rayon lumineux dévié dans un cristal, chaque interaction avec le monde nous façonne.

Pierres, lumière et information : une transmission subtile ?

Nous savons que les couleurs nous influencent. Or, une pierre, c’est avant tout une couleur, un spectre de lumière filtré. Une émeraude verte, un rubis rouge… La matière absorbe certaines longueurs d’onde et en restitue d’autres, donnant à chaque pierre son identité unique.

N’est-ce pas ce que nous faisons tous ? Nous absorbons les joies, les peines, les leçons de la vie, et les laissons filtrer à travers notre propre prisme, créant ainsi notre énergie unique.

Quand on accompagne des personnes à transformer leurs vécus traumatiques en force, on s’interroge sur la résilience. Et si c’était cela, la résilience ? Cette capacité à absorber les expériences les plus dures pour révéler le meilleur en nous.

Si la lumière transporte l’information à travers la fibre optique, pourrait-elle aussi transporter une information lorsqu’elle traverse une gemme ?

Nous savons que la lumière influence notre physiologie : notre horloge biologique, notre production hormonale… Mais si elle interagit aussi avec la matière, ne pourrait-elle pas nous transmettre quelque chose de plus subtil lorsqu’elle traverse une pierre avant d’entrer en nous ?

Nous sommes des gemmes en devenir

Sans lumière, une pierre reste opaque. Sans interactions, sans relations, sans expériences, nous restons inexploités. Nous sommes façonnés par ce qui nous traverse, comme la lumière orientée par les cristaux.

Et en parlant de sculpture, comment ne pas évoquer la taille des gemmes ? L’artisan oriente chaque facette pour que la lumière voyage de la plus belle des manières et sublime la matière. Un cheminement personnel, des remises en question, un “nettoyage” intérieur…

Révéler la lumière intérieure, c’est aussi un art.

Ces réflexions ont mûri avec le temps. Mais il me semble aujourd’hui que ce lien entre la lumière et les pierres est une façon dont elles interagissent avec nous. Un miroir, un prisme transformant.

La prochaine fois que vous admirerez une pierre précieuse, rappelez-vous : vous contemplez un reflet de la relation, un miroir de votre potentiel.

 

Comme les pierres, nous ne sommes pas figés. Nous absorbons, nous transformons, nous révélons la lumière à notre manière unique

Comme les pierres, nous ne sommes pas figés. Nous absorbons, nous transformons, nous révélons la lumière à notre manière unique.

C’est cette unicité qui nous rend précieux, qui fait de nous des gemmes à part entière.

Aujourd’hui, dans mes accompagnements, je vois cette transformation chaque jour. J’accompagne chacun à révéler l’aspect de la lumière qu’il est, à sculpter ses propres facettes pour mieux rayonner.

Car nous sommes bien plus que des spectateurs de la lumière : nous sommes aussi des êtres de lumière en perpétuelle évolution.

Et même si cela est métaphorique c’est aussi une réalité bien scientifique. Sans lumière point de vie.

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Découvrez une méthode naturelle pour créer un véritable changement dans votre vie grâce à l’hypnose

la lumière envoie ces informations colorées à travers l'univers jusqu'a la terre
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Un voyage, une révélation

Il y a des moments où tout s’accélère. D’autres où tout s’arrête. Des rythmes s’imposent. Et parfois, ce sont ces pauses, permettant au rythme de s’harmoniser, qui révèlent ce que l’on cherchait depuis longtemps.

La vie m’a offert un beau voyage. Oh, cela n’a pas été facile tous les jours, comme pour tout le monde. Cette vie est faite de doutes, d’épreuves, d’émotions fortes, de difficultés… mais aussi de joies, de rencontres, de chances et de sourires.

Puis, un jour, tout s’est arrêté.

Je sais que pour beaucoup, cela a été une angoisse. Pour moi, ce fut un soulagement. Ce monde fou, qui tournait à toute vitesse vers je ne sais où, pouvait enfin s’arrêter.

La Covid.

Avec le recul, comment avez-vous vécu ces moments très particuliers?

J’ai profité de ce temps suspendu pour poursuivre mes recherches sur Internet. C’est là que je suis tombé sur des vidéos d’hypnose. Je n’y connaissais rien à l’époque, mais cela m’a intrigué.

Comme souvent, quand quelque chose me touche, je me passionne.

Une découverte fascinante

Qu’est-ce que c’était, cette chose ? Les gens semblaient partir ailleurs, vivre des expériences émotionnelles profondes, et revenir transformés, comme subjugués par ce qu’ils avaient traversé.

J’ai regardé de nombreuses vidéos de Cabinet Public, où Kévin Finel expliquait et démontrait l’hypnose d’accompagnement. J’ai été admiratif de sa manière douce d’accompagner, son empathie, sa posture basse.

À l’époque, je ne savais pas encore ce que cela signifiait exactement, mais je sentais que sa façon de guider sans diriger avait quelque chose de juste.

En creusant davantage, j’ai découvert son école et son centre de recherche, LARCHE. C’est là que j’ai trouvé les vidéos de Cyril Champagne, qui traitaient d’hypnologie. Des recherches poussées, précises, rigoureuses sur l’hypnose et tous les sujets connexes.

le saut vers l'inconnu, le saut de foi, début de tout changement profond

Se lancer dans l’inconnu

Je crois que j’avais trouvé ce que je cherchais depuis longtemps. Une discipline qui me permettrait d’accompagner, avec méthode et éthique.

Mais une question me hantait : serais-je capable de faire cela ? Cela me semblait presque magique.

Comme toujours, mon adage : “qui ne tente rien n’a rien.”

J’ai besoin de pratiquer pour savoir, je ne peux pas rester dans une connaissance théorique, je crois que c’est dans la matière, dans l’expérience concrète que la vie, les changements et l’évolution se font.

J’ai décidé de m’inscrire à un premier stage pour apprendre les bases. Et là, surprise : j’étais capable.

Peut-être même un peu doué. Mais surtout, j’ai adoré.

J’en voulais plus.

Depuis cinq ans, je me forme assidûment aux différentes techniques, à la psychologie humaine, aux neurosciences. Et là encore, cela n’a pas été facile.

Ce fut beaucoup de remises en question, beaucoup de confrontations avec moi-même, avec mon histoire. Et avant de vous accompagner, j’ai moi-même suivi le processus de transformation que permet l’hypnose, en me faisant accompagner.

Ce que vous vivez en cabinet, je l’ai vécu moi aussi. Chacun est unique, chaque cheminement aussi.

C’est d’égal à égal que je vous accompagne. Juste des humains en quête d’équilibre et de sens.

Depuis trois ans, je vous accompagne à travers ces méthodes. Et cette année, je passerai mon certificat d’hypnologue.

L’Hypnose et les Pierres : Deux Arts de Révélation

Dans mes accompagnements, les pierres ont trouvé naturellement leur place. Elles sont avec moi depuis si longtemps que je ne pouvais pas ne pas les emmener dans cette expérience.

L’hypnose et les états modifiés de conscience m’ont permis d’acquérir une base solide pour comprendre et guider la transformation. Mais les pierres, elles aussi, racontent une histoire.

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Les Pierres : Un Socle du Vivant

Depuis l’aube des temps, toute la vie repose sur un socle minéral.

Avant même l’apparition des premières cellules, les pierres étaient là. Elles ont traversé des milliards d’années d’évolution, façonnées par le temps, la pression, le feu et l’eau.

Nous sommes le prolongement de cette histoire.

Inclure les pierres dans mes accompagnements, c’est s’inscrire dans cette continuité. C’est se relier à quelque chose qui nous dépasse et qui pourtant nous inclut.

Elles ont été mon soutien, mon fil conducteur. En cabinet, je constate souvent que les séances avec les pierres ont une qualité particulière. Elles apportent une autre dimension, mais je ne l’impose jamais.

On peut tout à fait faire un accompagnement sans pierres. Elles ne sont qu’un support, une invitation.

Mais je crois qu’elles amènent quelque chose d’unique.

L’Art de révéler

Finalement, tout n’est qu’une question de regard. Que ce soit dans la pierre ou dans l’humain, ce que nous cherchons est souvent déjà là, juste en attente d’être révélé.

L’IA : Un outil, un miroir, une évolution

Aujourd’hui, j’ai pu écrire ce long texte grâce à l’IA, et j’ai envie de partager cette expérience.
Le minéral a été mon soutien, le fil conducteur de mes apprentissages, le socle du vivant.
Ceux qui me suivent ou me rencontrent connaissent déjà un peu tout cela.
J’en ai parlé sur mes stands, lors de conférences, à travers des posts…
Mais jusqu’ici, je n’avais pas encore réussi à bien structurer toutes ces pensées.

L’IA m’a aidé à donner une forme à cet article, à sortir ce qui était en moi, à le rendre plus clair, plus accessible. J’espère l’avoir fait d’une belle manière.

L’intelligence artificielle est devenue pour moi un nouvel espace d’exploration et de structuration.
Elle m’aide à organiser mes idées, à relier mes expériences, à approfondir ma réflexion.
Elle m’offre un accès rapide à l’information, me permet d’aller plus loin dans mes recherches.
Ce n’est pas une fin en soi, mais un amplificateur de ce qui est déjà en moi, déjà en nous.

 

 

L'IA beaucoup d'enjeux

Je vois en elle un potentiel d’évolution immense.
Bien utilisée, elle peut accélérer l’apprentissage, ouvrir des voies inédites, stimuler la créativité,
et même accompagner les transformations intérieures en mettant en lumière de nouvelles perspectives.

Mais comme tout outil puissant, elle porte en elle des enjeux et des risques.
L’IA peut libérer autant qu’elle peut enfermer.
Elle peut servir la connaissance ou la manipulation, la création ou la standardisation.
C’est pourquoi il est essentiel de garder une conscience aiguisée sur la manière dont nous l’utilisons.

Qu’on le veuille ou non, elle est là et elle évolue à une vitesse fulgurante.
Elle va s’installer dans notre quotidien, transformer nos façons de travailler, de penser, d’interagir.

 

Ce que j’en retiens aujourd’hui, c’est que l’IA ne remplace pas l’humain, elle le révèle.
Elle nous pousse à mieux définir qui nous sommes, ce que nous voulons transmettre, comment nous voulons évoluer.

Comme une pierre précieuse, l’important n’est pas l’outil lui-même, mais la manière dont nous l’employons pour révéler ce qui est déjà là.

 Et toi, comment perçois-tu l’IA ? Un allié, un danger, un mystère ?

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Dystopie l'ia utilisée pour asservir
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Emotions, sensations, symbôles

6 février 2025 2 commentaires

Émotions, sensations, symboles

L'estomac noué par la peur.

un nœud à l’estomac, des papillons dans le ventre… Ces sensations nous traversent sans que nous y prêtions toujours attention. Pourtant, elles sont bien réelles dans le corps, traduisant des émotions profondes que nous avons tous vécues.

Imaginez : une boule dans la gorge, comme si quelque chose restait coincé, impossible à avaler. Un poids sur les épaules, pesant, écrasant, comme si le monde entier reposait sur vous. Ces expressions sont imagées, mais les ressentis qu’elles décrivent, eux, sont bien concrets.

Et vous, quand une émotion vous a submergé pour la dernière fois, où l’avez-vous ressentie ? Les jambes en coton, le souffle coupé, la chair de poule qui envahit la peau ? Ces sensations ne sont pas anodines. Elles sont le langage du corps, un écho physique à nos états intérieurs.

Mais il y a aussi ces instants où tout semble plus léger… Être sur un nuage, se sentir pousser des ailes, respirer à pleins poumons. Des moments où la joie est si intense qu’elle devient presque palpable.

Prenez un instant. Fermez les yeux. Repensez à une émotion forte que vous avez vécue récemment. Où était-elle dans votre corps ? Une chaleur diffuse ? Une tension qui serre ? Un frisson qui court le long de votre dos ?

Nos émotions sculptent autant notre esprit que notre corps. Elles s’ancrent, se libèrent, nous traversent. Mais au-delà du ressenti, elles parlent un langage bien particulier : celui des symboles.

La colère bouillonne comme de la lave en fusion. La tristesse envahit comme une vague déferlante. La peur entrave comme un serpent constrictor. La joie fait pétiller, illumine comme un feu d’artifice.

Ces images ne sont pas anodines. Elles existent dans notre langage, dans notre imaginaire, dans notre corps. Et si nous apprenions à les observer autrement ? Si chaque émotion avait une forme, une couleur, une texture ? Si nous pouvions dessiner ce que nous ressentons, plutôt que de chercher les mots ?

Les métaphores, un langage entre conscient et inconscient

Les métaphores ne sont pas de simples figures de style : elles portent en elles une charge de sens souvent plus profonde que ne le permet la pensée rationnelle. Lorsqu’on dit avoir « un poids sur le cœur » ou « un nœud dans l’estomac », ce ne sont pas de simples images, mais des expressions d’un vécu intérieur qui se manifeste dans le corps. Ce langage symbolique, universel et intuitif, permet d’exprimer des émotions et des états d’être que les mots seuls peinent parfois à traduire.

En ce sens, la métaphore agit comme un pont entre le conscient et l’inconscient. Là où la raison tente de nommer et d’expliquer, la métaphore ouvre un espace de dialogue plus fluide, où les ressentis s’incarnent sous forme d’images, de sensations, de symboles et expriment les différentes profondeurs de notre vécu.

Imaginez un instant : vous êtes submergé par une émotion intense, mais les mots vous manquent pour l’exprimer. C’est là que les métaphores entrent en jeu, transformant des états émotionnels complexes en représentations symboliques. Et quand on parle d’image, il ne s’agit pas uniquement d’une vision, mais bien d’une expérience sensorielle globale – une tension, une température, une forme, un mouvement intérieur.

Ce passage entre deux modes de pensée – logique et imagé – est essentiel pour comprendre nos émotions et nos mécanismes internes. C’est un terrain d’exploration, un langage de transformation, où ce qui nous est inconscient, mais agit en nous, peut s’exprimer librement et puissamment. Le conscient, lui, peut accueillir ces images, les interpréter et parfois même les réajuster, offrant ainsi une voie d’évolution et d’apaisement.

Explorer nos métaphores intérieures, c’est donc entrer dans un dialogue profond avec nous-mêmes, un espace où notre imaginaire devient un outil d’introspection et de changement. Les métaphores nous offrent un moyen puissant de naviguer dans notre paysage émotionnel, de mieux comprendre nos ressentis et de les transformer afin d’exprimer pleinement et positivement qui nous sommes.

Mais au fond, et si nos émotions elles-mêmes n’étaient que des messagers ?
Et si leur rôle était précisément de nous guider vers ce que nous sommes intimement ?

La boule au ventre

La nuit est tombée depuis longtemps, mais il ne trouve pas le sommeil. Assis sur son lit, le regard perdu dans l’obscurité, il sent une tension au creux du ventre. Lorsqu’il y pose la main, c’est là, dense, compact. Un nœud ? Non, plutôt un poids. Une boule noire, lourde et opaque, qui semble l’ancrer dans l’instant, l’empêcher d’avancer.

L’insomnie est sa compagne depuis des semaines. Les heures s’étirent, interminables, et avec elles, cette masse grandit, s’enracine un peu plus profondément. Il se lève, cherche un répit dans l’immobilité d’un fauteuil. Mais rien n’y fait. Elle est là. Omniprésente. Tapie sous la peau. Une présence invisible qui capte et retient son attention, l’empêchant de trouver la paix.

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la boule au ventre l'angoisse qui empèche de dormir.

Une émotion est avant tout corporelle

Une émotion possède toujours une dimension physiologique. Elle ne se limite pas à une simple pensée ou à un état d’esprit : elle s’ancre profondément dans le corps. Chaque émotion déclenche des réactions biologiques et sensorielles : production d’hormones, modification du rythme cardiaque, changement du tonus musculaire, adaptation de la posture, expressions faciales…

Souvent, nous subissons ces réactions sans en avoir pleinement conscience. Pourtant, qu’on en ait conscience ou non, une émotion est toujours vécue à travers le corps.

Lorsque nos émotions deviennent envahissantes et nous empêchent de vivre pleinement, la première étape pour retrouver un équilibre est de renouer avec elles… par le corps.

Cela semble simple, mais nous n’avons jamais vraiment appris à le faire.

toucher son corps à l'endroit ou l'émotion est la plus vivace, créé déjà de l'apaisement.

Revenir au corps : un premier pas vers l’apaisement

Commencez par porter votre attention sur votre corps. Si cela vous semble difficile – parce que vous ne le faites jamais – sachez que c’est normal. C’est même culturel. Nous avons souvent appris à intellectualiser nos émotions plutôt qu’à les ressentir.

Et pourtant, les ignorer ne les fait pas disparaître.

 

Observez :

  • Comment êtes-vous installé ?
  • Quelle est la température de votre corps ?
  • Où se situent vos points d’appui – contre le siège, le lit, le sol ?
  • Quel est le poids de votre corps ?

Prenez le temps de chercher ces réponses en vous, de ressentir. Ce simple geste ramène immédiatement l’attention au corps et modifie déjà votre état intérieur.

Puis, observez ce que cette émotion produit en vous :

  • Quelle est sa texture ? Une tension, une contraction, une lourdeur, un frémissement ?
  • A-t-elle un mouvement ? Une pression, un flux, un serrement ?
  • Quelle est sa température ? Chaude, froide, diffuse ?
  • Et surtout : où est-elle logée ? Où est-ce le plus présent ?

Une fois cette zone repérée, posez une main à cet endroit.

Comme pour dire : « Je t’écoute. »

Non pas pour la faire taire ou l’éteindre, mais pour lui laisser de l’espace. Parce qu’une émotion a toujours quelque chose à vous dire.

Un processus contre-intuitif, mais essentiel

Cette approche peut sembler difficile au premier abord, inconfortable même. Car revenir vers une émotion désagréable – alors que nous avons appris à les éviter, à les rationaliser, à les minimiser – n’est pas naturel dans notre culture où l’on tend à les réprimer.

Et pourtant, tout au long de votre vie, vous avez déjà ressenti des émotions intenses sans y prêter attention. Cette fois, c’est différent : c’est vous qui choisissez d’écouter.

C’est contre-intuitif, oui. Mais c’est aussi une voie d’apaisement.

De nombreuses approches validées en psychologie et en neurosciences ont montré les bienfaits de l’attention portée aux sensations corporelles sur la régulation émotionnelle :

  • L’Intégration somatique (Somatic Experiencing de Peter Levine),
  • La pleine conscience (Jon Kabat-Zinn),
  • L’Approche neurobiologique de la régulation émotionnelle (Stephen Porges et la Théorie Polyvagale).

Ces pratiques ont prouvé que se reconnecter à ses sensations corporelles permet d’apaiser le système nerveux et de restaurer un équilibre intérieur.

Accueillir plutôt que lutter

L’intention ici n’est pas de repousser l’émotion, mais d’entrer en relation avec elle autrement. Lui offrir une place, un espace d’écoute.

C’est une manière d’inviter ces sensations venues de nos profondeurs inconscientes à nous délivrer leur message. Et souvent, ce simple changement d’attitude a un premier effet apaisant.

Une émotion n’est pas un ennemi. Elle remplit une fonction essentielle : elle nous informe d’un besoin, d’un déséquilibre, d’une tension intérieure à écouter.

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la boule au ventre sort
la boule noire de l'angoisse se transforme en sablier, métaphore du temps qui passe

Quand la métaphore émerge

À force de porter attention à l’émotion, de l’écouter sans chercher à la fuir, quelque chose change. La perception se modifie. L’espace intérieur s’ouvre, les sensations prennent une autre forme. Ce n’est plus seulement une tension, une lourdeur diffuse… c’est une image, une métaphore qui surgit.

Dans cette petite histoire en BD, c’est l’insomnie, la fatigue nocturne et même l’atmosphère de la nuit qui altèrent la perception du personnage. Mais ce basculement peut aussi survenir par d’autres biais : méditation, respiration, focalisation, hypnose – qu’elle soit accompagnée ou en autohypnose…

Tout est souvent une question d’attention.

Dans cet état de conscience légèrement modifié, où le regard intérieur est tourné vers le ressenti, l’esprit lâche l’analyse rationnelle et laisse place au langage symbolique. Une boule, un poids, un courant, une brume… L’émotion se traduit en image, en mouvement, en symbole vivant.

Et c’est là que le dialogue commence. La métaphore n’est pas une création du moment : elle était déjà là, en arrière-plan, attendant d’être perçue. Il ne s’agit pas de l’inventer, mais simplement de laisser émerger ce qui cherchait déjà à s’exprimer.

entrer en contact avec sa métaphore émotionelle, le sablier la métaphore du temps

La métaphore, un espace de transformation

Une métaphore, ce n’est pas juste une image. C’est un espace vivant, un lieu où le problème et la solution coexistent déjà. Prenons ce sablier qui coule, symbole du temps qui s’échappe. Au premier regard, il enferme une réalité implacable : le sable tombe, irrémédiablement. Mais en l’explorant autrement, une autre possibilité apparaît…

Et si l’on pouvait ralentir son écoulement ? Et si, plutôt que subir le temps, on apprenait à l’habiter autrement ? Et si cette nuit qui passe était l’occasion d’écrire ce qui ne l’avait pas encore été ? Si le sable devenait de l’encre dorée, et le sablier un stylo magique ?

Dans la métaphore, tout est possible. Mais la vraie magie, c’est que quand quelque chose change à l’intérieur, cela change aussi à l’extérieur.

Une métaphore n’explique pas, elle fait ressentir, elle transforme. En l’observant, en l’expérimentant, quelque chose bouge en nous. Car dans chaque image qui surgit, il y a déjà une invitation au changement, au passage à l’action. Vers la case suivante, la page d’après. Un pas après l’autre l’équilibre est peut-être un mouvement permanent.

 

ilse met à écrire transformant son émotion bloquante en force créatrice.

La métaphore, un levier de transformation

Une métaphore, ce n’est pas seulement une image poétique ou une façon élégante de parler. C’est un pont entre le ressenti et le sens, entre l’émotion brute et la compréhension. Elle donne une forme tangible à ce qui est abstrait, permettant d’explorer des états internes autrement inaccessibles. Comme le disent George Lakoff et Mark Johnson dans Metaphors We Live By, « les métaphores structurent notre pensée bien au-delà du langage : elles influencent notre manière d’agir et de ressentir. »

Lorsqu’une émotion est trop diffuse, trop lourde ou trop confuse, la métaphore lui donne une structure, un mouvement, une issue possible. Elle permet de dire « Je me sens enfermé » plutôt que « Je vais mal », de sentir qu’un problème est « une montagne à gravir », plutôt qu’une impasse. Et souvent, elle contient en elle-même la clé de sa transformation : si la montagne semble infranchissable, que se passe-t-il si l’on trouve un sentier, si l’on découvre qu’on peut la contourner, ou même voler au-dessus ?

Dans un état de conscience modifié, comme en hypnose, en méditation ou dans un moment de profonde introspection, ces images émergent plus naturellement. Milton Erickson, père de l’hypnose moderne, utilisait des récits métaphoriques pour contourner les résistances du mental conscient et permettre à l’inconscient de trouver ses propres solutions (My Voice Will Go With You). L’image n’impose pas une réponse : elle l’éveille.

Prenons l’exemple du sablier. Au premier regard, il symbolise le temps qui s’écoule, qui file entre les doigts. Mais en explorant cette image autrement, une autre réalité émerge : et si le sable devenait de l’encre ? Et si le sablier était un stylo ? La sensation de fatalité se transforme alors en opportunité : plutôt que de subir le temps, on peut choisir de le remplir de sens.

Comme l’explique Bessel van der Kolk dans The Body Keeps the Score, nos expériences sont avant tout sensorielles et émotionnelles. Une métaphore active à la fois le langage et l’expérience corporelle, créant une passerelle entre ce qui est figé et ce qui peut bouger.

Travailler avec une métaphore, ce n’est donc pas simplement mettre des mots sur un ressenti. C’est entrer dans un espace intérieur où les possibles se réajustent. Car chaque image qui surgit contient déjà une porte d’entrée vers le changement. Encore faut-il oser l’ouvrir, pouvoir la franchir.

l'homme est redevenu serein, écrire la libéré ses nuits sont apaisées, il est redevenu heureux.

Quand l'écoute de soi devient une rencontre et une aventure

En explorant le mouvement de nos émotions, la relation entre nos sensations corporelles et les symboles qui en émergent, nous découvrons un langage intime, propre à chacun. Ce langage, fait de métaphores et d’images, nous offre une clé précieuse pour transformer notre vécu intérieur.

En portant une attention bienveillante à ces manifestations, nous ouvrons la porte à une meilleure connaissance de nous-mêmes, et pas à pas, une harmonie profonde entre notre corps et notre esprit peut se créer. Ainsi, chaque émotion devient une opportunité, chaque sensation un guide, et chaque symbole un pont vers une transformation intérieure authentique.

Et si nous apprenions à écouter autrement ce langage ? À laisser nos images intérieures nous parler et nous guider avec curiosité, à entrer en dialogue avec elles pour que les différentes facettes de nous-mêmes – volonté, émotions, besoins, croyances – puissent s’harmoniser naturellement, selon ce qui est juste pour nous.

L’être humain est un être riche, complexe et complet. Se découvrir pleinement, accepter ses besoins, ses élans, mais aussi ses contradictions, ouvre la porte à d’innombrables possibilités.

Nos émotions sont des clés précieuses
pour cette expérience.

Prêt pour une nouvelle exploration de vous-même ? Cela commence simplement par prendre du temps pour soi, écouter ce qui se vit à l’intérieur… et parfois, s’autoriser à être accompagné sur ce chemin.

Hypnose et Pierres

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Chaque article est le fruit de mon propre cheminement, mêlant mon expérience d’accompagnant, ma quête en tant qu’humain dans ce 21ᵉ siècle, et l’appui de l’intelligence artificielle comme un partenaire créatif. L’IA m’aide à structurer, approfondir et affiner mes idées, mais chaque mot ici est pensé, ressenti et écrit avec mon intention.

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Je suis Sébastien Lanotte, hypnothérapeute et gemmologue, passionné par la vie et avide de découvertes. Depuis des décennies, j’explore et j’apprends chaque jour, mêlant psychologie et énergétique, tradition et science, corps et esprit. J’aime créer des ponts entre ces mondes pour mieux comprendre l’humain et ses transformations.

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Nos émotions

31 janvier 2025 Aucun commentaire

Nous aimerions les contrôler, souvent elles nous échappent


– « Haaaaaa, tu m’énerves ! Va-t’en ! »

– « Non, je ne veux pas y aller. »

– « Pourquoi est-elle partie ? Mais pourquoiiiii ! »

-« Oh mon dieu, non… pas ça ! »

-« Ouiiiii! Super, encore une fois ! »

le joie d'une petite fille sur balançoire

Rien qu’en lisant ces phrases, quelque chose a pu se passer en vous, n’est-ce pas ?

Un léger tressaillement, une infime variation dans votre souffle, une sensation fugace, presque imperceptible… Une réaction, aussi discrète soit-elle, à quelque chose que nous vivons tous, encore et encore.

Ça nous traverse sans prévenir, ça nous secoue, ça nous envahit, ça nous soulève.
Parfois, on voudrait les arrêter. Parfois, on les cache, on les retient, on les enferme.
D’autres fois, on s’y accroche, on voudrait qu’elles durent toujours.

Elles nous poussent à agir, à parler trop vite, ou au contraire, à nous figer.
Elles remplissent un espace entier en nous, ou nous laissent vides, épuisés.

Nous les qualifions de bonnes ou de mauvaises. Nous les combattons, nous tentons de les dompter. Mais au fond, elles n’attendent qu’une chose : exister et circuler librement.

Nous ne les choisissons pas. Elles surgissent, et nous, nous réagissons.

Mais alors… quelles sont-elles ?
À quoi servent-elles ?
D’où viennent-elles ?

Les réponses sont là, juste sous nos yeux. Elles sont là depuis toujours.
Et si nous apprenions enfin à les écouter ?

Table des matières

Les 6 émotions de base

Les émotions façonnent nos expériences et nos interactions. Selon Paul Ekman, six émotions de base – joie, tristesse, peur, colère, surprise et dégoût – sont universelles et reconnaissables à travers les expressions faciales. Mais il n’est pas le seul à avoir exploré ce sujet : d’autres chercheurs, comme Plutchik, Izard ou Panksepp, proposent des modèles différents, élargissant notre compréhension des émotions humaines. Ici, je vous propose le descriptif de Paul Ekman, le plus couramment accepté et le plus accessible pour une approche concrète et pratique de nos états émotionnels.

La colère monte comme un feu intérieur. Elle enflamme la poitrine, contracte la mâchoire, accélère le souffle. Parfois, elle explose en cris et en gestes brusques, parfois elle ronge en silence, consumant lentement de l’intérieur.

Lien vers l’article sur la colère : colère qui es tu, que veux tu?

l'énergie de la colère
des larmes de tristesse

🌧 La tristesse alourdit tout sur son passage. Elle ralentit les gestes, pose une chape de plomb sur les épaules, embrouille les pensées. Parfois, elle s’échappe en larmes libératrices, parfois elle s’installe en une mélancolie diffuse, silencieuse et persistante.

Le dégoût repousse d’un mouvement instinctif. Il se lit sur un visage qui se ferme, un regard qui se détourne, un frisson qui parcourt l’échine. Il protège, met à distance ce qui semble toxique, insupportable ou inacceptable.

l'angoisse de l'échec

 La peur surgit comme une alerte brutale. Elle coupe le souffle, tend les muscles, met tout le corps en éveil. Face à elle, certains se figent, d’autres courent, d’autres encore se crispent, attendant que l’orage passe.

 La surprise suspend le temps. Elle fige le corps l’espace d’un instant, ouvre grand les yeux et la bouche, arrête la pensée avant qu’elle ne reprenne sa course. Elle peut être un éclat d’émerveillement ou un choc imprévu.

le jeune homme surpris
l'expression de la joie d'une enfant

😊 Elle détend les traits, libère le rire, fait vibrer l’énergie du corps. Parfois douce et apaisante, parfois fulgurante et communicative, elle est ce souffle qui allège le quotidien et colore les instants.

Nous les ressentons tous. Elles traversent nos journées, s’invitent dans nos décisions, façonnent nos souvenirs. Mais les vivons-nous tous de la même façon ?

Certaines colères sont des tempêtes, d’autres des feux froids.
Certains ressentent la peur comme un étau, d’autres comme un moteur.
La joie elle-même n’a pas une seule forme : est-elle toujours une explosion, ou peut-elle être une simple chaleur intérieure, discrète mais bien présente ?

Et toi, comment les ressens-tu ?
Quelle forme prennent-elles en toi ?

Si ces émotions sont universelles, alors pourquoi les vivons-nous parfois si différemment ?

Pourquoi certains explosent et d’autres implosent ?
Pourquoi la même situation peut provoquer la peur chez l’un, la colère chez l’autre, et laisser un troisième complètement indifférent ?

Nous avons tous une sensibilité unique, forgée par notre histoire, notre environnement, notre culture.

Comment ces forces si puissantes en nous pourraient-elles ne pas avoir de raison d’être ? Et si, au lieu de les combattre ou de les fuir, nous prenions enfin le temps de les écouter ? Que pourraient-elles nous révéler, si nous apprenions à les apprivoiser ? »

Pourquoi les émotions sont-elles si présentes et puissantes ?

Les émotions font partie intégrante de notre quotidien, toujours là, prêtes à nous envahir, à nous guider ou à nous perturber. Mais pourquoi sont-elles si présentes, et pourquoi exercent-elles une telle puissance sur nous ? Que nous les cherchions ou qu’elles nous surprennent, elles influencent constamment nos pensées, nos actions et nos interactions avec les autres.

D’un point de vue biologique, les émotions ont évolué pour répondre à des besoins fondamentaux. Elles sont des réactions immédiates face à notre environnement, des signaux rapides qui nous aident à réagir. Par exemple, la peur déclenche une réaction de fuite face à un danger imminent, la colère nous aide à défendre nos limites, et la joie nous incite à nous rapprocher de ce qui nous fait du bien. Ces réponses instinctives sont profondément ancrées dans notre évolution et sont directement liées à notre survie.

Mais qu’en est-il des émotions qui surgissent sans raison apparente, celles qui nous laissent sans contrôle, celles qui semblent ne jamais vouloir partir ? Pourquoi certaines émotions sont-elles aussi puissantes, nous submergeant parfois, nous poussant à agir de manière impulsive ou à nous figer dans l’incertitude ?

Les émotions nous traversent avec une telle intensité qu’elles semblent parfois nous échapper. Nous pouvons vouloir les maîtriser, les comprendre, mais elles nous affectent souvent avant même que nous ayons eu le temps de réfléchir. Parfois, nous les repoussons, les ignorons ou les jugeons, mais elles sont persistantes. Pourquoi ? Parce que nous sommes conçus pour ressentir. Ces sensations, ces impulsions, sont un langage intérieur qui nous connecte à notre propre humanité et aux autres.

Alors, loin d’être une simple réaction à une situation, l’émotion devient un moteur : un appel à l’action, un guide qui cherche à nous protéger, à nous rapprocher de ce qui est bon pour nous, à nous alerter sur ce qui est menaçant. Mais au-delà de leur utilité première, les émotions sont aussi des catalyseurs de notre histoire personnelle. Chaque émotion vécue est unique, façonnée par notre passé, nos croyances et notre culture. Ainsi, même si certaines structures émotionnelles sont partagées par tous les êtres humains, chaque expérience émotionnelle est personnelle et intime, agissant en nous de manière différente à chaque fois.

les émotions, joie, peur, colère surprise, tristesse dégout s''inscrivent sur les visages

Les émotions ont ainsi un rôle à la fois personnel et social

Les émotions ne sont pas seulement des expériences internes ; elles jouent également un rôle clé dans nos interactions avec les autres. Sur un plan personnel, elles nous permettent de comprendre ce que nous ressentons et d’orienter nos décisions. Par exemple, la colère peut signaler qu’une limite a été franchie, la joie nous montre ce qui nous fait du bien, et la peur nous alerte face à un danger. Elles nous aident à naviguer dans notre monde intérieur, à mieux comprendre nos besoins et nos valeurs.

Mais les émotions ont aussi un pouvoir social et relationnel. Elles sont communiquées à travers notre langage corporel, nos expressions faciales et nos actions, créant une connexion immédiate avec ceux qui nous entourent. Quand nous ressentons de la joie, nous avons naturellement envie de partager cette énergie avec les autres, et quand nous ressentons de la tristesse, cela peut créer une empathie et un soutien mutuel. Les émotions, en ce sens, forment des ponts entre nous, facilitant la compréhension et l’échange.

Mais les émotions ont aussi un rôle social protecteur. Elles nous permettent de poser des limites et d’envoyer des messages clairs aux autres : la colère, par exemple, peut signaler un dépassement de nos frontières, tandis que la peur peut inviter à la prudence. Cependant, lorsqu’une émotion prend trop de place et nous submerge, elle peut aussi nous isoler, rendant le dialogue plus difficile.

Ainsi, les émotions sont bien plus que de simples réactions individuelles. Elles sont une langue universelle qui nous relie à notre propre expérience tout en créant des liens avec les autres.

les odeurs ravivent des souvenirs et des émotions

Voyage dans le temps : quand l’émotion réveille la mémoire

Vous marchez dans une rue familière, perdu dans vos pensées, quand soudain, une odeur surgit. Un mélange de cannelle et de beurre chaud. Sans prévenir, un souvenir jaillit : un après-midi d’enfance, assis à la table de votre grand-mère, le goût sucré des biscuits encore tièdes, la douceur de sa voix. Vous ne cherchiez pas à vous rappeler ce moment, mais il s’impose à vous avec une précision troublante. Pourquoi ? Parce que la mémoire ne fonctionne pas comme une armoire où l’on range des souvenirs bien classés. Elle est vivante, sensible aux émotions qui l’ont forgée. Un frisson, une musique, un parfum… et voilà qu’un instant oublié refait surface, teinté des sensations qui l’ont gravé en vous. Ce n’est pas juste un souvenir ; c’est un voyage dans le temps, porté par l’émotion qui l’a marqué. Ainsi, la mémoire et les émotions sont intimement liées, chaque sensation pouvant raviver des moments oubliés avec une intensité surprenante.

La mémoire et les émotions : un lien inséparable

Nos souvenirs ne sont pas de simples enregistrements figés dans le temps, ils sont profondément imprégnés des émotions que nous avons ressenties au moment où nous les avons vécus. C’est pourquoi un souvenir marquant est souvent associé à une sensation intense, qu’elle soit agréable ou douloureuse. Ce lien s’explique par le rôle clé de l’amygdale, centre de la gestion des émotions, qui agit en interaction avec l’hippocampe, responsable de la consolidation des souvenirs. Plus une émotion est forte, plus le souvenir est profondément ancré.

Ces découvertes nous amènent aujourd’hui à nous interroger : dans quelle mesure les émotions influencent-elles nos apprentissages ?

C’est aussi pour cette raison que certains événements restent gravés en nous, parfois avec une intensité intacte après des années. Une simple odeur, une mélodie, un lieu peuvent raviver une mémoire enfouie, accompagnée des ressentis qui lui sont liés. Ce phénomène est à double tranchant : il peut nous replonger dans un instant de bonheur et de réconfort, mais aussi réactiver des blessures du passé.

Cette capacité du cerveau à créer des associations entre stimuli et états internes peut devenir un formidable levier. Et si nous pouvions consciemment apprendre à utiliser ces mécanismes pour induire des états internes positifs ? Cultiver la joie, le calme, la curiosité… tout cela peut être facilité par cette intelligence émotionnelle et mnésique naturelle.

Comprendre ce mécanisme, c’est ouvrir la porte à une transformation intérieure. En revisitant nos souvenirs sous un autre prisme émotionnel, il devient possible de libérer certaines charges, d’apaiser des réactions automatiques et de mieux comprendre l’impact de nos expériences sur notre manière d’être au monde. Notre mémoire est vivante, et nos émotions en sont les guides.

 

Mémoire, émotions et psychotraumas : quand le passé s’invite au présent

Lorsqu’un événement est vécu comme un traumatisme, l’émotion qui l’accompagne est si intense qu’elle peut perturber le processus habituel de mémorisation. Plutôt que d’être intégrée comme un souvenir classique, l’expérience reste fragmentée, figée, parfois sous forme d’images, de sensations corporelles ou d’émotions brutes qui surgissent de manière incontrôlée. C’est le cas des flashbacks, des réactions disproportionnées à certains stimuli, ou encore de cette impression diffuse d’être en alerte permanente sans en comprendre la raison. L’amygdale, hyperactive après un traumatisme, continue de signaler un danger, même quand celui-ci appartient au passé.

Heureusement, il est possible de travailler sur ces mémoires traumatiques. L’hypnose, le RITMO® (technique inspirée de l’EMDR®) et d’autres approches thérapeutiques permettent de retraiter l’information émotionnelle et d’aider le cerveau à classer l’événement dans le passé. En reconnectant l’émotion au contexte et en intégrant progressivement le souvenir, la charge émotionnelle s’apaise, permettant de reprendre le contrôle sur ses réactions et de se libérer du poids du trauma.

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Du ressenti au symbole : écouter le langage du corps

Du ressenti au symbole

Les émotions ne sont pas que des pensées fugaces ou des réactions passagères, elles sont un mouvement vivant, une interaction constante entre notre esprit et notre corps. Lorsqu’elles suivent leur cycle naturel, elles émergent, imprègnent nos muscles, modulent notre énergie, puis se déchargent, laissant place à un nouvel équilibre.

Mais souvent, ce processus est entravé. Non parce que le corps ne sait pas faire, mais parce que nous n’apprenons pas à le laisser faire. On nous enseigne à retenir, contrôler, refouler, plutôt qu’à accueillir et libérer. Résultat ? Des émotions inachevées qui s’accumulent, s’ancrent, se figent.

Lorsqu’une émotion n’est pas exprimée d’une façon ou d’une autre ou qu’elle se répète sans issue, elle cesse d’être un simple ressenti pour devenir une empreinte, un état installé dans le corps. C’est là que se fait la distinction entre émotion et sentiment : l’émotion est un flux, une énergie en mouvement, tandis que le sentiment est une émotion qui s’est posée, cristallisée, parfois enkystée.

Et si ces tensions, ces sensations corporelles étaient plus que de simples inconforts ? Si elles portaient en elles un message, un symbole, une clé ?
« J’ai un nœud à l’estomac… une boule dans la gorge… j’en ai plein le dos… c’est comme si j’étais pris dans un étau… » Ces expressions ne sont pas anodines : elles traduisent ce que le corps sait déjà, mais que l’esprit peine à reconnaître.

Le corps parle, et il parle en métaphores. Apprendre à écouter ce langage, c’est ouvrir une autre porte vers la compréhension de soi, une autre manière d’entrer en relation avec ses émotions et de leur permettre d’achever leur cycle naturel.

Ce lien ouvre des portes passionnantes.

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Émotions et apprentissage : une alchimie subtile

L’apprentissage ne se limite pas à l’intellect. Nous n’apprenons pas uniquement avec notre tête, mais aussi avec nos émotions et nos sensations. Chaque expérience laisse une empreinte émotionnelle qui influence la manière dont nous intégrons et retenons l’information.

Plus un apprentissage est lié à une émotion forte, plus il a de chances d’être mémorisé.


Lorsqu’une découverte est associée à une émotion dite positive – émerveillement, curiosité, plaisir – elle s’ancre plus facilement, car elle active les circuits de la motivation et du plaisir dans le cerveau. Même le stress, souvent perçu comme un frein, peut aussi être un moteur d’apprentissage. Tout est question de dosage. Un stress modéré, sous forme de défi ou de challenge, stimule l’attention et la performance. Il pousse à se dépasser, à se concentrer, à mobiliser ses ressources. En revanche, un stress trop intense ou prolongé peut inhiber la mémorisation et créer des blocages, détournant l’énergie du cerveau vers la gestion de la menace plutôt que vers l’intégration du savoir.

Nos expériences passées influencent notre manière d’apprendre aujourd’hui.
Une scolarité marquée par des difficultés d’intégration peut rendre l’apprentissage en groupe intimidant, tandis qu’un cadre bienveillant renforce la confiance et la curiosité. Nous portons, parfois sans le savoir, ces souvenirs d’apprentissage qui façonnent nos réactions face à la nouveauté. Ce qui nous semblait facile ou difficile hier peut inconsciemment conditionner la manière dont nous abordons l’apprentissage aujourd’hui.



Mais ces empreintes ne sont pas seulement psychologiques, elles sont aussi corporelles. Combien de fois avons-nous ressenti un nœud à l’estomac avant d’aller vers quelque chose qui nous sortait de notre zone de confort ? Comme si le corps résistait instinctivement à l’inconnu. Une tension, une respiration bloquée, une crispation… autant de signaux qui révèlent des résistances inconscientes ou, à l’inverse, une ouverture à explorer davantage. Nos apprentissages ne sont pas que des concepts, ils sont aussi des expériences vécues dans le corps.

💡 Et si apprendre, c’était aussi apprendre à écouter comment nous vivons intérieurement ce que nous découvrons ?



équilibre entre émotiion, apprendre à réguler ses émotions
le coeur et le cerveau communique, les émotions se régule

Émotion négative ou positive : et si nous changions de regard ?

Nous avons appris à classer nos émotions en positives et négatives, comme si certaines étaient à rechercher et d’autres à éviter. Pourtant, toutes les émotions sont issues de nos processus innés d’adaptation au monde et à sa réalité. Elles sont naturelles et légitimes.

Ce ne sont ni des ennemies, ni des obstacles, mais des messagères qui nous renseignent sur notre état intérieur et notre rapport au monde.
Ce qui pose souvent problème, ce n’est pas l’émotion elle-même, mais ce que nous en faisons. Lorsqu’une émotion n’a pas d’espace d’expression, elle ne disparaît pas : elle se transforme, souvent à notre insu.

Une colère refoulée peut se transformer en rancune, une tristesse non exprimée en épuisement, une peur non écoutée en blocage. Nombre de difficultés viennent d’émotions que nous avons jugées mauvaises, souvent sous l’influence de l’éducation, de la culture ou de la pression sociale. Lorsqu’une émotion est perçue comme inacceptable, elle devient un poids intérieur, difficile à libérer. Elle peut nous freiner, nous encombrer… Ce n’est pas l’émotion en elle-même le problème, mais la relation que nous entretenons avec elle.

Nos émotions ne naissent pas de nulle part, elles se construisent aussi à travers notre environnement. Si, dès l’enfance, nous avons été encouragés à cacher, minimiser ou nier certaines émotions jugées « faibles » ou « inappropriées », il devient difficile de les accepter et de les exprimer librement à l’âge adulte. C’est là que l’intelligence émotionnelle entre en jeu, apprendre à réguler les émotions

L’intelligence émotionnelle, c’est cette capacité à accueillir,

comprendre et utiliser nos émotions de manière constructive. À la différence du quotient intellectuel, qui repose sur des aptitudes en grande partie innées, l’intelligence émotionnelle est une compétence qui se cultive, se développe et s’affine avec le temps. C’est un véritable jeu de connaissance de soi, une nouvelle relation à ce qui nous traverse, qui nous permet plus de fluidité, plus d’incarnation de ce que nous sommes.

Il ne s’agit alors, peut-être pas de supprimer les émotions dites « négatives », mais de reconnaître leur utilité et de savoir les exprimer sans qu’elles nous submergent. Développer cette intelligence, c’est apprendre à transformer une peur en prudence, une colère en affirmation de soi, une tristesse en introspection fertile. C’est aussi se servir de l’énergie de l’émotion pour avancer, évoluer, car c’est bien ce que fait la vie : s’adapter, progresser, un pas après l’autre.

Je crois que l’un des grands enjeux d’aujourd’hui est d’apprendre à être en relation autrement avec nos émotions, à les laisser circuler et à les utiliser comme des leviers plutôt que des freins. Car une émotion ne demande qu’une chose : être vécue, traversée et intégrée.

Et si, au lieu de chercher à contrôler nos émotions, nous apprenions à dialoguer avec elles ?

volute d'émotion

L’oubli, un allié insoupçonné

Nous accordons beaucoup d’importance à la mémoire, mais l’oubli est tout aussi fondamental. Il n’est pas une défaillance, mais une fonction essentielle du cerveau, qui nous permet de ne pas être submergés par un trop-plein d’informations et d’émotions.

Notre mémoire trie en permanence ce qui est important ou non. Les souvenirs marqués par une forte émotion ont tendance à rester plus vivants, tandis que ceux jugés moins essentiels s’estompent progressivement. Mais parfois, l’oubli est aussi une forme de protection. Face à un événement douloureux, notre cerveau peut mettre une distance, non pour effacer, mais pour permettre une intégration plus douce et progressive.

L’oubli est aussi ce qui nous permet d’évoluer. Nous ne sommes pas figés dans nos expériences passées : nous adaptons nos souvenirs à notre réalité actuelle, parfois en les reconstruisant inconsciemment. Ainsi, nous ne nous souvenons pas toujours d’un événement tel qu’il s’est réellement produit, mais tel que nous avons besoin de le voir aujourd’hui.

Dans cette capacité à oublier, il y a aussi une invitation à lâcher prise. Certaines émotions s’atténuent avec le temps, d’autres nécessitent un travail d’acceptation pour être libérées. Et si nous faisions confiance à cette intelligence naturelle qui nous permet de retenir ce qui nous construit et de laisser partir ce qui nous entrave ?

💡 Se souvenir et oublier ne sont pas opposés : ils sont les deux faces d’un même équilibre.

Et si nous oubliions tout cela… pour mieux nous en souvenir ?

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Les émotions, une force à vivre pleinement

Quand je me suis formé à l’hypnose, nous avons consacré tout un module aux émotions. Ce fut une véritable libération pour moi. Comprendre ces forces intérieures qui nous animent, nous bousculent, nous entravent parfois, mais qui nous rendent tellement vivants, a changé ma relation à moi-même et aux autres.

J’ai libéré énormément d’émotions pendant mes propres accompagnements, et aujourd’hui, je vous accompagne à les libérer à votre tour. C’est toujours un privilège immense d’être témoin de ce processus, d’accueillir la confiance que vous me faites en osant vous autoriser à vivre vos émotions pleinement, à entrer en relation avec elles autrement. À chaque fois, ces moments sont d’une intensité précieuse, et ils me rappellent combien ce chemin est essentiel.

 

Ces émotions qui nous chavirent, nous propulsent, nous animent…

Ces émotions qui nous chavirent, nous propulsent, nous animent… elles sont bien plus qu’un tumulte à maîtriser. Elles sont le mouvement et les forces naturelles de la vie. Elles sont les messagères d’une adaptation constante. Comprendre nos émotions, c’est mieux comprendre comment nous fonctionnons, comment nous interagissons avec le monde et avec nous-mêmes. C’est aussi apprendre à les écouter, à les exprimer et à les utiliser comme des leviers plutôt que comme des freins.

Si ces réflexions résonnent en vous et que vous souhaitez aller plus loin, je suis disponible pour vous accompagner dans ce cheminement, à votre rythme et avec des outils adaptés à votre unicité.

Enfin, un mot sur la conception de cet article : il a été écrit avec l’aide de l’intelligence artificielle, utilisée comme un partenaire créatif dans la structuration des idées et l’exploration des nuances du sujet. L’IA ne remplace ni l’humain ni son intention, mais peut être un outil fascinant pour affiner, enrichir et clarifier un message.

💡 Et si, au-delà de comprendre nos émotions, nous apprenions à les vivre plus simplement ?

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